[Avant la séparation du LM pour Apollo 10, 11 et
12, les
équipages plaçaient l'ensemble du Module de Commande et de Service
(CSM) et du Module Lunaire (LM) sur une orbite circulaire de 60 milles
nautiques au-dessus de la surface lunaire. Lorsque les équipages du LM
furent prêts pour la descente, ils se séparèrent
du Module de Commande. L'accompagnement du vidéo-clip 16mm ( 2.2
Mo) par Gerald Megason montre la séparation d'Apollo 11, telle que
vue du Module de Commande, le LM fait une rotation complète autour de
l'axe de poussée que Neil et Buzz exécutèrent de façon à ce que Mike
puisse faire une inspection visuelle. L'équipage du LM effectua alors
une Insertion sur Orbite de Descente (DOI Burn) à partir du milieu de
la face cachée afin de se placer sur une orbite de 60 par 9 milles
nautiques. Ils commencèrent la descente propulsée finale a partir du
point le plus bas de cette orbite.]
[À partir d'Apollo 14, la séquence des procédures
orbitales a
été modifiée de sorte que la mise à feu pour l'insertion sur l'orbite
de descente (DOI Burn) soit réalisée avec le moteur du Module de
Service (SM) avant la séparation du LM. Ce changement faisait conserver
du carburant au LM. Les lecteurs noteront que les équipages pensaient
que le point le plus bas de l'orbite était de 50 000 pieds et non de 9
milles nautiques.]
[Armstrong - «Il y avait un besoin de faire atterrir des
vaisseaux plus lourds pour les vols subséquents, alors ils ont fait un
certain nombre de choses afin de permettre d'atterrir avec un poids
maximal.»]
[En raison de la mise à feu pour l'insertion sur orbite
de
descente (DOI Burn), le LM Eagle de la mission Apollo11, est en orbite
avec une période de révolution plus courte que le Module de Commande,
Columbia. En résumé, l'orbite du LM est d'environ 4 minutes plus
courtes, et parce qu'ils ont complété près d'un quart d'orbite, par
rapport à la surface lunaire, le LM est d'environ une minute d'avance
sur le CSM. Cependant, parce que le module de commande se trouve sur
une orbite plus élevée, il arrive plus rapidement en vue de la Terre
comparativement au module lunaire qui lui est sur une orbite plus
basse. Plus précisément, le Module de Commande (CSM) est visible pour
environ 6 minutes avant d'atteindre le flanc est de la Lune, alors que
le LM - qui est en ce moment à une altitude d'environ 15 milles - est
visible pour environ 3 minutes avant d'atteindre le passage du flanc
est. En résumé, Eagle est environ une minute en avance sur Columbia,
mais Columbia a l'avantage d'avoir une zone de vision de trois minutes.
Si tout s'est bien passé à la mise à feu, il s'en résultera que Mike
Collins dans Columbia va retrouver le contact radio avec la Terre à peu
près deux minutes avant l'acquisition du signal du LM. (AOS,
Acquisition of signal).]
[Charlie Duke, le Capcom pour l'atterrissage, envoie un
appel
environ 10 secondes après que Houston reçoit les données du Module de
Commande. L'acquisition du signal (AOS) du module de commande arrive à
102:14:52, avec un contact vocal arrivant près d'une minute de retard.
Le délai à recevoir les transmissions des voix est dû au besoin
d'obtenir des corrections d'enlignement d'antennes de l'engin spatial.]
MP3 Extrait audio (19
min.
40 sec.; 19Mo) à partir du réseau des Affaires Publiques commençant
à environ 102:11:33. Extrait courtoisie John Stoll, Technicien sénior
ACR à Johnson de la NASA.
MP3 Extrait audio (38
min.
33 sec.; 46Mo) à partir du réseau du Directeur de Vol commençant à
environ 102:13:55. Extrait courtoisie Glen Swanson.
102:15:02 Duke: Columbia, Houston! Nous sommes en
attente.
Terminé. (Longue pause) Columbia, Houston. Terminé.
102:15:41 Collins: Houston,
Columbia.
Je vous entends très clairement. Moi c'est comment?
102:15:43 Duke: Rog. Cinq sur cinq, Mike. Comment ça
s'est
passé (Mise à feu DOI) ? Terminé.
102:15:49 Collins: écoute, mon ami. Tout baigne dans
l'huile.
C'est merveilleux.
102:15:52 Duke: Très bien. Nous sommes en attente
d'Eagle.
102:15:57 Collins: O.K. Il s'en vient.
102:16:00 Duke: Nous notons. Out.
(Pause) Et, Columbia, Houston. Nous nous attendons à perdre votre
(antenne à) gain élevé parfois au cours de la descente propulsée.
Terminé.
102:16:19 Collins: Columbia. Roger. Cela ne semble pas
vous
déranger, n'est-ce pas?
102:16:22 Non, monsieur.
[Les deux engins spatiaux sont équipés d'antennes
à gain
élevé qui doivent être dirigées avec précision vers la Terre pour
maintenir une très grande qualité des communications. Comme l'attitude
du Module de Commande change par rapport à la Terre lorsque Mike fait
des manœuvres pour qu'il puisse suivre le LM, l'antenne doit être
déplacée pour maintenir l'alignement. Toutefois, le système de cardans
a ses limites et Houston mentionne à Mike, que lors de la descente, une
ou plusieurs de ces limites seront atteintes. Afin d'obtenir à nouveau
(l'antenne à) gain élevé, Mike aura à changer l'attitude du CSM et,
puisqu'il peut maintenir la communication vocale avec la Terre ainsi
que Eagle avec son antenne omnidirective, et pendant que Houston sera
préoccupé par l'atterrissage, aucun changement d'attitude ne sera
effectué.]
[Pause Communication. Buzz Aldrin appelle environ 45
secondes
après
l'acquisition du signal (AOS) d'Eagle.]
102:17:27 Aldrin: Houston, Eagle. Comment me recevez-vous?
102:17:29 Duke: Cinq sur cinq Eagle. Nous sommes en
attente
pour votre rapport de mise à feu. Terminé.
[Armstrong - «Ils font référence à la force et la
clarté du signal sur une échelle de cinq. ‘Cinq sur cinq' 'signifiait'
fort et clair.»]
102:17:36 Aldrin: Roger. La mise à
feu
était à l'heure. Le résiduel avant annulation: moins 0.1, moins 0.4,
moins 0.1, X et Z nul à zéro (statique) (brouillage) annulation
(brouillage). (Longue Pause).
[Collaborateur du Journal, David Woods
écrit : «
dans ce cas il y a eu apparemment une longue mise à feu. Ils aimeraient
que la mise à feu atteigne un résultat spécifique en termes de vitesse
(Delta-v) dans les trois axes. Dans la plupart des cas, la mise à feu
d'un moteur principal manquera de précision pour atteindre le
changement de vitesse requis, il y aura normalement une contre ou sur
performance du moteur. La différence entre un résultat désiré et final
aux trois axes Delta-v est appelée résiduel.
Pour certaines (pas toutes) mises a feu, l'équipage utilise les RCS
(moteur-fusée d'appoint) pour amener les trois valeurs résiduelles de
Delta-v à zéro ou nul, essentiellement pour compenser ou annuler la
surperformance du moteur principal afin atteindre un résultat parfait.
Ceci est appelé ‘ annulation résiduelle'.
Cependant, il est souvent préférable pour les ingénieurs de savoir
quels ont été les résiduels avant de les effacer ‘ avant
annulation'. Ceci donne probablement une aperçue de la performance du
système.»]
[Aldrin - «Si la mise à feu avait été parfaite,
l'ordinateur
aurait affiché les différences résiduelles dans les trois axes du
vaisseau spatial de 0, 0, 0. S'il y avait eu un certain écart, ils
auraient été affichés à un dixième de pied (par seconde). Apparemment,
nous étions censés annuler X et Z (axes verticaux avant / arrière,
respectivement). Ils ne se souciaient pas de Y (de gauche à droite). La
façon dont ils ont été annulés c'est avec la commande manuelle. Neil
les a regardées et, je les regardais et, je les ai enregistrées.»]
[Axe X du vaisseau spatial coïncide avec
l'axe de
poussée, la direction positive étant le haut - opposé au moteur et vers
l'écoutille de rendez-vous. L'axe Z runs fore and aft, with the positive
direction being out the windows. L' axe Y tourne de gauche à droite, avec le sens positif
ayant Aldrin (à droite) de l'engin spatial. Annulant les différences
résiduelles de X et Z, ils tentent d'éviter un atterrissage long ou
court par rapport à leur cible. Ils ignorent les petites erreurs nord
/sud.]
102:18:25 Duke: Columbia, Houston. Nous avons perdu toutes
les
données avec Eagle. S'il vous plaît, demandez-leur de se remettre sur
le gain élevé. Terminé.
102:18:37 Collins: Eagle, c'est Columbia. Houston
voudrait
que vous vous remettiez de nouveau sur gain élevé. Ils ont perdu vos
données. Terminé. (Pause)
102:18:50 Collins: Eagle, avez-vous pris note Columbia?
102:18:54 Duke: Eagle, Houston. Avez-vous appelé? (Pause; statique)
102:19:05 Aldrin: Eagle, Houston ... (se reprenant) ou Houston, Eagle. Comment recevez-vous maintenant?
102:19:08 Duke: Rog. (Faisant une erreur d’identification) cinq sur cinq, Neil. Nous avons copié jusqu’aux résiduels AGS. Voudriez-vous s’il vous plaît répéter les résiduels AGS et le réglage de l’assiette - la vérification du Soleil? Terminé.
[L'AGS est le (Abort Guidance System) Système
d'Interruption de Guidage, ce système de navigation de secours est
utilisé principalement pour un retour d'urgence sur orbite. Le système
principal de guidage et de navigation fournit plus d'information et
sera utilisé lors de l'atterrissage. Les deux systèmes sont vérifiés
par recoupement avant la descente, et un étroit accord entre eux donne
assurance à chacun.]
102:19:19 Aldrin: Roger. Résiduels AGS: (X) moins 0.1 (Y),
moins
0.2 (Z) moins 0.7 (pieds par seconde). Et nous avons utilisé le PGNS
Nom 86 pour Delta-VZ, qui était de 9.5, versus les vôtres, qui était de
9.1, et je crois que cela peut expliquer la différence (entre le moins
0,7 résiduel dans PGNS versus moins 0.1 pour l'AGS). Apogée 57.2, péri
lune 9.1 ; vérifier le Soleil sur trois repères; Nom 20 moins Nom 22,
plus 0.19, plus 0.16, plus 0.11. Terminé.
102:19:54 Duke: Rog. Noté. Ça paraît très bien.
[Pause Communication, par la statique pendant la
majeure
partie
de la dernière minute..]
[L'ordinateur du LM accepte des programmes désignés comme
verbes(Verbs), tandis que les noms (Nouns) sont des données.
L'accélération est partie intégrante dans le PGNS et l'AGS pour estimer
la vitesse du vaisseau spatial. Le PGNS utilise les données de la
plateforme inertielle, et l'AGS utilise des données moins précises des
accéléromètres qui sont montés en dedans du bâti du vaisseau.]
[Aldrin - «Lorsque nous sommes apparus de nouveau, à un
moment, nous avons eu une mise à jour d'un vecteur d'état (position des
trois axes et de vitesse) par Houston depuis leur bande de données.
Mais, comment cela est-il arrivé, et en étions-nous conscients, je ne
me souviens pas. Je sais que plusieurs personnes ont été créditées pour
le développement de cette bande de données filtrées qui leur a permis
de le faire. Cette grande possibilité a contribué à la précision de
notre atterrissage, même si personne ne savait (exactement) où nous
étions.»]
[Armstrong - «J'étais moins préoccupé par le vecteur
d'état
que celui du délai de la plateforme inertielle. Il s'était passé un
certain temps depuis que nous avions aligné la plateforme et, pendant
ce temps, elle prenait du retard. Ici, cette vérification avec le
soleil était une vérification brute du délai de la plateforme. Durant
l'orbite et demie avant le DOI (insertion en orbite de descente), nous
avons tourné le (LM) pour que le sextant soit positionné directement
vers le soleil et voir s'il (soleil) était dans le réticule. Je pense
qu'en dedans de certaines limites prédéterminées, à quelques fractions
de degré près, c'était très bien. La plateforme enregistrait une légère
erreur, je pense (0,08 degré), mais pas assez pour en être contrariée.
»]
[Collaborateur du Journal, Paul Fjeld écrit: «La limite
prédéterminée pour ce contrôle brut sur le délai de la plateforme était
de 0,25 degré. Il y avait un peu de controverse au sujet de l'utilité
et d'autres choses (confiance des constructeurs) et ils ont été
abandonnés pour les vols subséquents d'Apollo. Floyd
Bennett, division de guidage de la NASA (à qui la montagne Bennett
doit son nom au site d'Apollo 15), pensait que, dans la planification
de la descente, ils étaient beaucoup trop pessimistes dans l'évaluation
de la performance du système d'orientation et de navigation en entier.
Le contrôle du délai, de l'altitude en suivant le module de commande
avec le radar de rendez-vous, etc., a coûté plus de temps et
d'argent que ce qui était justifié pour un léger gain de confiance. Le
rapport Bennett de l'expérience d'Apollo (NASA
TN D-6846) relate la façon à laquelle les atterrissages et les
ascensions ont été planifiés et il est l'un des meilleurs de la série.
»]
[Armstrong - «Nous avons vérifié nos points de repère au
sol pour validés notre position, et il y avait une autre vérification
sur
le vecteur d'état.»]
[La fenêtre à double vitrage de Neil a des marques
tracées sur les deux volets sous la forme d'échelles graduées
verticales et
horizontales, divisées en degrés. Pendant l'atterrissage, ces échelles
donneront à Neil les moyens de localiser l'endroit sur le terrain que
l'ordinateur déterminera où ils atterriront. Toutefois, la période
avant l'amorce de la descente propulsée, Neil utilisera les marques
tracées de l'échelle pour déterminer la rapidité des objets qui se
déplacent le long de la surface et, aussi, de l'altitude actuelle du
LM. En bref, l'altitude du LM est de 360 fois le rayon de la Lune
divisé par un facteur qui est la période orbitale du LM multipliée par
le taux observé auquel se déplace un objet à la surface le long de
l'échelle. Dans l'exemple suivant, nous utilisons un rayon lunaire de 5
700 pieds et une période du LM de 7 200 secondes de façon à ce que
l'altitude du LM en milliers de pieds soit de 285 divisée par le taux
de suivi à des degrés par seconde. En détail, le taux de suivi en
fonction de la position le long de l'orbite ne dépend pas seulement de
l'altitude de l'engin spatial, mais aussi de la forme de l'orbite.
Comme Buzz l'indique dans le paragraphe suivant, lui et Neil ont une
charte dans la cabine sur laquelle Neil peut comparer les taux de suivi
avec les valeurs attendues à plusieurs endroits le long de l'orbite;
les différences entre les observations et les valeurs attendues lui
permettent d'estimer l'altitude au point le plus bas de son orbite
-appelé péri lune - et le moment où ils vont y arriver. Voir son
commentaire deux paragraphes ci-dessous.]
[Aldrin, Compte rendu technique 31 Juillet 1969 - «
Nous avions deux méthodes de calcul informatisé pour l'altitude: l'une
fondée sur le mouvement relatif du CSM et l'autre basée sur le taux
angulaire du tracé d'un objet observé au sol. On a superposé les deux
sur un graphique et réarrangé quelque peu celui-ci avec des données
modifiées à la dernière minute (avant le vol) pour que les deux d'entre
nous puissent travailler dessus en même temps et nous donner une
indication de ce qu'est l'altitude et qui semble être la variation en
fonction du temps. Avec les difficultés de communication que nous
expérimentions en essayant de vérifier que nous avions à ce moment une
bonne acquisition (avec la Terre), j'ai eu l'occasion d'avoir seulement
deux ou trois lectures de vitesse radiale (sur le CSM). Elles ont
semblé nous donner une altitude de péri lune très près de 50 000 pieds,
autant que je puisse les interpoler sur la carte.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Les
mesures de
la trajectoire contre le sol étaient indicatrices de l'altitude
au-dessus du terrain. Les mesures contre le sol ont été très
cohérentes. Si elles faisaient une ligne horizontale, cela indiquerait
que vous alliez toucher à un péri lune en particulier (dire) 50 000
pieds. Elles (mesures réelles) n'ont pas indiqué cela. Elles ont été
très cohérentes (ne sautillaient pas), mais décrivaient une pente, ce
qui finit par dire que notre péri lune allait être 51 000 pieds. Il a
commencé à environ 54 000 pieds... et notre dernier point a été 51 000
pieds. Cela indique que le terrain était soit en pente (ce qu'il
n'était pas) ... ou que la ligne apside (droite joignant le haut et le
point bas d'une orbite) avait été déplacée un peu (à partir de son
emplacement prévu). Effectivement, le péri lune venait un peu avant le
PDI ... Tout cela était très encourageant – car nous nous dirigions en
fait dans une boîte de guidage (une fenêtre imaginaire dans le ciel)
pourvu que (péri Lune) l'altitude et les prises de mesures (le radar et
le suivi au sol) soient à la fois concernées. Mais j'ai été très
encouragé en fait, de voir que la prise des mesures (au sol) réalisée
avec le chronomètre était constante. (Un déroulement sans heurt s'en
est suivi)»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Quand vous
êtes en mesure d'arrondir les chiffres et d'en relever un nombre
raisonnable,
votre précision augmente considérablement. Je pense que les estimations
avant le vol ont été d'une possibilité de 6 000 pieds, et je crois que
nous avons démontré une meilleure possibilité que cela.»]
102:22:37 Duke: Columbia, Houston. Nous avons perdu Eagle
à
nouveau. Demande-lui d'essayer le gain élevé. Terminé.
102:22:46 Collins: Eagle, c'est Columbia. Houston vous
a
perdu à nouveau. Ils demandent d'essayer de nouveau sur gain élevé.
[Pause Communication, avec statique, terminant
après une
demi-minute ou plus.]
[L'ordinateur du LM suit le signal qu'il reçoit par
l'antenne du gain élevé et corrige la visée pour maintenir la force du
signal au
maximum. Le programme d'ordinateur qui maintient correctement la visée
contient également une ‘carte' du LM afin qu'il puisse utiliser des
informations sur l'orientation de l'engin spatial et, ainsi, éviter
d'essayer de ‘voir' à travers du vaisseau spatial. À l'insu de toute
personne à ce stade de la mission, l'ordinateur a une carte incorrecte
du LM.]
[Armstrong - «Je pense que, plus tard, ils ont mis cinq
degrés de lacet (rotation autour de l' axe de propulsion) de sorte que l' (antenne à) gain
élevé ne fonctionnait pas bien rapproché du vaisseau, si près de ses
limites.»]
[Houston recommandera une manœuvre en lacet de 10 degrés
vers
la droite (sens horaire) à 102:27:22.]
102:23:57 Duke: Eagle, Houston. Nous vous avons
maintenant. Vous
nous entendez ? Terminé.
102:24:02 Aldrin: Fort et clair.
102:24:04 Duke: Roger. Nous voyons votre Verbe 47.
[Aldrin - «Lorsque nous cherchions quelque chose
sur
l'ordinateur, ils pouvaient le voir aussi. Ainsi, le rappel verbal a
été seulement ajouté à la confirmation.»]
[Armstrong - «Bien sûr, ils ne pouvaient rien obtenir
quand
nous étions en dehors du champ de vue, et on a dû compter sur notre
rapport (post AOS). Je ne pense pas qu'ils ont l'habileté de mettre en
mémoire ces (postcombustions) informations dans l'ordinateur.»]
[L'ordinateur du LM a une mémoire très limitée, c'est
pourquoi
les données qui ne sont plus d'usage ne sont plus gardées.]
[Collaborateur du Journal Frank O'Brien note:
«Verbe 47
est la commande utilisée pour initialiser le ‘ Abort Guidance
System' (AGS), en utilisant des données PGNS.»]
102:24:12 Aldrin: Ouais. Je ne sais pas quel était le
problème
là. Elle (l'antenne orientable à gain élevé) vient de commencer à
osciller autour du lacet. D'après l'aiguille ... En fait, nous
ressentons un peu d'oscillation maintenant.
102:24:23 Duke: Roger. Nous allons travailler
là-dessus.
(Longue pause).
[L'équipage se trouve en mode de
communication messagerie vocale instantanée (push to talk) et nous
les entendons seulement quand ils choisissent de diffuser à Houston.]
[Aldrin - «Il y avait des interrupteurs sur le
contrôleur
manuel et sur le connecteur électrique qui étaient reliés à la
combinaison. J'utilisais ce dernier parce que j'aurais reçu une claque
sur la main si j'avais touché le contrôleur.»]
102:24:38 Armstrong: Vérification de l'horizon était à
l'heure.
102:24:41 Duke: Roger.
102:24:45 Aldrin: As-tu copié les étoiles ... Je veux
dire la
vérification du Soleil, Charlie?
102:24:48 Duke: C'est affirmatif. Nous l'avons fait,
Buzz.
Out! (Longue pause, avec statique intermittente)
102:25:35 Duke: Eagle, Houston. L'initialisation AGS
nous
semble bonne. Terminé.
102:25:43 Aldrin: Roger. (Longue pause)
[Armstrong - «C'était une procédure assez simple
pour
envoyer un vecteur d'état d'un ordinateur (le PGNS dans ce cas) à un
autre (l'AGS).»]
[Aldrin - «L'initialisation AGS a été faite par un
verbe(Verb), une instruction avec peut-être un à deux ou à trois
caractères numériques (verbe 47, comme indiqué ci-dessus).»]
[Armstrong - «À l'époque dans les avions, il y avait des
systèmes de guidage inertiel utilisant des plateformes inertielles.
Mais les calculs avaient généralement une entrée altimétrique basée sur
le lissage de mesure du rayon de la Terre, alors le calcul de la
position était stable. L'erreur oscillait, mais n'était pas comme celle
en trois dimensions qui est instable et va continuer d'augmenter.
Ainsi, bien que l'avion ait des dispositifs similaires, les calculs
étaient différents. L'avion n'avait rien de comparable à l'AGS, parce
que je ne pense pas que l'exactitude aurait duré très longtemps.»]
102:26:29 Armstrong: Nos contrôles radar indiquent 50 000
pieds
péri lune. Nos contrôles d'altitude visuels sont stabilisés à environ
53 000 (pieds).
102:26:37 Duke: Roger. Noté. (Longue pause)
[Armstrong - «Le contrôle visuel est quelque
chose que
nous avons conçu nous même, des mathématiques bricolées de v = r w. '
r' serait votre altitude (ce que vous voulez savoir), Oméga (w) était
votre taux angulaire que vous déterminez par l'observation d'un point
sur le terrain, et la vitesse (v) est assez bien connue. Nous avons
mesuré oméga en mesurant la vitesse à laquelle un objet au sol passe
par un certain nombre de degrés sur l'échelle (LPD) de la fenêtre. Nous avons mesuré avec un
chronomètre et on a eu une petite charte pour le comparé. Comme
l'altitude a diminué, nous avons pu voir qu'il convergeait assez bien.
Ça nous a donné une vérification de remplacement de notre altitude.
L'importance de ceci est tel que, si nous n'étions pas dans une zone
d'altitude assez proche de l'altitude prévue au départ, le guidage à
l'atterrissage n'aurait pas été nécessairement convergent - la solution
ne convergerait pas - à ce point, il était important pour nous que
l'altitude soit à peu près exacte quand nous avons commencé.»]
102:26:55 Aldrin: Et, Houston, nous avons eu une alarme de
500
(code) en début de programme. Je suis allé à la descente 1, a procédé
dessus, et nous sommes de retour à nouveau sur AUTO. Terminé.
[Code série 500 [étaient réservés à des fonctions
liées
à l'ordinateur-radar.]
102:27:06 Duke: Roger. Nous avons vu ça, Buzz. Merci
beaucoup.
Out!
102:27:09 Aldrin: Rog. Je répète ..(écoute) O.K. Ce
n'était
pas une alarme, c'était un code. O.K.
102:27:14 Duke: Rog. Nous avons
vu ça.
(Pause)
[Armstrong - «Nous aurions besoin d'une
demi-journée
dans ce simulateur pour nous rappeler certaines de ces choses.»]
[Aldrin - «Nous avons passé beaucoup de temps dans
le
simulateur du LM - peut-être 30 ou 40 pour cent de notre temps – et
beaucoup dans le CSM (simulateur) et sur d'autres choses. Votre
sentiment d'être à l'aise est engendré de façon stimulante par le degré
de familiarité avec ce qui pourrait mal tourner. Pour moi, lorsque nous
faisons ce que nous allions faire pour la première fois, il y a un
niveau d'importance qui est fort différent de la deuxième où troisième
fois, car cela a déjà été accompli et parce que tout le monde l'a vu.
Lorsque vous faites partie de l'effort de pionnier, il y a une
convergence sur la concentration d'un individu et un niveau d'attention
qui est à l'exclusion de plusieurs autres choses. C'est en sorte une
vision de canon de fusil.»]
[Le 15 juillet 1969 Sommaire de formation de l'équipage Apollo 11 indique
que des 959 heures de formation, Neil a passé 285 heures - 30 pour cent
– dans les différents simulateurs du LM. Buzz a fait 1 017 heures de
formation, desquelles 332 heures - 33 pour cent - ont été passées dans
les simulateurs du LM. Ces chiffres ne comprennent pas les vols sur le
LLTV de Neil, ni chacune des 56 heures passées dans les séances
d'information sur les systèmes du LM.]
[Armstrong - «J'ajouterais en plus, dans cette même
ligne
de pensée, que le temps requis a nécessité que nous acceptions les
conclusions et les recommandations des équipages qui sont allés avant
nous. Donc, nous n'avons pas perdu énormément de temps sur ces choses
qui avaient déjà été faites et fonctionnaient comme prévu. Nous nous
sommes longuement attardés sur des choses qui n'avaient pas été faites
auparavant, et que les équipages derrière nous s'attendaient à ce que
nous leur transmettions.»]
[Aldrin - «Qu'ils le veuillent ou non.»]
[Photo NASA S69-35504 montre Neil, Mike et Buzz recevant un
compte rendu de l'équipage d'Apollo 10, le 3 juin 1969, environ une
semaine après que Tom Stafford, John Young, et Gene Cernan soient de
retour de la Lune. Les gens autour de la table, dans le sens des
aiguilles d'une montre, à partir de l'avant gauche, sont Collins,
Aldrin, Cernan, Stafford, Armstrong, et Young.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Nous avons eu
une
alarme de programme... avant l'allumage, qui (a indiqué) que nous
avions le radar hors position... une alarme série 500... laquelle je
n'ai aucune manière de me rappeler. Les interrupteurs étaient
certainement à la bonne position. Ils n'avaient pas été modifiés depuis
le pré lancement. En fait, nous sommes allés en position de descente
pour l'antenne et l'avons laissé là pour une demie - minute ou plus, et
puis sommes revenus sur Auto, ce qui a effacé l'alarme.»]
[O'Brien - «Le radar d'atterrissage pouvait être
déplacé
entre deux positions : avant le basculement ‘pitchover', le radar
était en position de descente, et lorsque le LM tournait pour une
attitude vers le haut durant la phase d'approche, le radar a été
déplacé à la position de vol stationnaire ‘Hover' au-dessus de
l'objectif. Ces positions pouvaient être commandées manuellement, en
plus du mode Auto, où le radar était placé sous le contrôle de
l'ordinateur de guidage. Le but de déplacer le radar était de garder
l'antenne dirigée le plus directement possible vers la surface.»]
102:27:22 Duke: Eagle, Houston. Nous vous conseillons
lacet 10
(degrés) à droite. Cela nous aidera sur la puissance du signal à gain
élevé. Terminé. (Longue pause; statique)
[Cette manœuvre de lacet est un roulis de dix degrés dans le sens des
aiguilles d'une montre autour de axe de poussée. Houston tente de mettre l'antenne à
gain élevé dans une position où l'interférence de la structure du
vaisseau spatial sera réduite.]
102:28:08 Duke: Eagle, Houston. Si vous recevez, vous êtes
Go
pour la descente propulsée. Terminé.
102:28:18 Collins: (Par relais)
Eagle,
c'est Columbia. Ils viennent de vous donner le Go pour la descente
propulsée.
[Ils sont à cinq minutes de l'amorce de la
descente
propulsée prévue.]
102:28:22 Duke: Columbia, Houston. Nous les avons encore
perdus
sur le gain élevé. Voudriez-vous s'il vous plaît... Nous recommandons
(qu'ils) lacet à droite de 10 degrés pour réacquérir.
102:28:34 Collins: Eagle, c'est Columbia. (Statique
affaiblie) vous êtes Go pour PDI et ils vous conseillent un lacet à
droite de 10 degrés et essayer de nouveau le gain élevé. (Pause, pas de
réponse) Eagle, vous recevez Columbia?
102:28:48 Aldrin: Rog. Nous vous recevons.
102:28:49 Collins: O.K.
102:28:51 Duke: Eagle, Houston. Nous vous recevons
maintenant. Vous êtes Go pour PDI. Terminé.
102:28:57 Aldrin: Roger. (Lisant la liste de contrôle)
Stabilisation et disjoncteurs de contrôle. DECA Cardan AC, fermé?
102:29:07 Armstrong: (faiblement) quoi?
[Neil n'est pas sur une communication activée par
la
voix (VOX), mais plutôt en messagerie instantanée vocale (PTT),
pressant l'interrupteur de communication quand il veut se faire
entendre à Houston. Ici, nous l'entendons faiblement par le circuit de
communication de Buzz.]
102:29:08 Aldrin: DECA cardant AC,
fermé? Disjoncteur? Commande outrepassée, Arrêt. Cardan activé. Taux à
l'échelle, 25.
[Fjeld - «Neil est censé changer le taux sur
l'échelle
de 5 degrés par seconde à 25 degrés par seconde, mais, pour une raison
quelconque, ne fait pas le changement. Cette erreur de procédure va
causer des problèmes lorsque Neil met en roulis le LM en orientation
face vers le haut à 102:36:46.»]
[David Woods et Frank O'Brien (A15FJ à 104:21:52) écrivent: «Commande hors-circuit
est un abrégé pour ‘Commande Hors-circuit du Moteur de Descente’,
lequel va permettre à chaque pilote d’assumer le contrôle de la poussée
du moteur de descente en utilisant la manette de contrôle pour la
poussée de translation, si nécessaire.»]
102:29:23 Duke: Eagle, Houston. Votre alignement est Go
sur
l'AGS. À mon signal, 3:30 jusqu'à l'allumage.
102:29:29 Aldrin: Roger.
102:29:33 Duke: Top : 3:30 jusqu'à l'allumage
102:29:38 Aldrin: Roger. Noté. (Retour à la liste de
contrôle) translation de poussée, quatre jets. Balance de couple, en
marche. Manette des gaz TCA, CDR Auto. Bouton du propergol
réinitialisé. Bouton propergol. (Pause) O.K. étape
interruption/interruption réinitialisée. (Pause) Contrôle d'att
(itude), trois d'entre eux sur le mode de contrôle. (Passant en revue
la situation actuelle) O.K., mode de contrôle réglé. AGS indique 400
plus 1. En attente (petite pause?) d'armement. (Pause)
[David Woods et Frank O'Brien (A15FJ à 104:21:52) écrivent: «Le
contrôle de
l’attitude donne le contrôle à l’ordinateur pour la rotation du Roulis,
Tangage, et de Lacet. Alors lorsqu’il dit les ‘trois d’entre euxʹ il se
réfère aux trois interrupteurs qui contrôlent ce mode.»]
[Danny Ross Lunsford attire notre attention au fait que
Buzz se
réfère ici au moteur de descente qui se produit à 102:32:50.]
[Lunsford écrit: «Je connais le rythme de voix d'Aldrin
- je
l'entends dans ma tête - il était comme un ordinateur lisant sa liste
interne de vérification - son sang-froid dans les dernières étapes de
la descente est incroyable. Il fournit les données à Neil comme s'ils
étaient en train de stationner la voiture familiale. Donc, je suis
certain qu'Aldrin dit ‘En attente pour armer le moteur de
descente.»]
[J'entends le mot final ‘armement' mais, étant donné la
fréquence à laquelle les transmissions de Buzz sont coupées, je
reconnais la possibilité distincte de substituer la transcription après
‘en attente pour'. En effet, la légère pause après ‘pour'
pourrait être une syllabe ou un mot coupé.]
[Gary Neff a produit deux versions
du film de l'atterrissage d'Apollo11 de haute qualité.
Le plus long des deux commence ici et couvre 15 min. 59 secondes.]
102:30:45 Aldrin: Verbe 77. (Longue pause)
[Frank O'Brien a enlevé le bruit de fond de la
transmission de Buzz. ‘Verbe 77' peut donner un sens ici, car il est en
train de régler le mode de contrôle d'attitude pour le pilote
automatique numérique.»]
102:31:04 Aldrin: O.K. Caméra
séquentielle
prête. (Longue pause)
[C'est la caméra 16 mm montée dans la fenêtre de
Buzz.
Voir les discussions de Gary Neff des films d'atterrissage
d'Apollo 12.]
[Armstrong - «Je pense que nous n'avions qu'une
cartouche de
film et que nous avions l'intention d'utiliser tout ce que l'on pouvait
pendant la descente, au plus près de la vitesse normale que possible.
Je ne me souviens pas quel était le temps limite de ces
cartouches.»]
[Collaborateur du Journal, Ulli Lotzmann note que six
magazines
du DAC (Data Acquisition Caméra) ont été transférés au LM avant le
désamarrage.]
[Aldrin - «Pendant les présentes missions de la
navette,
quand les choses deviennent un peu ennuyeuses pour les contrôleurs de
vol, ils fouillent de nouveau dans l'historique et mettent sur écran
des choses comme cinq minutes de l'EVA de la mission Apollo 11, ou
trois minutes et demie de la descente propulsée. Quelqu'un a passé
énormément de temps à synchroniser le film des caméras qui se
trouvaient dans la salle de contrôle de la mission avec la caméra
séquentielle qui a pris les vues du dehors par la fenêtre du (LM).
C'est vraiment bien! C'est noté dans les procès-verbaux du Bureau des
Affaires Publiques de la mission.»]
[Mike Caplinger, ingénieur des systèmes chez Malin Space
Science Systems pour l'imageur de descente sur Mars à bord du Mars
Polar Lander écrit : «Le module lunaire de la mission Apollo 11
transportait un ‘Data Acquisition Camera' Maurer de16 millimètres.
L'appareil a été utilisé pour enregistrer la descente, l'ascension, et
certaines opérations sur la surface.»]
[Lotzmann – «La caméra du LM était équipée d'un
objectif
de 10 mm à grand angle. La lentille de 10 mm dispose d'un champ de
vision horizontal de 54,9 degrés et un champ de vision vertical de 41,1
degrés. L'objectif a été fabriqué par Kern en Suisse. La caméra a été
installée au-dessus de la fenêtre de droite, en regardant vers l'avant
et vers le bas.»]
[Le LM d'Apollo 11 transportait aussi un second boîtier
DAC,
apparemment sans objectif. Le boîtier de rechange a été rangé dans un
sac d'accessoires dans le conteneur d'espace de rangement du CDR
(Commandant). Pendant l'opération de largage en post-EVA, le boîtier de
rechange CAD a été jeté avec le sac de rangement d'accessoires.]
[Caplinger – «La caméra Maurer pèse 2.8 livres avec
le
magazine attaché, et140 pieds de pellicule mince. Elle avait des taux
de vitesses automatiques de 1, 6, et 12 pieds/sec. et semi-automatique
de 24 pieds/sec. pour toute longueur focale de la lentille, et des
vitesses d'obturation de 1/60, 1/125, 1/500 et 1/1000 de seconde,
encore une fois, pour toute longueur focale de la lentille. À un
pied/sec., un magazine 16mm de 140 pieds aurait une durée d'exécution
maximale d'environ 93 minutes. Pendant la descente d'Apollo 11, la
caméra a été activée à 102:31:04 MET (temps écoulé du tout début de la
mission) et l'atterrissage a eu lieu à 102:45:47 MET, pour une durée
totale de 14minutes 43secondes. De la page 3-68 du plan de vol d'Apollo
11, l'appareil a été réglé à 6 pieds/sec. (Durée max. exécutions 16
minutes), foyer sur l'infini. Ainsi, la quantité de pellicule a été à
peine suffisante pour enregistrer la descente. Je suppose que le
magazine a été changé avant l'EVA.»]
[Ulli Lotzmann écrit: «En mode automatique, le taux
séquentiel
(ou trame d’image) peut être changé de 1, 6 à 12 pieds/sec. sans
interrompre l’opération de la caméra. En mode semi automatique, le taux
de la durée d’image (24 pieds/sec.) ne peut pas être changé sans que la
caméra soit mise sur arrêt.»]
MP3 Extrait audio (16
min
29 sec; 16Mo) à partir du réseau des Affaires Publiques commençant
à environ 102:31:14. Clip courtoisie, John Stoll, Technicien Senior ACR
à Johnson de la NASA.
102:31:32 Duke: Eagle, Houston. Si vous voulez essayer
gain
élevé, tangage 212, lacet 37. Terminé.
102:31:45 Aldrin: Roger. Je crois que je vous ai sur
gain
élevé maintenant.
102:31:49 Duke: Roger.
[Pendant le reste de la descente, seulement Buzz
est sur
le Vox tandis que Neil est entendu occasionnellement à Houston.
Toutefois, ses commentaires à Buzz sur l'interphone du LM ont été
enregistrés à bord, et cet enregistrement a été utilisé pour construire
ce qui suit.]
[L'enregistrement de bord pour le reste de l'atterrissage
peut
être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip audio commence à 102:31:49.]
102:31:49 Armstrong (à bord): (à Buzz) O.K., tu as quelque
chose... (Brouillage). (Longue pause)
102:32:03 Aldrin: (à Houston) répétez les angles,
encore.
102:32:05 Duke: Roger.
102:32:06 Aldrin: Je vais les insérer pour les utiliser
avant
de nous mettre en lacet.
102:32:08 Duke: Rog. Tangage 212, lacet plus 37.
(Pause)
[Ils volent avec le moteur vers l'avant et les
fenêtres
vers le bas. Après avoir fini l'alignement des points de repère pour
confirmer leur trajectoire durant les premières minutes de la descente
propulsée, ils feront effectuer un lacet à l'engin spatial (rotation
autour de l'axe de poussée) pour se mettre dans une orientation
fenêtres vers le haut. Une fois ceci accompli, l'engin spatial se met
en tangage vers une orientation verticale pour l'atterrissage, ils
regarderont par la fenêtre le site d'atterrissage. À 102:36:11, dans
les communications à bord, Neil dit qu'ils ont passé au-dessus du
cratère Maskelyne W environ trois secondes d'avance et, par conséquent,
nous atterrirons plus loin. Dans un mémorandum du 24 septembre 1969,
Howard Tindall a discuté des facteurs qui font que les atterrissages de
précision sont difficiles. Il a cité ‘la poussée de l'évaporateur du
LM' entraînant une erreur de distance de 6 000 pieds, soit environ le
quart de 4 milles de plus par lesquels Apollo 11 a survolé son
objectif. Les lecteurs devraient noter que Paul Fjeld n'est pas sûr au
sujet de cette conclusion. Il écrit: «L'évent du sublimateur
était replié vers un déflecteur qui devait avoir réparti le gaz
uniformément, ajoutant un très petit filet de poussée à l'engin
spatial. En autant que je sache, la conception de l'évent n'a jamais
été changée pour les modèles ultérieurs du LM.»]
[Pour Apollo 12 et les vols subséquents, les corrections
de
trajectoire seront lues à l'équipage pendant la descente.]
[Armstrong - «Nous avons mesuré les
caractéristiques
importantes de certains points à plusieurs endroits, avant et après
l'allumage. Une fois cela terminé, nous avons fait un lacet de 180
degrés (à la position face vers le haut) de sorte que le radar pourrait
voir la surface. Si je me souviens, c'est que le radar
d'atterrissage n'était pas vraiment fiable au-dessus de quelque
chose comme 30 000 pieds. Ils l'avaient essayé sur Apollo 10 (à 50
000 pieds) pour voir s'ils pouvaient obtenir des lectures d'altitude,
et nous avons essayé de l'utiliser (à cette altitude) pour obtenir des
mesures. Nous voulions faire cela pendant que nous étions encore à une
altitude raisonnable pour aider le guidage de la convergence des
équations. (Le minutage du lacet de 180 degrés) était l'équilibre
entre, voir la surface, et de recevoir l'information radar dans la
solution du guidage.»]
102:32:19 Aldrin (à bord): Noté.
102:32:22 Armstrong (à bord): (À Buzz) O.K.! Quoi
d'autre
reste t'il à faire ici?
102:32:25 Aldrin (à bord): Moteur armé, descente. 40
secondes.
102:32:34 Armstrong (à bord): Est-ce que la caméra
(16mm) est
en marche ?
102:32:35 Aldrin (à bord): Caméra en marche.
(Brouillage)
102:32:50 Armstrong (à bord): O.K., outrepassé à 5
secondes. (Pause) Descente armée.
102:33:03 Aldrin: Lumière
d'altitude
ouverte.
[Dans son excellent ouvrage, How Apollo Flew
To The
Moon, David Woods nous raconte que, lorsque Neil arme le moteur de
descente, deux lumières indicatrices se sont allumées sur le DSKY
indiquant que le radar d'atterrissage ne fournissait pas les données
adéquates pour calculer l'altitude et le taux de descente du LM. Plus
tard dans la descente, lorsqu'ils approchent assez près de la surface
et, que le radar reçoit des bonnes données, ces lumières s'éteindront.]
[L'enregistrement de bord pour le reste de l'atterrissage
peut
être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:33:05 Armstrong (à bord): (brouillage) procédé.
102:33:08 Aldrin: Procédé. Un, zéro.
102:33:11 Armstrong (à bord): Allumage.
102:33:11 Aldrin: Allumage. (Poussée) 10 pour cent
(Pause;
statique)
102:33:19 Armstrong (à bord): À peu près à temps.
102:33:25 Aldrin (à bord): (brouillage) lumière est
allumé.
(Pause) 24, 25, 26, Augmentation des gaz. Ça paraît bien!
[Dix pour cent signifie que la poussée du moteur
de
descente génère dix pour cent de sa puissance de conception maximale de
10 500 livres.]
[Armstrong - «Une des raisons pour l'utilisation d'une
poussée
de dix pour cent avait à voir avec la stratégie de guidage. Le moteur
fonctionnerait à dix pour cent jusqu'à ce que le guidage perçoive que
vous étiez à la bonne position géométrique pour augmenter à la
puissance maximale. Il a permit à l'ordinateur de faire une correction
à distance. En d'autres mots, il permettrait d'accélérer de dix pour
cent, à pleine poussée, en dedans d'une certaine fenêtre de temps. Si
cela l'a fait auparavant, pourquoi, bien sûr, ça amènerait l'objectif
plus proche de vous, et si ça le faisait plus tard ...»]
[Fjeld - «L'ordinateur de guidage du LM calculerait
le
temps d'allumage pour la bonne distance, démarrerait le moteur après 7
secondes de temps mort et garderait à dix pour cent la poussée pendant
exactement 26 secondes, une mesure que les programmeurs ont appelée
‘Zoomtime'. En dedans de cette période, le ralentissement de la
commande de braquage du roulis et tangage serait en mesure d'ajuster la
poussée à travers le centre de la masse, après quoi - comme les
programmeurs diraient, le ‘ Flatout ' appeler aussi ‘ Burnbaby' serait
fait. Le réglage de la baisse de régime et suivi de la poussée et les
commandes de repérage a corrigé pour les erreurs de distance ou de
position.» ]
[Aldrin - (A Neil) «Tu te rappelles quel a été le
taux de
poussée pour le DOI? était-ce dix pour cent jusqu'au bout ?»]
[Armstrong - «Je suppose que ce l'était.»]
[Pendant le DOI, ils ont fait fonctionner le moteur du LM
à 10
pour cent de poussée pendant 15 secondes, puis l'ont augmenté à 40 pour
cent pour les 15 dernières secondes.]
102:33:41 Duke: Columbia, Houston. Nous les avons perdus.
Dites-leurs de prendre L'omni arrière. Terminé.
[C'est que Houston veut qu'Eagle utilise l'antenne
omnidirective à l'arrière.]
102:33:44 Armstrong (à bord): O.K.
102:33:46 Aldrin (à bord): (brouillage) tenue. (Pause)
102:33:51 Collins: (pour Eagle) ils aimeraient utiliser
l'omni (brouillage).
102:34:01 Aldrin (à bord): (À Mike) O.K., nous voyons
que tu
nous retransmets, Mike. (Statique diminuant)
102:34:05 Collins: Collins: (faisant une erreur
d'identification) répète, Neil?
102:34:07 Aldrin: (à Mike) je vais le laisser en
balayage.
102:34:09 Armstrong: (à Mike) retransmet-nous.
102:34:10 Aldrin (à bord): (à Mike) voyons s'ils m'ont
eu
aujourd'hui. J'ai une bonne force du signal en balayage.
[Fjeld - «L'interrupteur de repérage de l'antenne de
bande- S pour Buzz est en (balayage) manuel afin qu'il puisse
composer directement à l'antenne les angles de tangage et lacet. Pour
ce faire, il doit se tourner vers sa droite, loin des contrôles de vol
et des ordinateurs, sur le panneau latéral, où sont tous les trucs de
communication. Le sélecteur du mode radar de rendez-vous a également un
réglage en balayage.»]
102:34:13 Collins: O.K. Vous devriez l'avoir maintenant,
Houston.
102:34:16 Duke: Eagle, nous (vous) avons maintenant. Ça
se
présente bien. Terminé. (Pause) Eagle ...
102:34:22 Aldrin : (à Neil) O.K., le taux de
descente
semble bon.
[Gary Neff a produit deux versions de haute
qualité de Apollo
11 landing film. La plus courte des deux commence ici.]
102:34:25 Duke : Eagle, Houston. Tout paraît bien
ici.
Terminé.
102:34:29 Aldrin: Roger. Noté. (Pause)
[L'enregistrement de bord pour le reste de
l'atterrissage peut être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:34:34 Duke: Eagle, Houston. (Notre recommandation est
que),
après avoir fait le lacet (utilisé le repérage) des angles: Bande S
tangage, moins 9, lacet plus 18.
102:34:51 Aldrin: Aldrin: Noté. Pause)
102:34:55 Armstrong (à bord): O.K. (Brouillage) deux
minutes
(depuis la mise à feu); ça se passe bien.
102:35:01 Aldrin : AGS et PGNS s'accordent de très
près.
102:35:07 Armstrong (à bord): RCS est bon. Pas
d'erreur.
Pression DPS est bonne. (Brouillage)
102:35:10 Duke : Roger. (Longue pause)
102:35:14 Aldrin : Données, allumées. Altitude un
peu
haute. (Pause)
102:35:28 Armstrong (à bord): O.K., que veux-tu?
(Brouillage)
prends... Tu veux te débarrasser de ce radar?
102:35:37 Aldrin (à bord): Ouais.
[Fjeld - «Neil se réfère au cadran
indicateur du
radar de rendez-vous qui est en Poursuite Auto et ce, depuis que lui et
Buzz ont fait une post-vérification télémétrique–DOI, encore une
‘confiance des constructeurs'.»]
102:35:38 Armstrong (à bord): Tu es en balayage? O.K.
(Pause)
[Fjeld - «Ici, Neil met l'interrupteur du Radar
de
Rendez-vous en mode Balayage - une action qui conduit à des
alarmes de programme et additionnée de grandes émotions à
l'atterrissage. Parce que le cadran n'est pas réglé à LGC (contrôle par
ordinateur), une fois qu'ils commencent à obtenir des données radars,
l'ordinateur sera constamment interrompu par des ‘avertissements'
inutiles (et faux) que l'alignement angulaire du radar du CSM a changé.
L'ordinateur sera surchargé cinq fois pendant la descente et plus tard,
ce qui amène Neil à décider de ne pas utiliser l'ordinateur pour
redéfinir le site d'atterrissage. Il y avait une controverse post
mission sur la possibilité que Neil ait fait une erreur ici, mais je
pense que la Division des Procédures d'équipage n'a pas bien comprise,
ou a utilisé de mauvaises informations du MIT pour former l'équipage de
cette façon.»]
MP3 Extrait audio (21
min 36
sec) enregistrés à la Station de Poursuite Honeysuckle Creek de la
NASA alimentée par le Net 1 de Goldstone. Filière MP3 courtoisie Colin Mackellar 30
Avril 2006. Cet enregistrement est plus clair que tout ce que j'ai
entendu auparavant.
102:35:46 Houston. Je reçois un peu de fluctuation de
tension
AC maintenant.
102:35:52 Duke: Roger.
102:35:54 Aldrin: Ça pourrait être notre appareil de
mesure,
peut-être, hein?
102:35:56 Duke: Restez à l'écoute. Ça regarde bien pour
nous.
Vous paraissez encore très bien à 3 ... 3 minutes à venir.
102:36:11 Armstrong (à bord): O.K., nous avons passé un
point
de trois minutes plus vite. Nous allons (atterrir) plus loin.
102:36:13 Aldrin : Taux de descente paraît
vraiment
bien. Altitude en plein dessus.
102:36:18 Armstrong : (à Houston) nos
vérifications de
position en début de trajectoire nous montrent que nous allons être un
peu longs.
102:36:21 Duke : Roger.
Noté.
(Statique forte)
[Dans une analyse post mission, Apollo
Descent
and
Ascent Trajectories, Floyd
Bennett note que, au PDI, Eagle était à environ
3 milles plus loin en fin de trajectoire que prévu, en raison de
‘petites impulsions en Delta-v au régime de l'engin spatial en phase de
vol. Ces impulsions étaient des manœuvres de découplage d'attitude du
RCS et du système de refroidissement d'aération qui n'a pas été prises
en considération par la propagation de l'état de navigation prévu au
PDI.]
[Collaborateur du Journal, Ron Wells, se réfère aux
discussions
de Gene Kranz dans Failure is Not an Option, lequel attribue
l'erreur de position au PDI à la pression résiduelle dans le tunnel
entre le CSM et LM au désamarrage à 100:12:00. Dans un courriel de
2002, Kranz élabore, «Les notes de Floyd étaient exactes sur
l'erreur de position de la vitesse induite au début de la descente. Il
y avait plusieurs problèmes de navigation inter reliés, à savoir les
lacunes connues du modèle potentiel lunaire R2, des erreurs de
propagations dans la voie de côté et vers le bas, et les erreurs
induites en manœuvrant l'engin spatial. Cependant, l'erreur principale
induite en manœuvrant l'engin spatial a été l'évacuation (de pression)
incomplète du tunnel prolongé au-delà d'une orbite après la séparation.
Nous avons fait un changement pour toutes les missions subséquentes
afin obtenir un ‘go-no-go' du MCC pour le tunnel Delta-p avant de
donner à l'équipage un Go de se désamarrer. Page 82 du rapport post
mission d'Apollo 11 dit... ‘en raison de manœuvres d'attitude découplée
telle que des essais de mises à feu, impulsions au désamarrage, station
côte à côte, opération de sublimation et l'évacuation (de pression)
possible du tunnel et de la cabine. L'effet concret de ces
perturbations a été d'un manque assez prononcé en fin de trajectoire'.
À ma connaissance, la reconstruction de la trajectoire a déterminé que,
à l'exception de l'évacuation du tunnel, la plupart des autres
perturbations étaient essentiellement annulées par elles-mêmes. De
plus, l'examen post mission a indiqué que la jauge Delta-p était outre
mesure, les indications trompeuses et le tunnel qui aurait dû être
évacué plus tôt dans le temps et la soupape laissée dans le tunnel en
position d'évacuation plutôt que d'être remise en arrêt.»]
[Et enfin, Hamish Lindsay, auteur de Tracking Apollo
to the Moon, mentionne que le manque de connaissance des effets de
‘mascons' (concentrations de masse) peut aussi y avoir contribué. En
2006, Hamish a consulté Jerry Bostick, qui a servi comme officier
dynamique de vol sur l'équipe blanche de Gene Kranz. Bostick nous dit:
«C'est une de ces choses qu'il est vraiment difficiles de prouver
d'une manière ou d'une autre, mais à mon avis c'est qu'il s'agissait
d'un amalgame de pression de tunnel et que de notre part, étions
incapable de comprendre entièrement - la compréhension de modéliser
avec précision - la concentration des masses.»]
[Armstrong – «Nous nous sommes retrouvé trois
milles trop
loin.»]
[Aldrin – «Je pense que c'est assez remarquable
que, si
tôt lors de la mise à feu, on a pu estimer cela. Bonne décision.»]
[Armstrong – « Nous avons choisi un certain nombre
de
points de repère (à regarder), alors que nous étions encore en mode
face vers le bas.»]
[Aldrin – «J'apprécie le ‘nous'. Mais tu
as fait
(le suivi), car je ne regardais pas par la fenêtre. Je ne me souciais
guère des points de repère. Si ce n'était pas dans l'AGS ou DSKY,
(bien, Buzz ne les a pas vus).»]
[L'AGS est le système d'interruption de guidage. Le DSKY est l'assemblage d'un Clavier et d'un écran,
utilisé par l'équipage pour communiquer avec l'ordinateur du LM.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 – «Notre
position
en fin de trajectoire semblait être bonne à moins 3 et moins 1 minute
(avant l'allumage). Je n'ai pas saisi le moment exact d'allumage parce
que je regardais les performances du moteur. Mais ça m'est apparu
raisonnable et certainement dans nos prévisions. Notre position en
déport latéral (nord/ sud) était difficile à évaluer avec précision en
raison de l'attitude du lacet asymétrique que nous étions obligés de
maintenir pour la communication. Toutefois, les points de repère au
début de la trajectoire après l'allumage, indiquaient que nous étions
en avance. Chacun d'eux indiquait que nous étions 2 ou 3 secondes en
avance sur notre distance. (Autrement dit, ils atteignaient les points
de repère 2 ou 3 secondes plus tôt. Une seconde correspond à environ un
mille de distance de passage.) Le fait que la baisse des gaz
arrive essentiellement à temps plutôt que d'être retardée a indiqué que
l'ordinateur était un peu désordonné par rapport à notre position en
fin de trajectoire. Avoir su où il était, il aurait réduit les gaz plus
tard (pour annuler un peu de vitesse). La visibilité des points de
repère était très bonne. Nous n'avions pas de difficulté à déterminer
notre position tout au long de la phase de face vers le bas de la
descente propulsée. La corrélation avec la position connue, basée sur
les photos d'Apollo 10, a été très facile et très utile.»]
102:36:24 Aldrin: AGS indique environ 2 pieds par seconde
un
taux (descente) supérieur (qu'est le PGNS). (Pause)
[Le PGNS, prononcé ‘pings', est le Système de
Guidage et
de Navigation principal.]
102:36:35 Armstrong : Top. Je nous montre pour être
...
Restez à l'écoute. (Brouillage)
102:36:43 Taux d'altitude montre droit dans la mire
102:36:46 Armstrong (à bord):
Roger,
environ 3 secondes plus longues. En roulis. (Pause) O.K., surveille la
force du signal maintenant.
[Neil est sur le point de mettre le véhicule en
lacet,
face en haut, pieds position avant. Le Lacet est une rotation autour de l' axe de poussée du LM..]
[Kipp Teague écrit: «Il s'agit d'un audio clip
inhabituel comportant un segment même de l'atterrissage lunaire que
l'on pensait avoir perdu. C'est en ‘stéréo', car le réseau du Directeur
de Vol est sur le canal de gauche et l'audio air-sol est sur le canal
de droite.»]
[«Le segment que l'on croyait avoir perdu est celui
des
deux dernières minutes du réseau du Directeur de Vol. Toutefois, un
membre du personnel du Centre de Contrôle audio au Centre Spatial
Johnson à la NASA a trouvé une copie de sauvegarde de la bande à double
suivi, et fournit l'explication de son histoire : ‘La seule bande
que j'ai pu localiser qui contenait vos demandes audio était un vieux
réenregistrement de 1/4 de pouce. La bande était dans un état terrible.
En fait, quand je l'ai découverte, elle a été étiquetée ‘Mauvaise
Bande'. La bande a été mal tendue sur la bobine - causant notre
magnétophone à ne pas vouloir rembobiner, avance rapidement, où de
jouer la bande. Elle perdait tellement de particules d'oxyde que les
têtes du magnétophone - et tout le reste du magnétophone - devenaient
souvent encrassées. Il a fallu beaucoup d'efforts pour amener le
magnétophone au point de le faire encore redémarrer.»]
102:37:00 Aldrin: Eh bien, je pense que ça va chuter.
102:37:03 Armstrong (à bord): Tu
sais,
je te le dis. C'est beaucoup plus difficile à faire que c'était...
(Pause)
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Le
lacet
autour (vers la droite) fut lent. Nous avions laissé par inadvertance
la manette à un taux de 5 (degrés par seconde) plutôt que 25, et
j'étais en lacet à seulement quelques degrés par seconde, contrairement
de 5 à 7 que nous avions prévu. L'ordinateur ne tiendrait pas ce taux,
disons de 1 à 2 degrés/ sec. Il sautait jusqu'à 3 degrés et revenait,
changeant en fait le signe et arrêtant le taux de (voulant dire «lacet
») roulement (comme on peut le voir dans le film de descente et
d'atterrissage). C'est alors que j'ai clairement réalisé que nous ne
tournions pas aussi vite qu'il le fallait et j'ai constaté que nous
étions sur la mauvaise (position) sur l'échelle de la manette. Alors,
je suis allé à 25 et mis la commande à 5-degré/sec. et il est allé tout
autour. Toutefois, tant soit peu ce retard et, par conséquent, nous
étions à une altitude légèrement inférieure à l'achèvement du lacet que
nous nous attendions a être, alors nous étions probablement descendus à
environ 39 000 ou 40 000 pieds (altitude) à ce moment, nous avions le
radar verrouillé – contrairement à 41 500 environ de que nous nous
attendions à être.»]
102:37:11 Aldrin (à bord): (à Neil) garde-le en marche.
(Pause)
102:37:18 Duke: Eagle, Houston...
102:37:18 Aldrin: (en même temps que Charlie) O.K.,
Houston;
(brouillage) les batteries ED sont Go ...
102:37:19 Duke... Vous êtes Go pour continuer ...
102:37:19 Aldrin: ... à 4 minutes.
102:37:22 Duke: Roger. Vous êtes Go. Vous êtes Go à
poursuivre la descente propulsée. Vous êtes Go à poursuivre la descente
propulsée.
102:37:30 Aldrin: Roger. (Statique)
[Le film de l'atterrissage montre une augmentation
sensible du taux de lacet à peu près à ce point.]
102:37:35 Duke: Et, Eagle Houston. Nous avons eu la perte
des
données. Vous paraissez toujours très bien. (Longue pause; statique
atténuant)
[Aldrin – «Je ne me souviens pas qu'ils nous
ont
fait pratiquer dans le simulateur
avec l'incertitude d'une communication intermittente. C'était
distrayant. Dans le simulateur de formation, soit que les choses
allaient normalement, ou bien il y avait quelque chose qui n'allait
pas. Il y aurait eu un niveau de polarité à ça. Soit que ça allait ou
que ça n'allait pas. (fonctionner). Mais l'incertitude,
particulièrement dans les communications qui ont été indiquées ici,
était frustrante. Vous ne saviez pas où vous étiez – soit que vous
étiez laissé à vous-mêmes, ou bien vous étiez encore sous la
surveillance étroite du contrôle au sol. Et ce genre de réalité est
rarement simulé en formation. Et ce fut un précédent que l'alarme de
l'ordinateur m'a distrait de ma tâche, qui était l'une d'effectuer la
surveillance des ordinateurs, et d'autres instruments. Vous avez besoin
de continuité lorsque vous faites cela. La raison pour toute cette
litanie (lecture) qui parvenait de moi était que Neil n'avait pas à
regarder à toute cette matière. Mais lorsque quelque chose d'inattendu
survient, et bien, chacun de nous devons évaluer la situation, c'est
déroutant.»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 – «Si je me
souviens, il y avait une certaine quantité de guidage manuel qui se
faisait en ce moment avec la bande - S ( antenne
à gain élevé). Durant la première partie de la descente propulsée, le
guidage Auto ne semblait pas maintenir la force du signal très élevé.
Il baissa à environ 3,7 (comparativement à un maximum de 5,0) et le sol
voulait une ré-acquisition, alors je l'ai serré en place à la main.
J'ai eu l'impression que ce n'était pas tout à fait impossible de
procéder à un guidage de descente manuelle tout au long de la descente
propulsée. Vous ne seriez pas capable de faire beaucoup mieux que cela.
Je pense qu'il serait possible de le faire si vous aviez des ensembles
de valeurs prédéterminées que vous pourriez mettre en place. Nous avons
eu les angles de tangage et lacet pour la bande S suivi immédiatement
de la manœuvre en lacet ... Après le lacet, la bande -S a semblé avoir
de meilleures communications.»]
[L'enregistrement de bord pour le reste de l'atterrissage
peut
être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:37:47 Armstrong (à bord): Comment ça se présente, par
là?
102:37:49 Aldrin (à bord): O.K. (longue pause)
[Ils ont fait un tour de lacet assez prononcé bien
que
la surface lunaire ne soit plus visible dans le film tourné en 16mm de
la fenêtre de Buzz.]
102:38:04 Aldrin: O.K. Nous avons eu une bonne (radar
d'atterrissage) acquisition.
102:38:09 Armstrong (à bord): Nous avons eu une
acquisition?
102:38:11 Aldrin: Ouais. Lumière d'altitude éteinte.
(Pause)
Delta-H est moins 2 900.
[Le fait que la lumière de l'altitude soit éteinte
indique qu'ils reçoivent maintenant un bon retour d'écho radar de la
surface lunaire. ‘Delta-H est moins 2900' indique que l'altitude radar
est de 2 900 pieds plus bas que l'altitude PGNS.]
102:38:18 Duke: Roger. Nous notons.
Quick Time Extrait 16-mm ( durée;
56
sec;
1.4Mo )
[Ce clip accéléré, image par image, par Gerald
Megason
commence avec le lacet de 180 degrés et se termine par l'atterrissage.
L'utilisation de VLC
pour ce vieux format est recommandée.]
102:38:20 Aldrin : Nous avons la Terre droit devant
notre
fenêtre avant.
[Ils ont fait un lacet vers la droite (une
rotation dans
le sens d'une aiguille d'une montre autour de l'axe de poussée) à la
position des fenêtres vers le haut et, évidemment, Buzz a levé les yeux
de son ordinateur. Notez que la prise de vue du 16 mm est pointée
vers le bas, du haut de la fenêtre de Buzz, et la Terre n'est pas
visible dans le film..]
[Aldrin - «En écoutant cela, il ne fait aucun doute que
c'était ma voix. Mais quand je l'ai entendue, j'ai pensé que” eh bien,
Neil doit avoir vu ça, il regardait par la fenêtre.»]
[Armstrong - «Nous étions encore assez de niveau quand
nous
nous sommes retournés. La Terre était à vingt-trois degrés à l'ouest du
zénith, donc nous pouvions la voir droit devant nous.»]
[Comme indiqué dans la figure 5-5 dans le Rapport
de mission, le tangage du LM est d'environ 77 degrés. Un tangage de
90 degrés les auraient fait voler de dos, parallèle à la surface de la
Lune, et leurs pieds en avant. Une fois qu'ils sont sur la surface, ils
seront à un tangage proche de zéro. Au cours des trois prochaines
minutes, ils vont lentement se redresser pour atteindre un tangage
d'environ 56 degrés, juste avant d'entrer en P-64.]
[Fjeld – «À la fin de la manœuvre en lacet, on peut
vraiment voir dans le film comment le problème du ballottement devient
dramatique. Comme le niveau de propergol arrive à cinquante pour cent,
il y a encore beaucoup d'espace pour le fluide à tourbillonner et
ballotter, mais il reste assez de masse pour que ce mouvement qui force
réellement le LM hors de son étroite zone neutre. C'est la raison pour
laquelle les propulseurs s'activent beaucoup plus que Neil s'y
attendait. En l'absence du ballottement, le braquage lent du moteur
serait de les maintenir à niveau. Les effets du ballottement atteignent
leurs sommet à peu près ici, avec l'engin spatial variant de 2 à 3
degrés de va-et-vient d'un côté à l'autre à chaque instant. Plus
sérieusement, en dernier, les mouvements de l'engin spatial causés par
le ballottement rendront le LPD essentiellement inutile et puis, à 102:44:45,
causera au capteur de bas niveau du propergol à s'enclencher près de 30
secondes plus tôt.»]
102:38:21 Armstrong: Bien sûr. Houston (j'espère) vous
regardez
à notre Delta-H ?
102:38:25 Duke: C'est affirmatif.
[Ils sont passés à la lecture des données,
lesquelles
montrent à Houston la différence entre leur altitude, telle que
déterminée par le radar, et l'estimation inertielle fournie par le
PGNS.]
102:38:26 Armstrong : (avec un tout petit peu
d'empressement) Alarme de programme.
102:38:28 Duke : Ça paraît bien pour nous. Terminé.
102:38:30 Armstrong: (à Houston) C'est un 1202.
102:38:32 Aldrin: 1202. (Pause)
[Altitude 33 500 pieds. Dans l'enregistrement du
film
16mm, la surface lunaire peut être vue dans la partie extrême basse de
la fenêtre de Buzz. Comme indiqué dans la
figure 5-5 du Rapport de Mission, le LM est incliné d'environ 77
degrés vers l'arrière, mais va perceptiblement commencer à se remettre
à la verticale entre ce moment et P64.]
102:38:42 Armstrong (à bord): (à Buzz) qu'est-ce que
c'est?
Intégrons (les données du ( radar
d'atterrissage). ( à Houston) donnez-nous une lecture sur l'alarme
du programme 1202 ?
[L'alarme du programme 1202 est produite par un
débordement de données dans l'ordinateur. Ce n'est pas une alarme
qu'ils avaient vue lors des simulations, mais comme Neil a expliqué
lors d'une conférence de presse post mission «Dans les
simulations nous avons un grand nombre d'erreurs et nous sommes
généralement très près d'une position d'abandon. Et dans ce cas, en vol
réel, nous sommes en position d'être prêts à atterrir.»]
[David Woods a fourni les pages numérisées 15 ( 1.0Mo ) et 16 ( 1.0Mo ) à partir du Apollo
15
Lunar
Module Cue Cards, qui couvrent différents scénarios
d'abandon. À la page 16, pour un retour sur orbite en utilisant, soit
le moteur de descente (colonne de gauche) ou le moteur d'ascension
(colonne de droite), Neil vérifierait la position du Commutateur de
Guidage puis appuierait, soit sur le bouton d'Interruption ou sur le
bouton étape d'Interruption, respectivement.]
[Armstrong - «J'ai sûrement dû dire cela, et ça me
frappe
comme quoi cela me semble probablement correct. Au moins, c'était vrai
pour moi et je pense que ça l'était pour Buzz. Nous étions rendus très
loin et nous voulions atterrir. Nous ne voulions pas pratiquer les
interruptions. Donc, je suis certain que l'on concentrait notre
attention à faire en sorte ce qui était requis pour effectuer
l'atterrissage.»]
[Aldrin - «Dans les simulations, quelqu'un vous forme
pour
donner une certaine réponse. Donc, dans une simulation vous voulez
faire de votre mieux. Quand ce n'est pas une simulation, vous voulez
faire la bonne chose afin d'amener la mission à terme.»]
[Armstrong - «Dans les simulations, nous mettons au défi
les
procédures et les exerçons en mettant tous les participants - dans le
centre de contrôle et dans le simulateur
- en position de rendre, assez rapidement et raisonnablement des
jugements d'une situation qui est survenue.» ]
102:38:53 Duke: Roger. (Avec un certain empressement dans
sa
voix) nous sommes Go sur cette alarme.
102:38:59 Armstrong : Roger. (à Buzz) 330.
[À Houston dans la salle de contrôle, Steve Bales,
expert du système de guidage du LM, a déterminé que le dépassement de
capacité ne compromettra pas l'atterrissage. Le dépassement de capacité
se compose par un flux inattendu de données concernant la visée du
radar. L'ordinateur a été programmé pour reconnaître cette donnée comme
étant d'importance secondaire et va l'ignorer pendant qu'il fait
d'importants calculs. Dans ma première version de ce paragraphe, j'ai
décrit Bales comme un ‘jeune expert'.]
[Armstrong - «Je ne doute pas que Steve fût un ‘ jeune
expert
' (il avait 26 ans), mais Steve n'était probablement pas très différent
en âge que la plupart de tous les autres gars dans le MOCR (Mission
Operations Control Room).»]
[Collaborateur du Journal, Stephanie Hanus note que Gene
Kranz
décrit, dans son livre Failure is Not an Option, la dernière
simulation effectuée avant la mission, avec Dave Scott et Jim Irwin
dans le Simulateur de LM. Cette simulation d'atterrissage a
été interrompue - inutilement - par le Contrôle de la Mission en raison
du programme d'alarme 1201.]
[Aldrin - «Il y a eu quelques formations - dans le sim
(ulateur) dont Fred Haise (LMP d'Apollo 13) faisait partie - où
certaines choses semblables sont arrivées, et Kranz a ordonné à ses
gens de retourner en arrière et de regarder à ce genres de choses.
Mais, du mieux dont je me souvienne, tout ce que le directeur de vol a
su à propos de l'arrivée de cette alarme possible et lequel était Go et
lequel ne l'était pas, j'étais en sorte le gars des systèmes du LM et
je n'ai pas été mis au courant de cela. Et il me semble que c'était un
manque de communication. J'étais dans l'inconnue lorsque cela s'est
présenté.»]
[Le logiciel de guidage d'Apollo a été développé au
Laboratoire
Charles Stark Draper, Cambridge, Massachusetts, sous la direction de
Margaret Hamilton. En septembre 2003, la NASA a reconnu la contribution de Hamilton
avec la NASA Exceptional Space Act Award.]
[Peter Adler et Fred Martin ont participé à l'élaboration
et la
mise en œuvre du logiciel de guidage du LM. Les deux ont fourni des
points de vue.
Le compte Adler est orienté vers la conception du logiciel tandis
que Le compte Martin est orienté vers l'effort en
temps réel pour comprendre les programmes d'alarme.]
102:39:01 Duke: 6 plus 25. Réduire les gaz ...
102:39:02 Aldrin: O.K. On dirait environ 820...
(écoute)
102:39:03 Duke : ... 6 plus 25, réduire les gaz.
102:39:06 Aldrin: Roger. Noté.
102:39:08 Armstrong: 6 plus 25.
[C'est que, ils vont réduire la poussée à 6
minutes 25
secondes pendant la mise à feu.]
102:39:14 Aldrin : Même alarme, et ça semble venir
quand
nous avons un 16/68 en place.
102:39:17 Duke : Roger. Noté. (Pause) (Pause)
[O'Brien - «Le code de 16/68 auquel se
réfère Buzz
est Verbe 16 Nom 68 affiché à l'écran de l'ordinateur. Cela indique la
distance franchissable jusqu'au site d'atterrissage, essentiellement le
temps restant à la phase de freinage, le temps restant avant le
basculement - et la vitesse du LM. Cet affichage n'additionne pas
particulièrement une lourde charge sur l'ordinateur, mais lorsqu'il a
été ajouté à la charge existante, c'était suffisant pour déclencher
l'alarme 1202.»]
102:39:20 Duke: Eagle, Houston. Nous allons surveiller
votre
Delta-H.
102:39:21 Armstrong (à bord), étions-nous... était-ce
(signifiant la lecture du large Delta-H) qui descend?
102:39:24 Aldrin: Oui, ça descend merveilleusement.
102:39:28 Duke: Delta-H...
102:39:29 Armstrong: Roger, ça regarde bien maintenant.
102:39:30 Duke: Roger. Delta-H, ça paraît bien pour
nous.
102:39:34 Aldrin: Wow! Baisse des gaz ...
102:39:35 Armstrong: Baisse des gaz à temps.
102:39:36 Duke: Roger. Nous notons baisse des gaz....
102:39:38 Aldrin: Vous pouvez sentir la baisse des gaz
ici.
Mieux que le simulateur (stationnaire).
102:39:42 Duke: Rog. (Pause)
[L'enregistrement de bord pour le reste de
l'atterrissage peut être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:39:48 Aldrin : AGS et PGNS semblent très près.
102:39:50 Armstrong (à bord): O.K. (Pause) (Brouillage)
Pas
d'indications d'avertissement. RCS est bon. DPS (Descent Propulsion
System, prononcé «dips») est bon. Pression... O.K.
[Altitude 21 000 pieds.]
102:40:08 Duke : À 7 minutes, vous paraissez très
bien pour
nous, Eagle.
102:40:13 Aldrin : O.K. Je suis toujours en
balayage de
telle sorte qu'on a tendance à perdre (le gain élevé) comme nous
basculons graduellement. Laisse-moi maintenant essayer Auto de nouveau
et voir ce qui se passe.
102:40:21 Duke: Roger.
[Actuellement, le Tanguage
du
LM est d'environ 59 degrés.]
102:40:23 Aldrin : O.K. On dirait que ça tient.
102:40:24 Duke: Roger. Nous avons de bonnes données.
(Pause)
[ O'Brien - «L'antenne bande - S à gain élevé
peut être
orientée de deux façons différentes : en mode balayage, l'antenne
peut être repositionnée (pivoté) manuellement, ou en mode Auto que
l'ordinateur serait capable de maintenir l'antenne pointée vers la
terre indépendamment de l'attitude du LM. Buzz dit à Houston que depuis
que l'antenne est actuellement orientée manuellement (en raison des
problèmes de communication plus tôt), elle ne sera pas correctement
orientée après le basculement. Il veut essayer le réglage Auto de
nouveau pour voir si l'ordinateur peut maintenant garder la visée de
l'antenne correctement. Cela fonctionne avec succès.»]
[L'antenne bande- S est montrée en gros plan dans une photo du
LM-9 par Randy Attwood.]
102:40:27 Armstrong (à bord): O.K., 7:30 arrive. Devrait
être
... (Brouillage). (Brouillage) si long.
102:40:47 Armstrong (à bord): Et j'ai la fenêtre.
(Brouillage) une vue en dehors de la fenêtre.
[Altitude 16 000 pieds.]
[Neil a probablement commencé à voir la surface lunaire
du bas
de sa fenêtre.]
102:40:49 Duke : Eagle, Houston. C'est le carburant
Descente 2 à surveiller. Terminé.
[Aldrin - «Nous avions deux différents systèmes
de
contrôle de carburant, et ces gars-là allaient nous dire lequel était
le plus précis d'après leur jugement.»]
102:40:55 Armstrong: Allons à 2. (Pause) (À bord) arrivant
à 8
minutes.
[13 500 pieds d'altitude.]
102:41:01Aldrin : Donnez-nous un temps estimatif de
basculement s'il vous plaît, Houston ?
102:41:05 Duke: Roger. Restez à l'écoute. Vous
paraissez très
bien à 8 minutes.
[O'Brien - «À 102:39:14, Buzz a déterminé que la
plupart des alarmes 1202 pourraient être évitées s'il n'avait pas
demandé à l'ordinateur d'afficher le temps restant avant le basculement
(Nom 68), et leur première vue du site d'atterrissage. Plutôt que de
risquer d'autres problèmes d'ordinateur, il demande à Houston de
fournir cette information.»]
102:41:10 Aldrin : Tu es à 7 000 (brouillage). Ça
regarde
bien.
102:41:12 Duke : Eagle, vous avez 30 secondes pour
P64.
102:41:19 Aldrin: Roger. (Pause)
102:41:27 Duke: Eagle, Houston. Arrivant à 8:30; vous
paraissez très bien. (Pause)
102:41:35 Armstrong: P64.
102:41:37 Duke : Nous notons. (Longue pause)
[L'ordinateur vient d'amorcer le programme de
Phase
d'Approche, P-64, et le Tangage
du
LM a diminué rapidement, passant d'environ 55 degrés à 45
degrés. L'engin spatial continuera à tourner en position debout et sera
à un tangage d'environ 20 degrés lorsque Neil prend le contrôle manuel
pour survoler le Cratère
West.]
102:41:44 Aldrin (à bord): (brouillage)
102:41:51 Armstrong (à bord): O.K. 5 000 (pieds
d'altitude).
100 pieds par seconde (vitesse de descente) est bon. Je vais vérifier
mon contrôle d'attitude. Le contrôle d'attitude est bon. .
102:41:51 Duke : Eagle, vous paraissez très bien.
Arrivant à 9 minutes. (Pause)
102:42:05 Armstrong : Contrôle manuel d'attitude
est
bon.
[Armstrong - «Nous voulions vérifier que nous
recevions
une réponse du contrôleur manuel avant que nous soyons irrémédiablement
engagés à celui-ci. Je pense (que), comme une commande cyclique de
direction, vous pourriez (intentionnellement) outrepasser le pilote
automatique et, si vous le laissez aller, il reviendrait en arrière (au
pilote automatique). Nous sommes en P64 et nous avons sans doute
manœuvré le contrôleur manuel pour vérifier sa réponse comme une
commande cyclique de direction, puis relâcher le contrôleur manuel et
c'est revenu à la commande d'attitude (de l'ordinateur).»]
[Fjeld - «Le commutateur à bascule pour le contrôle
Mode
PGNS doit être déplacé d'Auto à Att en Attente (Attitude en Attente)
pour que Neil donne manuellement le taux d'attitude au Pilote
Automatique Numérique (DAP). Il le fait après le basculement P64 pour
tester son contrôle et pousse le commutateur de retour à Auto pour que
le DAP suive la commande de guidage d'attitude. Je pense que Neil était
censé avoir fait cela avant P64 afin qu'il puisse utiliser tout son
temps à évaluer le site d'atterrissage et, de redésigner à nouveau si
nécessaire. Le changement peut avoir été une autre cause de l'alarme
d'ordinateur.»]
Windows Media Extrait 16-mm ( 4 min 31 sec; 10Mo ) Résolution version supérieure
( 4 min 35 sec; 31Mo )
[Ce film de l'approche finale, par René et
Jonathan
Cantin, est un arrangement côte à côte du film d'atterrissage, et une
image de Lunar Orbiter 5076_h3, montrant un certain nombre de cratères
qui correspondent dans les deux vues.]
102:42:08 Duke: Roger. Noté. (Pause) Eagle, Houston. Vous
êtes
Go pour l'atterrissage. Terminé.
102:42:13 Armstrong (à bord): O.K. 3 000 à 70.
102:42:17 Aldrin : Roger. Compris. Go pour
l'atterrissage. 3 000 pieds.
102:42:19 Duke: Noté.
102:42:19 Aldrin: Alarme programme. (Pause) 1201.
102:42:24 Armstrong: 1201. (Pause) (à bord) O.K., 2 000
à 50.
102:42:25 Duke: Roger. Alarme 1201. (Pause) nous sommes
Go.
Même genre. Nous sommes Go.
[L'enregistrement de bord pour le reste de
l'atterrissage peut être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:42:31 Aldrin : 2 000 pieds. 2 000 pieds.
102:42:33 Armstrong: (à bord) (avec un certain
empressement
dans sa voix, peut-être qu'il voit le cratère West) donnez-moi un
(angle) LPD.
102:42:34 Aldrin : En AGS, 47 degrés.
102:42:35 Duke: Roger.
[La fenêtre
en face de Neil est tracée d'échelles
horizontales et verticales. Les échelles sont marquées en degrés. Buzz
lit sur l'écran d'ordinateur qui indique où sur l'échelle verticale
Neil devrait chercher pour trouver l'endroit que l'ordinateur montre où
le LM se posera]
[Durant les autres atterrissages d'Apollo, le basculement
donnait aux Commandants leurs premières vues du site d'atterrissage.
Ensuite, ils pouvaient réajuster le LM en utilisant l'Indicateur du
Point d'Atterrissage (LPD). S'il donnait un coup sec vers l'avant au
contrôleur manuel, l'ordinateur déplacerait sa cible en fin de
trajectoire par un tout petit peu et similairement vers la droite, la
gauche ou vers le haut.]
[Fjeld - «Une impulsion au contrôleur manuel déplace la
cible
1/2 degré plus loin / à la fin de la trajectoire ou 2 degrés à gauche/
droite par impulsion. Les augmentations ont toutes été changées à 1
degré à partir d'Apollo 15 et les vols subséquents.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 –
«Normalement,
dans ce laps de temps - qui est, à partir de P64 et plus loin, nous
étions à évaluer le site d'atterrissage et vérifier notre position en
commençant par les données du LPD. Toutefois, notre préoccupation ici n'est pas
avec l'aire d'atterrissage vers où nous allions, mais plutôt de savoir
si nous pouvions continuer quand même (à cause de l'alarme du
programme). Par conséquent, notre attention était dirigée vers
l'annulation des alarmes, et de maintenir la machine en vol, tout en
nous assurant que le contrôle était adéquat pour continuer sans
réclamer un abandon. La majorité de notre attention était dirigée à
l'intérieur du cockpit pendant cette période et, à mon avis, cela a
justifié notre incapacité d'étudier le site d'atterrissage et
l'emplacement d'atterrissage final pendant la descente finale. Ce
n'était pas avant que nous soyons en dessous de 2 000 pieds que nous
avons été en mesure de regarder dehors et de voir la zone
d'atterrissage.»]
[Les lecteurs doivent noter que seul Neil regarde par la
fenêtre. Tel que mentionné précédemment, Buzz est entièrement concentré
sur l'ordinateur. Neil utilise le ‘nous' dans ce contexte qui est
conforme à sa tendance générale pour détourner l'attention de lui-même,
même dans des situations comme le Compte rendu technique où les seules
personnes présentes étaient ses coéquipiers, d'autres astronautes, et
plusieurs ingénieurs.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Dans les
premières
phases de P64, j'ai trouvé le temps de sortir du contrôle Auto et de
vérifier la commande manuelle dans chacun du tangage et lacet et a
trouvé la réponse satisfaisante. J'ai remis à zéro l'erreur
d'aiguillage et retourné sur Auto. J'ai continué la descente en Auto...
Nous avons procédé sur le 64 clignotant et obtenu la disponibilité du LPD, mais nous ne l'avons pas utilisé parce que nous
ne regardions pas vraiment à l'extérieur du poste de pilotage durant
cette phase. Comme nous approchions de la barre des 1500 pieds,
l'alarme du programme semblait s'amenuiser et nous nous sommes engagés
à continuer. On pouvait voir la zone d'atterrissage et la région à
laquelle le LPD nous amenait, ce qui indiquait que nous allions
atterrir court (et légèrement au nord) d'un large
cratère
rocheux entouré d'un terrain de gros blocs avec de très
grosses roches couvrant un large pourcentage de la surface. Au départ,
j'ai senti que cela pourrait être un bon site d'atterrissage si l'on
pouvait s'arrêter court de ce cratère, parce que ça aurait eu plus de
valeur scientifique a être à proximité d'un grand cratère. (Toutefois),
continuant de surveiller le LPD, il est devenu évident que je ne
pouvais pas arrêter suffisamment court pour trouver un terrain
d'atterrissage en toute sécurité.»]
[Armstrong et Aldrin, pris du chapitre des Observations
de
l'équipage du Rapport Scientifique Préliminaire d’Apollo 11 - «Ce
cratère a
été plus tard identifié comme étant celui que nous avions appelé, de
manière informelle, le Cratère West durant notre formation avant le
lancement.»]
[Comme Neil discutera à 102:55:16, les champs de blocs
entourant le cratère West contient des roches pouvant être de 2 à 3
mètres de taille, assez grosses pour causer de réels problèmes au LM.
Sur un détail de 300 ppp d'une copie numérisée Xerox de LM Lunar
Surface Map LSE 2-48 ( 750 k ) de 1 :5000, j'ai marqué ce qui est
probablement un rocher à l'est du cratère West. Les cases de la grille
sur cette carte de 1:5000 sont à 50 mètres d'un côté et la taille nord
- sud du bloc est d'environ 1-2 mètres et près de la limite de
résolution.]
[Armstrong - «J'estime que c'est là, à la pente
nord-est, à
l'extérieur du cratère West que ça nous amenait.»]
[Fjeld - «Sur la ligne verticale principale de
l'indice
du LPD,
les
lignes
hachurées sont peintes à intervalles de 2 degrés. Les
incréments plus petits doivent être fixés. L'utilisation du LPD a été assez difficile, même avec une plate-forme
stable, mais le LM était dans un tangage constamment lent depuis P64 et
les numéros du LPD que Neil reçoit de Buzz sont au plus de 2 secondes
en retard. En plus, les mouvements de un à deux degrés par seconde
causés par le ballottement du propergol qui n'aide pas l'utilisation du
LPD, je crois que c'est futile! L'analyse post mission a démontré que
la cible actuelle de l'ordinateur est de plus de 500 pieds à l'ouest /
nord-ouest de l'endroit où Neil pense que le LM l'amenait.»]
[Aldrin - «Si vous n'aimez pas ce que vous voyez,
il y a
peut-être quatre types d'alternative : gauche, droite, descendre
(court), ou aller par dessus. Et, comble de joie, la moins
traumatisante est d'aller par-dessus, malgré le fait qu'il peut y avoir
des questionnements «Eh bien, si je vais par dessus, alors je ne sais
pas où cela est.» Considérant que si j'atterris court, alors je
sais où c'est. Je ne suis pas dessus, je suis devant. Comme j'essaie de
reconstituer cela, en allant à droite est une chose horripilante, aller
à gauche est une chose horripilante, et aller vers le bas et arrêtant
(court) ... puisque, d'arrêter, vraiment...»]
[Armstrong - «Tu dois tout arrêter ... Tu ne peux pas
très
bien voir ...»]
[Aldrin - «Et ça peut t'y amener... Tu sais, c'est juste
une
mauvaise affaire.»]
[Armstrong - «Tu peux descendre là et trouver
‘Jésus'
…j'ai une situation terrible.»]
[Aldrin - «Voilà. C'est ça. Ainsi, le plus facile,
la
chose la plus naturelle (à faire) est de voler tout simplement
au-dessus.»]
[Armstrong - «Explique plus.»]
[Aldrin - «Ou, en rétrospective, c'est celui qui prend
plus de
combustible. J'imagine que Pete et le reste des gars qui venaient après
nous ont accordé beaucoup plus d'attention à penser à la consommation
de carburant que nous l'avons fait.»]
[Armstrong - «Probablement.»]
[L'analyse post mission a indiqué que Neil a atterri avec
environ 770 livres de carburant. Sur ce total, environ 100 livres
auraient été inutilisables. Comme indiqué dans une figure non
numérotée, ( 63k ) pages 9 à 24 dans le Rapport de
la Mission Apollo 11 (( 5.7 Mo ), le reste aurait été suffisant pour environ
25 secondes de vol stationnaire avant de prendre une décision Go-No-Go
pour l'atterrissage. Les cinq autres Commandants ont tous atterri avec
environ 1 100 à 1 200 livres de carburant utilisables.]
[O'Brien - «La grande différence entre l'analyse
post-mission et la situation critique du niveau bas de carburants qui
semblait exister - mais ne l'était pas - était due au ballottement du
carburant dans les réservoirs. Comme Neil bascule le LM pour dépasser
le cratère, les appareils de mesure de quantité de propergol ne
pouvaient pas étalonner avec précision le montant restant dans les
réservoirs. Des déflecteurs anti ballottants ont été fabriqués et
installés rapidement sur tous les LM ultérieurs, à commencer par Apollo
12.»]
[Fjeld - «Malgré l'installation de déflecteurs dans
les
réservoirs de propergol pour Apollo 12, le problème de ballottement est
revenu, avec beaucoup d'agitation autour de la zone neutre et une
alerte précoce à niveau bas. Pour Apollo 13, la jauge de quantité a été
reliée à un canal télémétrique à hauts bits, de sorte que les
ingénieurs pourraient avoir une meilleure idée des mouvements très
complexes du liquide dans les réservoirs. Renforcés de cette
connaissance, ils espéraient concevoir des déflecteurs appropriés pour
remplacer les petits (déflecteurs) que de toute évidence n'avaient pas
fonctionné sur ‘12'. Comme ‘13' n'a pas atterri, les ingénieurs ont dû
compter sur un vaste programme d'essais au sol avec des réservoirs à
modèle réduit. Apollo 14 a eu le premier LM avec les nouveaux
réservoirs et ils ont fonctionné!»]
[Aldrin - (En pensant à la facilité de redonner le
contrôle à
l'ordinateur) «As-tu déjà été entraîné sur un ou si tu avais des
taux et que tu voulais t'en débarrasser... Je veux dire, tu pourrais
presque, je pense, voler vers le bas et décider que tu veux aller
quelque part, le faire manuellement et, au lieu d'essayer toi même
d'arrêter le taux, juste le laisser aller et laisser l'ordinateur
l'arrêter. Essaie cela en formation et regarde si ça fonctionne.
» ]
[Armstrong - «Si tu deviens habitué à ça en formation,
tu
pourrais utiliser ce mode si ça se montrait facile. C'est un peu comme
l'utilisation du régulateur de vitesse sur une voiture. Vous savez, si
vous êtes habitué à utiliser le régulateur de vitesse dans une voiture,
vous allez probablement l'utiliser beaucoup plus que le gars qui ne
l'utilise pas régulièrement. Donc, je pense que c'est probablement une
observation plausible. Mais depuis que nous n'avons vraiment pas eu à
pratiquer de cette façon, je n'étais probablement pas attiré vers
ça.»]
[Aldrin - «Je soupçonne que dans dix (ou) quinze ans à
venir,
une bande de gars vont s'asseoir ensemble et argumenter les mêmes
fichus trucs encore de nouveau. Et ils peuvent même le faire pour un
seul étage en orbite et atterrir en descente propulsée ici sur Terre et
avoir plusieurs de ces mêmes préoccupations.»]
[O'Brien - «Il est intéressant de noter que le
passage du
va- et- vient entre le contrôle manuel et l'ordinateur est devenu
beaucoup plus facile dans les versions ultérieures du logiciel de
guidage du LM. Dans Eagle, Neil a dû manuellement fermer le contrôle de
guidage automatique, ajuster manuellement sa trajectoire, et s'il le
voulait –quoi qu'il n'ait pas pu – remettre manuellement l'ordinateur
au contrôle automatique de sa descente. Même que, l'ordinateur d'Eagle
était programmé pour ajuster seulement la composante verticale de la
descente, laissant le contrôle de la vitesse horizontale à l'équipage.
Sur les versions ultérieures du logiciel (premier disponible sur Apollo
15, mais voir ci-dessous), une simple déflexion de la manette de
contrôle permettrait un contrôle manuel, et lorsque la manette était
relâchée, l'ordinateur reprenait le contrôle de la descente. Une
amélioration avancée fut le contrôle automatique de la descente dans
les deux plans, verticaux et horizontaux, facilitant la charge de
travail pour le Commandant.»]
[Fjeld - «Lors d'Apollo 12, après que Pete Conrad ait
lutté
pour garder son taux horizontal à nul, le MIT a amené une amélioration
au P66 qui laisse au pilote l'option de passer d'un à l'autre entre
l'annulation manuelle automatique et horizontale et entre les taux
semi-automatiques de descente et plein contrôle manuel de la manette
des gaz. Maintenant cela signifiait qu'il y avait quatre façons uniques
de manœuvrer le LM jusqu'à l'atterrissage. Toutefois, le résultat de
tout ce travail de nouvelles spécifications n'a jamais été tenté par
aucun des Commandants qui en avaient la capacité. Ils ont tous volé,
tout comme Neil, sauf qu'ils ont appris à utiliser l'ombre du LM. Je
pense que les commentaires de Frank O'Brien d'Apollo 15 font référence
à un design fabuleux du P66 que Don Eyles des Laboratoires Draper a
voulu intégrer dans les atterrissages ultérieurs, mais n'ont jamais pu.
»]
102:42:37 Armstrong (à bord): (confirmant la lecture du LPD de Buzz ) 47. Ce n'est pas une mauvaise région.
(Brouillage) O.K. (Pause) 1000 à 30 est bon. Combien le LPD?
102:42:41 Duke: Eagle, ça regarde très bien.Vous êtes
Go.
(Longue pause) Roger. 1202. Nous le notons.
102:43:01 Aldrin: 35 degrés.35 degrés. 750. Descendant
à 23
(pieds par seconde).
102:43:07 Armstrong (à bord): O.K.
102:43:07 Aldrin:700 pieds, 21 (pieds par seconde) en
baisse,
33 degrés.
102:43:10 Armstrong (à bord): Région passablement
accidentée.
102:43:11 Aldrin: 600 pieds, en baisse de 19.
102:43:15 Armstrong (à bord): Je
vais
pour...
[À 102:43:21, Neil prend le contrôle manuel,
arrivant à
P66.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Ensuite, nous
sommes allés en manuel et avons basculez le véhicule d'environ zéro de
tangage (ralentissant ainsi la descente) et continuer.»]
[Le mouvement brusque du LM peut être vu dans la
figure 5-5 du Rapport de Mission. Lorsque Neil prend le contrôle
manuel, il change le tangage du véhicule de 18 degrés à environ 5
degrés. Gary Neff fait remarquer que la
figure 5-6, qui présente les informations du tangage et le roulis
pour la phase finale, est mal étiquetée. Les titres des deux graphiques
sont inversés. Le graphique supérieur montre effectivement les angles
de tangage et le graphique du bas montre les angles de roulis.]
[Comme on le voit dans la
figure 5-6a (en haut), ce que Neil a décrit plus tard comme «
approximativement zéro de tangage» est en fait environ 6 degrés,
lequel il maintient jusqu'à environ 102:43:40 quand il commence à
augmenter le tangage vers 16 degrés une fois qu'il a survolé le cratère
West.]
102:43:16 Aldrin: 540 pieds, en baisse de ... (L'angle LPD
est)
30. En baisse de 15. (Pause)
102:43:26 Aldrin: Aldrin: O.K., 400 pieds, en baisse de
9
(pieds par seconde). 58 (pieds par seconde) en avant.
102:43:32 Armstrong (à bord): Pas de problème.
[Il s'agit du premier rapport de vitesse vers
l'avant de
Buzz à haute voix. Parce que Neil a le LM tangué à seulement 6
degrés, la vitesse vers l'avant est plus élevé que la normale ce qui
aurait dû avoir lieu à ce point de la descente et Buzz peut simplement
attirer l'attention sur la situation. Buzz ne peut pas voir le cratère
West et peut seulement juger ce qui se passe sur les données de
l'ordinateur et de l'indicateur à aiguilles croisées.]
102:43:33 Aldrin: 350 pieds, en baisse de 4.
102:43:35 Aldrin : 330, en baisse de trois et
demi.
(Pause)
102:43:42 Aldrin : O.K., tu
es indexé sur la vitesse horizontale.
[Armstrong - «Je n'ai pas (utiliser le LPD pour) redésigné. À ce moment, je volais le
vaisseau manuellement vers l'ouest. C'est indiqué lorsque Buzz dit:
‘Nous sommes indexés sur la vitesse horizontale'. Je l'avais renversée
comme un hélicoptère et m'en allait vers l'ouest.»]
[L’énoncé de Neil qu’il «bascule comme un hélicoptère»
peu donné l’impression qu’il bascule le LM vers l’avant, passé la
verticale. Cependant, les figures 5-5 et la
moitié supérieure mal étiquetée de la figure 5-6 indiquent
qu’après avoir réduit le tangage du LM d’environ 5 degrés- encore
basculé vers l’arrière, mais très près de la verticale - à 102:43:20,
pour ralentir son taux de descente, il a maintenu ce tangage, jusqu’à
ce qu’il franchisse le cratère. À 102:43:40, il le franchissait et a
commencé à basculer le LM vers l’arrière pour ralentir son taux vers
l’avant.]
[Photo de la NASA S69-39265 qui montre Neil examinant un rotor
d'hélicoptère le 14 juillet 1969, possiblement en préparation pour un
vol d'entraînement.]
[Fjeld (à partir d'un courriel de 2005) - «Quand Aldrin
dit:
‘indexé sur la vitesse horizontale', il lit l'indicateur à aiguilles
croisées, ce qui aurait été réglé par un petit multiplicateur. Si c'est
le cas, l'indicateur aurait indexé 20 pieds/sec., au bas de
l'écran.»]
[O'Brien (à partir d'un courriel de 2005) – «Pour
les
lecteurs ne connaissant pas le changement d'échelle de l'indicateur à
aiguilles croisées, ce serait facile de supposer que Neil a vraiment
poussé le LM pour dépasser le cratère West. Je crois maintenant que ses
actions ont été beaucoup plus modérées. Neil a diminué l'angle de
tangage pour réduire la quantité de freinage horizontale, donc l'effet
était qu'il ne cherchait pas à accélérer au-dessus de West, il ne
décélérait tout simplement pas.»]
[À 102:43:26, Buzz a donné une lecture d'ordinateur d'une
vitesse avant de 58 pieds/sec., qui est un maigre 64 km/heure.Le
cratère West a un diamètre d'environ 165 mètres. Parcourir cette
distance à 64 km / heure aurait pris environ 9 secondes.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «J'étais à une
vitesse horizontale dans une zone de 20 à 30 pi/sec. (en réalité de 50
à 60 pi/sec) lors du franchissement du sommet (bordure nord) du cratère
et le champ de blocs. Alors, je me suis empressé de chercher un site
d'atterrissage satisfaisant et celui choisi était une région
relativement égale entre d'importants cratères et un champ de blocs
types rayonnant.»]
102:43:46 Aldrin : 300 pieds (altitude), en baisse de
3 1/2
(pieds par seconde), 47 (pieds par seconde) en avant. Ralentis-le.
[À 102:43:50, Neil a eu à basculer le LM vers
l'arrière
de 16 degrés pour ralentir sa vitesse vers l'avant. Il a maintenu cette
attitude jusqu'à environ 102:44:05.]
102:43:52 Aldrin: en baisse de 1 1/2. Ralenti là. 270.
[Jusqu'en août 2005, j'ai attribué le ‘270' à
Neil.
Toutefois, Danny Ross Lunsford souligne que tant de la qualité de la
voix et le contexte, il est presque certain que Buzz l'a dit.]
102:43:58 Armstrong : O.K., comment est le carburant?
102:44:00 Aldrin: Huit pour cent.
[L'énoncé de Buzz à 102:44:00 a toujours sonné
pour moi
comme «Descends là», au lieu de son «ralentit là» à 102:43:52.
Toutefois, Lunsford suggère que les mots réels sont «Huit pour
cent», qui ont plus de sens dans ce contexte. Plus précisément,
Neil vient de demander une lecture de carburant et Buzz aurait été prêt
à lui en donner une. En effet, il est fort peu probable que Buzz
n'aurait pas fait cela.]
102:44:02 Armstrong (à bord): O.K., voici un. .. On dirait
un
bon endroit ici.
[Avec sa vitesse vers l'avant maintenant abaissé à
environ 20 pieds par seconde et le LM approchant d'une bonne zone
d'atterrissage, Neil réduit rapidement le tangage du LM à 6 degrés et a
commencé la descente finale.]
102:44:04 Aldrin: J'ai de l'ombre là-bas.
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 – «J'aurais
estimé
(à partir de la transcription) avoir appelé cette affaire d'ombre à
environ 260 pieds, et c'était certainement large à ce point. Je vous
aurais dit que, à 260 pieds, l'ombre n'aurait pas été apparente, mais
ce n'était pas le cas. Je pouvais dire que nous avions notre train
sorti et que nous avions notre étage de remonté et de descente. Si
j'avais regardé plus tôt, je suis sûr que j'aurais pu voir quelque
chose identifié comme une ombre à 400 pieds, peut-être plus haut, je ne
sais pas. Mais de toute façon, à cette altitude, c'était accessible.
Comme le sol s'atténue (c'est que, il y a de la poussière soufflée à
partir du dessous du véhicule spatial), l'ombre peut être d'une
certaine aide. Mais bien sûr, il faut que vous l'ayez devant la
fenêtre.»]
[Tel que Neil l’a décrit pendant le Compte Rendu
Technique (extrait
ci-dessous),
durant les étapes finales de l’approche, Neil volait le LM tourné à
environ 13 degrés vers la gauche et, à cause de la structure du
vaisseau spatial au-dessus de l’écoutille, l’ombre n’était pas dans son
champ de vision.]
102:44:07 Aldrin: 250 (pieds d'altitude), en baisse à 2
1/2, 19
en avant. (Pause)
102:44:13 Aldrin: Altitude (et) témoin de vitesses
(allumé).
[Ce témoin indique que l'ordinateur n'obtient pas
de
bonnes données du radar. Paul Fjeld ajoute : «Le radar a perdu le
contact de la surface deux fois après que Neil ait pris le contrôle
manuel : une première fois près d'une minute après le P66 pendant
20 secondes, puis pendant quelques secondes à environ 40 secondes avant
l'atterrissage.»]
102:44:16 Aldrin : en baisse de 3 1/2, 220 pieds, 13
en
avant. (Pause)
[L'enregistrement de bord pour le reste de
l'atterrissage peut être disponible sur le
site de Mike Smithwick. Accéder à "on board clip" en cliquant sur
le ">" jaune pour Day 5 - Landing. "On board" est le point 3 qui est
affiché sur le menu. Le clip commence à 102:31:49.]
102:44:23 Aldrin: 11 en avant. Descendant doucement.
102:44:25 Armstrong (à bord):
allons
être juste au-dessus de ce cratère.
[Le cratère que Neil mentionne est d'environ 60
mètres à l'est de l'endroit où il va atterrir et est connu sous le
nom de Cratère Little West.]
102:44:24 Aldrin: 200 pieds, en baisse de 4 1/2.
102:44:26 Aldrin: en baisse de 5 1/2.
102:44:29 Armstrong (à bord): j'ai un bon endroit
(brouillage).
102:44:31 Aldrin: 160 pieds, en baisse de 6 1/2.
102:44:33 Aldrin: En baisse de 5 1/2, 9 en avant. Tu
regardes
très bien.
102:44:40 Aldrin: 120 pieds.
102:44:45 Aldrin: 100 pieds, en baisse de 3 1/2, 9 en
avant.
Cinq pour cent (carburant restant). Lampe témoin de quantité.
[Fjeld - «La lampe témoin de quantité, enclenchée
à
102:44:31, indiquait qu'il restait 5,6% de la charge original de
propergol. Cette étape a commencé un compte à rebours de 94 secondes à
un appel au carburant ‘ Bingo', qui signifiait ‘ atterrir dans 20
secondes ou interrompre'. Donc, si le décompte arrive à zéro, Neil
aurait 20 secondes pour atterrir s'il pense qu'il peut descendre à
temps. Sinon, il devra interrompre immédiatement. Si vous êtes à 50
pieds jusqu'à l'appel «bingo» du carburant avec tous les
taux horizontaux annulés et descendant vers un bon emplacement, vous
pourriez certainement continuer l'atterrissage. Avec votre taux
horizontal annulé à 70-100 pieds, il serait risqué d'atterrir -
peut-être en vous donnant un atterrissage à la limite de charge pour le
train d'atterrissage. À plus de 100 pieds, tu enfonces le bouton
interrompre, dit au revoir à la Lune, et tu le regrettes le reste de ta
vie!»]
[Lampe témoin de quantité de descente - étiquetée ‘ DES
QTY ' -
est l'un d'un groupe de vingt lampes d'avertissement ( 94k ) localisées au haut du panneau 1, qui est à la
droite de la fenêtre du CDR(Commandant). Dans un échange de courriels
en 2006, Frank O'Brien a indiqué que ces lampes d'avertissement étaient
ambres sur les simulateurs au musée ‘Cradle of Aviation'; Ed Mitchell a
confirmé qu'elles étaient ambres sur les LM de vol, et Dave Scott a
ajouté: «Probablement-ambres, Rouge était pour ‘urgences'. Nous
avons passé beaucoup de temps avec les entrepreneurs pour définir la
couleur, le titre, et l'emplacement des lampes témoin de contrôle et
d'urgence.»]
102:44:54 Aldrin: O.K. 75 pieds. Et ça se présente bien.
En
baisse d'un demi, 6 en avant.
102:45:02 Duke: 60 secondes (de
carburant restant avant l'appel ‘ Bingo').
[L'accompagnement de l'extrait du film de 16mm (4.0Mo)
par Gerald Megason couvre les quarante dernières secondes de la
descente. L'appareil a été installé dans la fenêtre de Buzz et, lorsque
l'extrait commence, le cratère Little West est visible au bas de la
fenêtre.]
102:45:04 Aldrin: (Vitesse) lumière allumée.
[Fjeld – «Ceci est le résultat d'une
deuxième
brève perte du radar.»]
102:45:08 Fjeld – «Ceci est le résultat d'une
deuxième
brève perte du radar.»
[Neil veut aller vers l'avant, comme il atterrit,
de
sorte qu'il veut être certain de ne pas reculer dans un trou oublié ou
inaperçu derrière lui.]
102:45:17 Aldrin : 40 pieds, en
baisse de 2 1/2. Soulevons un peu de poussière.
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 –
«J'ai
d'abord remarqué que nous avions, en effet, déplacé de la poussière à
la surface quand nous étions à un peu moins de 100 pieds; nous avons
commencé à obtenir un film transparent de poussière en mouvement qui
obscurcissait un peu la visibilité. Plus nous descendions, plus la
visibilité diminuait. Je ne pense pas que l'évaluation de l'altitude
(visuelle) a été gravement affectée par ce soulèvement de poussière;
mais la chose qui a été source de confusion pour moi, fut qu'il était
difficile de déterminer ce que votre vitesse de fin de trajectoire et
latérale était, parce que vous voyiez beaucoup de poussière en
mouvement et il a fallu regarder à travers et fixer les roches
stationnaires pour baser vos décisions de vitesse de translation sur
cela. J'ai trouvé cela très difficile. J'ai passé plus de temps à
essayer d'arrêter la vitesse de translation que je croyais nécessaire.
»]
102:45:21 Aldrin: 30 pieds, en baisse de 2 1/2.
(Brouillage)
ombre.
[Ce que Buzz dit ici est parfois transcrit comme
‘ombre
légère' que j'ai récemment écoutée, une fois encore, la bande des
Affaires publiques et la bande- à bord, et je ne me sens pas à l'aise
de prendre une décision, principalement parce que la transmission est
déformée et partiellement coupée. Buzz a vu pour la première fois
l'ombre du LM quand il a regardé à l'extérieur à 102:44:04, ce qui
ajoute à mon malaise face à la transcription habituelle. En 2006, j'ai
écouté l'enregistrement HSK disponible sur internet 1 de Goldstone et
je ne suis toujours pas en mesure de prendre une décision.]
[Fjeld – «Peut-être Buzz a dit «ombre légère
»,
mais se référait à la pointe désormais floue de l'ombre tracée sur la
couche de poussière.»]
[David Harland suggère une transcription de la «grande
ombre
», mais je ne crois pas qu'il soit possible de tirer nettement celui-ci
hors du bruit.]
102:45:25 Aldrin : 4 en avant. 4 en avant. Dérivons
un peu
vers la droite. 20 pieds, en baisse de un demi.
102:45:31 Duke: 30 secondes (jusqu'à l'appel ‘Bingo').
102:45:32 Aldrin: Dérivons vers
l'avant
juste un petit peu; c'est bien. (Brouillage) (Pause)
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Comme
nous
arrivions en bas de 30 pieds ou quelque, j'avais choisi la zone finale
d'atterrissage. Pour quelconque raison dont je ne suis pas certain,
nous commencions à prendre une vitesse de translation à gauche et une
vitesse arrière. C'est la chose que je ne voulais certainement pas
faire, parce que vous n'aimez pas aller vers l'arrière, incapable de
voir où vous allez. Alors, j'ai arrêté ce taux vers l'arrière
possiblement avec quelques mouvements de commande spasmodiques, mais je
n'ai pas pu arrêter le taux de translation de gauche. Comme nous
approchions le sol, j'avais encore un taux de translation à gauche qui
me faisait hésiter à éteindre le moteur, alors que j'avais encore ce
taux. J'étais également réticent à ralentir mon taux de descente plus
qu'il ne l'était, ou d'arrêter (la descente), parce que nous étions
près de manquer de carburant. Nous étions près de notre limite
d'interrompre.»]
[Armstrong - «Je suppose que, à cette altitude, manquer
de
carburant n'était pas de grande importance. Parce que nous l'aurions
sans doute laissé tout simplement arrêter, et le laisser
descendre.»]
[Fjeld - Fjeld – «Un arrêt de moteur à n'importe
quelle
hauteur de plus de 10 pieds aurait produit un atterrissage plus fort
que le train d'atterrissage a été conçu pour résister.»]
[Plus de commentaires sur les vitesses de translation
suivent
l'atterrissage.]
102:45:40 Aldrin: Témoin Contact.
[Au moins, une des sondes attachées à trois des
pieds
d'atterrissage a touché la surface. Chacune d'elle mesure 67 pouces
(1,73 mètre) de long. La jambe de l'échelle n'a pas de sonde. Buzz a
fait cet appel à 20:17:40 GMT / UTC le 20 juillet 1969.]
[Aldrin - «Nous avons demandé qu'ils les
enlèvent.»]
[Collaborateur du Journal, Harald Kucharek note que la
photo
d'Apollo 11 S69-32396, prise le 4 avril 1969, montre Eagle avec
une sonde attachée au pied d'atterrissage plus-Z. Ceci indique que la sonde a été retirée après
cette date. L'attache de la sonde est mise en évidence dans un detail.]
[Photo d'Apollo 11 AS11-40-5921
montre la région sous l'étage de descente. Un sillon fait par la sonde
attachée au pied d'atterrissage (sud) moins-Y est directement sous la cloche du moteur, une
démonstration graphique que le vaisseau spatial a dérivé vers la gauche
pendant les dernières secondes.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 – «Nous
avons
continué à nous poser avec une légère translation à gauche. Je n'ai pas
pu déterminer avec précision (le moment) de l'atterrissage. Buzz a
appelé contact lunaire, mais je n'ai jamais vu les lumières témoins de
contact lunaire.»]
[Aldrin, Compte rendu technique, 1969 - «J'ai appelé le
témoin
de contact.»]
[Armstrong, Compte rendu technique, 1969 – «Je suis
sûr
que tu l'as fait, mais je ne l'ai pas entendu, et je ne l'ai pas
vu.»]
102:45:43 Armstrong (à bord): Coupé.
102:45:44 Aldrin : O.K.
Moteur
arrêté.
[Neil avait prévu couper le moteur quand la
lumière
contact s'est allumée, mais n'a pas réussi à le faire.]
[Armstrong, Compte rendu technique, 1969 - «J'ai entendu
Buzz
dire quelque chose à propos de contact, et j'ai bondi pour mettre le
moteur en position arrêt, mais je ne sais vraiment pas... si le signal
d'arrêt du moteur était avant le contact des (pieds). Peu importe la
cause, l'arrêt du moteur n'était pas très haut au-dessus de la surface.
»]
[Armstrong – «Nous avions actuellement le moteur en
marche
jusqu'à l'atterrissage. Non pas parce que cela était nécessairement
intentionnel. C'était un atterrissage très en douceur. Il a été
difficile de dire lorsque nous avons touché.»]
[Aldrin - «Vous ne le décririez pas comme ‘ une pierre'
(comme
dans,' laisser tomber comme une pierre'). C'était une sensation
d'affaissement.»]
[Pour d'autres équipages, coupés ‘dans les airs' (qui
signifie
‘avant la prise de contact'), ils ont eu une dure secousse lorsqu'ils
ont frappé.]
[Aldrin - (blaguant) «Eh bien, ils ne
voulaient pas
sauter plus loin sur l'échelle.»]
[Les lecteurs conviennent de noter que, bien que la Lune
n'ait
pas d'atmosphère, de nombreux astronautes utilisaient l'expression
comme «dans les airs» pour signifier «hors sol»
et, à bien y penser, j'ai décidé de suivre leur expression..]
[Armstrong, Compte rendu technique, 1969 - «
L'atterrissage par
lui-même a été relativement doux, il n'y a pas eu tendance à basculer
que j'ai pu sentir. Je me suis juste posé comme un hélicoptère au sol,
et ai atterrit.»]
[Sur une note finale au sujet de l'arrêt du moteur, Ken
Glover
attire l'attention sur les faits suivants d'une entrevue faite avec
Neil le 19 septembre 2001 par les historiens Stephen Ambrose et Douglas
Brinkley au centre Johnson de la NASA.]
[Brinkley: «Y'a-t-il quoi que ce soit au
sujet de
votre marche sur la Lune et la collecte de roches et tout ce qui vous a
surpris à l'époque où vous étiez sur la Lune, comme : ‘ je ne
m'attendais pas à rencontrer ceci', ou : ‘je ne m'attendais pas
que ça ressemble à cela?' Aussi y compris la vue de l'ensemble de
l'espace de la Lune doit avoir été toute une expérience
incroyable.»]
[Armstrong: «J'ai été surpris par un certain
nombre de
choses, et je ne suis pas sûr de tous (je peux) me les rappeler à
présent. J'ai été surpris par la proximité apparente de l'horizon. J'ai
été surpris par la trajectoire de la poussière que vous repoussez avec
votre botte, et j'ai été surpris que, même si la logique me l'avait dit
qu'il ne devrait pas y en avoir, il n'y avait pas de poussière quand
vous donniez un coup de pied. Vous n'avez jamais de nuage de poussière
là-bas. C'est le résultat d'avoir une atmosphère, et quand vous n'avez
pas d'atmosphère, vous n'avez pas de nuage de poussière.»]
[«J'ai été absolument stupéfait lorsque j'ai coupé le
moteur-fusée et que les particules qui allaient en radiale de tous les
sens du dessous du moteur sont tombées tout au loin à l'horizon, et
quand j'ai coupé le moteur, elles ont juste filé à toute vitesse
au-dessus de l'horizon et disparues instantanément, vous savez, comme
si tout s'était arrêté pour une semaine. Cela était remarquable. Je
n'avais jamais vu cela. Je n'avais jamais vu quelque chose comme cela.
Et la logique dit, oui, c'est la façon dont cela doit être là, mais je
n'avais pas pensé à cela et j'ai été surpris.»]
102:45:45 Aldrin: ACA déverrouillé.
102:45:46 Armstrong: déverrouillé. Auto.
[Armstrong, d'une lettre de 1996 –
«L'assemblage
du contrôle d'attitude [ACA] était le levier de commande. Il avait des
potentiomètres ou des transducteurs, ou quelque chose de similaire,
pour fournir une donnée proportionnelle de la position du levier. La
donnée est allée au LGC (au guidage du LM de l'ordinateur) pour
ordonner les jets RCS de faire feu. «Déverrouillé»
signifie simplement que le levier a été remué de sa position centrale.
C'était un verrouillage recentré à ressort comme le contrôle des
clignotants de votre voiture.»]
[Fjeld – «Parce que le pilote automatique numérique
(DAP)
était sur Attitude Attente, il mettait à feu les jets effrénés à
l'atterrissage pour maintenir l'attitude préatterrissage. En secouant
l'ACA, une nouvelle attitude de référence était envoyée au DAP.
Puisqu'ils ne bougeaient plus, il n'y avait plus besoin de mettre à feu
les jets pour maintenir une nouvelle attitude. Peu de temps après, le
DAP était mis en programme P68 de confirmation d'atterrissage.»]
102:45:47 Aldrin: Mode Contrôle,
chacun
sur Auto. Moteur de descente commande hors circuit, fermé. Armement
moteur, fermé. 413 est mis.
[«413» est une adresse AGS et a été un sujet
d'intérêt
considérable pour les collaborateurs du Journal Hein Marv et Frank
O'Brien. Frank fournit la description suivante.]
[O'Brien – «(L'AGS est) une machine merveilleuse.
Si vous
avez fait toute sorte de travail sur un ordinateur qui a un commutateur
de registre et d'affichage (tel un IMSAI, ALTAIR ou l'un de mes
favoris, le KIM-1), vous seriez à l'aise avec l'AGS.»]
[«La façon dont l'AGS fonctionnait, est que vous aviez
une
adresse et un affichage de données, un clavier de 0-9, une touche
-Annuler-, plus + / -, -Entrer- et -Lecture-. C'est tout. L'ultime dans
les simples interfaces ! L'AGS s'opérait en appuyant sur
-Annuler-, puis sur une adresse mémoire. Sur un affichage de 5
caractères octaux, vous obteniez ce qui était emmagasiné à cet endroit.
Pour le changer, vous tapiez un + / -, suivi de 5 caractères. En
pressant -Entrer-, la valeur s'enregistre directement dans la mémoire.
Ce que vous entendez est l'article de vérification inscrit à :
413+ 10000. La séquence de touche est Annuler, 413, Entrer, +10000,
Entrer.»]
[«L'adresse 413 contient une variable qui indique
que le
LM a atterri – alors, n'importe quel abandon sera de la surface- donc
n'importe lequel dira à l'AGS de sauvegarder les informations
d'attitude des gyroscopes. Ces gyroscopes étaient de ‘types attachés',
ce qui signifie qu'ils avaient une orientation fixe par rapport au bâti
du LM. Ils avaient également la fâcheuse habitude de dériver un peu.
Alors, dès qu'ils ont atterri, l'AGS était, si vous voulez,
‘verrouillé', à l'attitude du LM auquel il était. Si le PGNS flanchait-
et c'était le PGNS qui orientait et réalignait l'AGS - au moins, ils
auraient eu des informations approximatives d'attitude pour
l'abandon.»]
102:45:57 Duke: Nous vous notons ici, Eagle.
102:45:58 Armstrong (à bord): Armement moteur est
fermé.
(Pause) Houston, ici Tranquility
Base. Eagle s'est posé.
102:46:06 Duke: (momentanément sans voix) Roger, Twan
... (Se
reprenant) Tranquility. Nous vous notons ici. Vous avez un tas de gars
sur le point de virer bleu. Nous reprenons notre souffle. Merci
beaucoup.
102:46:16 Aldrin: Je vous remercie.
[Il est facile de comprendre comment Charlie est
momentanément sans voix quand Neil annonce l'atterrissage. Ce n'était
pas seulement l'excitation et le tressaillement de ce qu'ils venaient
tous d'accomplir, mais aussi, après la concentration intense des
dernières minutes, le changement soudain de l'indicatif d'appel de
‘Eagle' à ‘Tranquility'.]
[Après avoir écouté à plusieurs reprises les bandes, un
collaborateur du Journal Ian Graham Clapp demande si c'était vraiment
Buzz, pas Neil, qui a remercié Charlie. Pour moi, la cadence et
l'inflexion font en sorte que ça sonne plus comme Buzz pour moi. En
plus, je pense que cela aurait été plus caractéristique de Buzz à
répondre si rapidement. Néanmoins, les transmissions courtes comme
celles-ci sont souvent des décisions difficiles.theless, short
transmissions like this one are often tough calls.]
102:46:18 Duke: Vous paraissez bien ici.
102:46:23 Armstrong: O.K. (à
Buzz)
allons-y avec ça. (à Houston) O.K. Nous allons être occupés pendant un
instant.
[Ils vont maintenant se préparer pour un décollage
immédiat, au cas où , à titre d'exemple, ils auraient endommagé un
réservoir de carburant de montée à l'atterrissage.]
[Aldrin – «Ouais, il y a de ces choses qui
pourraient
arriver.»]
[Armstrong – «Nerveu.. (sement).»]
[Aldrin – «Ouais, «nerveux» est un bon mot.
Parce
qu'il y a des moments d'interruption discontinue auxquels vous essayez
d'adhérer si vous voyez quelque chose coulé, quelque chose
d'anormal.»]
[Armstrong - «Comme, par exemple, si un pied
d'atterrissage commence à s'enfoncer dans le sol et vous perdez de la
stabilité. Ou vous avez un problème de pression dans un réservoir de
carburant, ou quelque chose qui nous amènerait à devoir quitter
rapidement.»]
[Suite à notre révision de l'atterrissage, j'ai demandé à
Neil
à propos de l'utilité du Véhicule d'Entraînement pour Atterrissage
Lunaire (LLTV) et son prédécesseur similaire, le Véhicule Exploratoire
pour Atterrissage Lunaire(LLRV). Ces engins volants (montrés ici avec le
pilote d'essai Joe Walker aux commandes) ont été construits pour la
NASA par Bell Aerosystems, Buffalo, NY et avaient un turboréacteur
General
Electric
CF-700-2V monté vers le bas, de sorte que, en
réalité, il enlevait 5/6ième du poids du véhicule. Selon le
collaborateur du journal Ed Hengeveld, «La sustentation du
sixième du poids restant au LLTV était fournie par deux fusées à
hydrogène/peroxyde de 2250 Newtons.» Comme pour le moteur du LM,
ces moteurs de sustentation peuvent être braqués. Le
véhicule avait aussi des ensembles de propulseurs. Un atterrissage en
LLTV n'était pas une réplique exacte d'un atterrissage sur la Lune avec
le LM, mais les deux véhicules partageaient plusieurs performances
similaires. Deux LLRVs et trois LLTVs ont été construits et trois
se sont écrasés lors d'essais en vol et en formation. Tous les pilotes
- dont Neil dans les trois premiers accidents - se sont éjectés en
toute sécurité. Voir également la discussion de Gene Cernan sur le LLTV
à 113:43:49 dans le Journal d'Apollo 17.]
[Depuis août 2004, le dernier
LLTV était en montre dans le hall du bâtiment 2 au Johnson de la
NASA. John Osborn a fourni un vaste ensemble de photos.]
[Armstrong - «Je dirais qu'heureusement le module
lunaire
volait mieux que le LLTV. Toutefois, il s'agissait d'une simulation
acceptable du module lunaire, et c'était le mieux que nous avions. Le Simulateur
du
Module
Lunaire (fixe) pour la mission au complet travaillait
très bien, mais les situations réelles fournies en vol par le LLTV
fournissaient une réalité qui est difficile à reproduire sur un
simulateur à base fixe.»]
[Également utilisé en formation et pour le développement
des
systèmes d'atterrissage, était le Lunar Landing Research Facility
-LLRF- (Installation de Recherche pour Atterrissage Lunaire)- présenté
ici avec Neil, debout en face de la maquette du LM.
L'installation se composait d'un grand portique qui permettait à une
maquette du LM suspendue à un câble à être déplacé vers l'avant et vers
le bas - ou en haut et en arrière - en réponse aux commandes du pilote.
La figure
se compose d'un ensemble d'expositions multiples montrant l'arrivée de
la maquette pour un atterrissage. Deux images extraites par Ken Glover
du film d'un exercice d'entraînement à la fin de juin 1969
montrent les vues de l'arrière et du côté du véhicule s'approchant de l'atterrissage.
Notez que les ‘cratères' ont été peints à plat sur le tarmac. Buzz
a ‘volé ' le LLRF les 27 et 28 juin; Neil le 30 juin.]
[En réponse à une question en 1997, sur son expérience
avec le
LLRF, le commandant d'Apollo 15, Dave Scott nous dit ce qui suit: «Ah
oui, le LLRF- quelle expérience! Le LLRF était en effet une grande
structure érigée à Langley (Centre de Recherche) qui fonctionnait de
manière telle que vous le mentionnez. Il était destiné à fournir une
formation de type LLTV sans risque et coût - même s'il a dû coûter un
paquet! Cependant, il a effectivement été très peu utilisé par rapport
au LLTV pour plusieurs raisons. Je l'ai essayé à plusieurs reprises et
l'ai trouvé de formation négative, quoique bien intentionné. Le
principal problème pour moi a été le délai de réponse aux ordres des
commandes. Même s'il avait des boucles d'alimentation d'avancement et
certains modes de contrôle sophistiqués pour l'époque, le système ne
pouvait tout simplement pas compenser pour un véhicule balançant à un
câble. Ainsi, les systèmes à très court délai, dans une dynamique de
boucle très serrée, ont été juste assez pour confondre la réponse de
l'homme - qui, pour le type de vol en LLTV-était probablement de
l'ordre de 0,2 à 0,5 seconde entre l'entrée et la réaction attendue.
C'était une plate-forme très impressionnante à voir! Il devrait y avoir
une quantité raisonnable de documentation sur le LLRF dans les dossiers
de Langley, et quelques-uns des vieux de la vieille doivent avoir de
bonnes histoires. C'était très important pour Langley (comme un certain
nombre d'activités de support d'Apollo, tel que l'amarrage), et la
structure peut même être encore là! »]
[Neil a fourni quelques commentaires sur le LLRF.
Voir
également
ses commentaires sur les moteurs du LM durant un panel
de discussion au Symposium Naval de l'Aéronautique de 1997.]
[Nous passons maintenant aux discussions sur le
simulateur
stationnaire intérieur qui a été utilisé par les équipages comme
principal outil de formation.]
[Aldrin - «Le simulateur
de
LM (stationnaire) était excellent pour sa fidélité de
reproduction. À titre d'exemple, nous avions les codes d'ordinateur
réels. De toute évidence, il s'agissait d'une simulation et les données
que l'ordinateur de bord utilisait, devaient être générées quelque
part; mais au lieu que celles-ci soient générées dans le simulateur,
elles étaient faites à l'extérieur. Ça été un véritable test des
systèmes. Celui qui a pris les décisions de faire cela à très bien
fait. Ils font cela probablement de plus en plus avec des simulateurs
maintenant. Le niveau de détail dans les simulateurs
du
LM
et du module de commande d'Apollo était incontestablement un
travail de pionnier qui a contribué, de manière significative, à
l'efficacité des simulateurs de vol et qui a été, par la suite, pour
d'autres simulateurs de situation.»]
[Armstrong - «C'était extraordinaire pour son
époque, et
les simulateurs d'avions commerciaux en ont sans doute bénéficié en
dupliquant les meilleures parties.»]
[Aldrin - «Certes, la représentation visuelle et,
bien
sûr, l'activation d'instrument.»]
[Armstrong - «Ce que le LLTV vous donnait n'était
pas
tant la sensation de votre derrière sur le siège, comme de percevoir le
vrai monde. (Ricanant) cela et le fait que, si vous faites une erreur,
vous ne pouvez pas frapper le bouton de réinitialisation.»]
[Aldrin - «Je pense que c'est important de
souligner
l'évolution des capacités pour accomplir la mission. La grande
différence que je voudrais souligner entre notre mission et les
dernières, c'est qu'ils ont eu beaucoup plus de facilité
d'atterrissage. Ils pouvaient laisser l'ordinateur faire beaucoup de
stabilisation tandis que nous avions à faire beaucoup manuellement. Une
fois que nous avions repris manuellement à 500 pieds - ce que nous
avions prévu faire de toute manière - il n'y avait aucune façon que
nous pouvions nous en remettre à l'ordinateur. Peu importe ce que nous
avions comme attitude, il tiendrait. S'il y a accumulation de dérive,
cela va s'aggraver progressivement à moins que vous fassiez quelque
chose pour le contrer. Sur les systèmes ultérieurs, ils ont fermé le
circuit sur cela afin que, si vous lâchiez la manette de contrôle,
l'ordinateur annule la translation. Cela a fait en sorte que la
descente pour les missions subséquentes soit beaucoup plus facile à
faire - et le fait qu'ils ne le faisaient pas pour la première fois.»]
[Fjeld - «Les équipages d'après n'ont jamais
utilisé ce
mode Auto. Ils ont tous dû se battre avec les commandes comme Neil a
fait, sauf qu'ils avaient son expérience en référence: ils se sont
assurés qu'ils pouvaient voir l'ombre et qu'ils étaient bien plein en
carburant.»]
[Aldrin - «Je pense qu'il est important, historiquement,
de
conserver à l'esprit certaines de ces différences (entre les missions).
Parfois, quand les chaînes de télévision font une émission
d'anniversaire, ils accentuent la tension. Ils enlèvent toujours
environ 5 secondes de la quantité de carburant qui vous reste, et ils
ne mettent jamais en perspective la quantité de carburant que les
autres vols avaient. Ils ne sont pas intéressés par cela et je pense
que cela devrait être inclus.»]
[Les lecteurs noteront, toutefois, que la fréquence
cardiaque
de Neil à l'atterrissage était de 150 battements par minute, le plus
élevé de tous les Commandants. Le besoin d'éviter le cratère Little
West a probablement été un facteur contributif, bien que l'événement du
moment ait sans aucun doute joué un rôle.Voir la discussion à 103:25:37. En réponse à une question en 2002, Neil se
souvient que son rythme cardiaque au repos «était d'environ 60».]
102:46:25 Aldrin: Matrice armée, ouverte. Prends soin de
l'évent
de descente.
102:46:xx Armstrong (à bord): armé la matrice à venir.
102:46:xx Aldrin (à bord): Je vais vérifier la pression.
102:46:xx Armstrong (à bord): O.K. (pause) (Pause)
102:46:38 Aldrin :
Atterrissage
très en douceur. (Pause)
102:46:xx Armstrong (à bord): Je n'ai pas entendu ça
(brouillage)
102:46:xx Aldrin (à bord): (brouillage) et comburant.
102:46:xx Armstrong (à bord): Les deux (brouillage)
évents.
[Aldrin, from the 1969 Technical Debrief - «Nous
avons
dérivé un peu vers la droite, puis, je crois, juste avant le touché,
nous avons dévié à gauche.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 – «Je pense que
j'ai
probablement manœuvré un peu trop latéralement. J'ai été quelque peu
confus en ce sens que je ne peux pas vraiment déterminer ce que mes
vitesses latérales ont été en raison de l'obscurcissement de la surface
par la poussière. Je pouvais voir des roches et des cratères à travers
cette poussière dissipée. Mon intention était d'essayer de prendre un
point d'atterrissage avant le repère de 100 pieds, puis choisir une
zone juste au-delà de telle sorte que je pourrais garder mes yeux sur
celle-ci tout au long de la descente et de l'atterrissage final. En
effet, je ne regardais pas sur le lieu (où ) que j'allais
atterrir ; je regardais à un endroit juste en face, au-delà de
celui-ci. Cela a fonctionné assez bien, mais j'ai été surpris de voir
que j'ai eu autant de problèmes que d'avoir eu à déterminer les
vitesses de translation. Je ne pense pas avoir fait un très bon boulot
en volant le véhicule doucement dans cette période de temps. Je me
sentais un peu erratique.»]
[Fjeld - «Armstrong a fait environ quatre manœuvres
rapides en
piqué, trois d'entre elles totalisant environ 12 degrés en 2-3
secondes. Elles étaient bien en dedans de l'enveloppe du régime de
contrôle de la conception du LM, malgré ses excuses qu'elles étaient
‘spasmodiques'.»]
[Neil descendit à 100 pieds à environ 102:44:45 et a
atterri à
environ 102:45:40. Selon le rapport de mission,
«L'atterrissage à la surface est survenu à 102:45:39.9 avec
une vitesse avant négligeable, d'environ 2.1 pieds /sec. de la gauche
de l'équipage, et de 1.7 pied/sec. verticalement. Le taux de mouvement
transitoire (mouvement après que la première coupole a touché) est
survenu et indique que le train d'atterrissage droit et avant ont
touché presque simultanément, donnant un mouvement au véhicule de
roulis à gauche et un cabrage vers le haut. La vitesse latérale dirigée
à gauche a entraîné un léger lacet transitoire vers la droite au moment
du touché. Ces conditions au touché, obtenues à partir des taux
d'attitude et l'intégration des données d'accélération, ont été
vérifiées qualitativement par la position en arrêt des sondes de
détection de la surface lunaire, et l'accumulation montée autour du
bord des coupoles (photographiée par les astronautes lors de l'EVA).»]
[Le fait que la coupole droite avant a touché en premier
indique que Neil essaie toujours de corriger sa translation gauche et
donne un peu de mouvement vers l'avant.]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Je lui
fournissais
tout le temps des données. Je ne sais pas ce qu'il faisait avec, mais
c'était des données informatiques brutes.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 – «Les
données
informatiques semblaient être d'assez bonnes informations, et je dirais
que ma perception visuelle de l'altitude et le taux de l'altitude
n'étaient pas aussi bonnes que je pensais qu'elles allaient être. En
d'autres mots, j'ai été un peu plus dépendant de l'information
(d'ordinateur). Je pense que j'aurais probablement pu rendre une
décision satisfaisante du taux de l'altitude et l'altitude à l'œil
seul, mais ce n'était pas aussi bon que je pensais que cela allait
être; et je pense que c'est loin d'être aussi bon, comme c'est ici sur
Terre.»]
[Aldrin, Compte rendu technique, 1969 – «J'ai eu
l'impression d'entrevoir à l'extérieur que nous étions à l'altitude de
voir l'ombre. Peu de temps après, l'horizon tendait à être occulté par
une brume couleur tan. Ceci a semblé être juste une impression de
regarder vers le bas à un angle de 45 degrés. La profondeur de la
matière qui était déplacée semblait être peu profonde. En d'autres
mots, cela découlait le long de la surface, mais puisque les particules
se ramassaient et se déplaçaient le long de la surface, vous pouviez
voir de petites roches de protubérances se soulever à travers cela,
alors vous saviez que c'était solide là. Ce n'était pas obscurci à ce
point, mais il y avait une tendance à masquer votre capacité de
détecter le mouvement, car il y avait tellement de choses en mouvement
qui se déplaçaient. Il y avait ces quelques petites îles qui étaient
stationnaires. Si vous pouviez démêler tout cela et vous fixer sur
celles-ci, alors vous pouviez avoir l'impression d'être immobile. Mais
ceci était assez difficile à faire.»]
[Armstrong, Compte rendu technique, 1969 – «C'était un
peu
comme atterrir un avion quand il y a une couche réellement mince de
brouillard au sol, et vous pouvez voir ces choses à travers le
brouillard. Cependant, tout ce brouillard se déplaçait à grande
vitesse, lequel était un peu confondant. »]
[Aldrin, Compte rendu technique, 1969 – «J'aurais
pensé
que ce serait naturel – de regarder par la fenêtre de gauche et voir
cette (poussière) se déplacer de cette façon (à gauche) - que ça vous
donne l'impression de bouger vers la droite, et vous annihilez en
allant vers la gauche, c'est de cette façon que nous avons touché le
sol.»]
[Armstrong, Compte rendu technique,
1969 -
«Comme nous nous dirigions à gauche, nous avions un léger lacet vers
la gauche pour que je puisse avoir une bonne vue d'où nous allions. Je
pense que nous avions un lacet de 13 degrés à gauche, et, par conséquent,
l'ombre n'était pas visible pour moi, car il était derrière le panneau
(la fenêtre de Neil donne seulement une vue légèrement à droite et à
l'avant et d'environ 90 degrés vers la gauche), mais Buzz pouvait le
voir. Puis je l'ai vu dans les phases finales de la descente. J'ai vu
l'ombre apparaître, et c'était une très bonne silhouette du LM au
moment ou je l'ai vu. C'était probablement quelques centaines de pieds
en avant du LM à la surface. (L'ombre) est clairement un outil utile,
mais je n'ai pas pu l'observer très longtemps.»]
[Figure 5-13 du Rapport de la Mission
d’Apollo 11 montre l’attitude du LM (tangage, roulis et lacet) pendant
les six secondes avant l’atterrissage et les quatre secondes après. Au
début de cet intervalle, Neil avait le LM en lacet 15 degrés à gauche,
lequel a augmenté à 16 degrés pendant les deux dernières secondes avant
l’atterrissage, et a diminué à 13 degrés comme le LM s’est posé à la
surface.]
102:46:52 Aldrin: Ça regarde...(Pause)
102:47:03 Aldrin: O.K. On dirait que l'on purge le
comburant
maintenant.
[Armstrong - «Je me souviens qu'il y avait une
certaine
inquiétude qui a surgi dans les derniers jours avant le lancement. Une
préoccupation au sujet des systèmes de surpression du réservoir en
raison de l'environnement; (qui est), au réchauffement. Donc il y a eu
quelques changements de procédure qui ont été introduits - peut-être
pas des changements de procédures, mais des inquiétudes procédurales -
et c'est quelque chose que nous avons discuté dans les derniers jours
avant le lancement.»]
[La page Sur-1 de la Liste de Contrôle à la
Surface contient trois lignes écrites à la main concernant l'évent du
carburant et l'oxydant.]
[Armstrong - «Je me rappelle qu'il y avait un
nouvel
élément concernant les sources de chaleur qui pourraient avoir une
incidence sur ces réservoirs de propergol. Et ce fut de nouvelles
procédures qui ont été discutées, mais je ne me souviens pas de ces
détails.»]
[Fjeld - «L'ingénierie voulait avoir la pression
dans les
réservoirs ventilés de sorte que ça n'augmente pas, causant la rupture
de la paroi du réservoir et peut-être déversée du propergol sur
l'équipage pendant l'EVA.L'ingénierie a également voulu que l'équipage
ventile le réservoir très froid d'hélium supercritique. Tout cela s'est
traduit de manière à ce que l'hélium ventilé passe par l'échangeur de
chaleur, et le carburant emmagasiné là, a gelé et a bloqué la ligne de
carburant vers le moteur encore chaud. La pression a augmenté dans la
conduite de carburant pendant près d'une heure, tandis qu'au sol, on se
faisait du souci sur ce qui pourrait se produire. Finalement, quelque
chose a débloqué. Après le vol, l'évent de l'hélium a été
redessiné.»]
102:47:06 Duke : Roger, Eagle. Vous restez pour...
102:47:08 Aldrin: (Brouillage)
102:47:09 Duke: ...T1. Terminé. Eagle, vous restez pour
T1.
102:47:12 Armstrong: Roger. Compris, resté pour T1.
102:47:15 Duke: Roger. Et nous vous voyons ventilé le
Com
(burant)
102:47:20 Armstrong: Roger. (Longue pause)
102:47:36 Aldrin: Disjoncteur radar. (Longue pause)
[Houston a décidé, après un rapide coup d'œil aux
systèmes du LM, qu'un décollage immédiat ne sera pas nécessaire. Pour
les prochaines minutes, l'équipage continuera sa préparation à quitter,
si nécessaire, tandis que Houston prend un regard plus approfondi sur
les systèmes de l'engin spatial. En plus des autres occupations,
l'équipage est en train de dépressuriser le réservoir de comburant de
l'étage de descente.]
[Aldrin - «Penses-tu que les gars de la surface (la
science) savaient ce que les gars des systèmes allaient faire en termes
de purge?»]
[Armstrong - «Il y a une différence. Il s'agissait
d'un
problème de sécurité, dans l'esprit des gens à qui ça inquiétait. Et
cela a été la priorité sur la science.»]
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