En juin 2011, nous avons additionné un extrait vidéo préparé par Heiko Küffen d’une copie DVD de 2009 vidéo restaurer fournit par Colin Mackellar and the Tape Search Team. Les liens de l’extrait vidéo prérestauré ont été retirés de ce fichier texte, mais ont été réinstallés dans la Bibliothèque d’Images d’Apollo 11.
[À partir de novembre 1995, une astucieuse (et un peu risquée) histoire a été largement propagée sur le site web concernant une déclaration que Neil est censé avoir dite pendant l’EVA d’Apollo 11. À la suggestion de plusieurs lecteurs, laissez-moi affirmer que Neil n’a jamais dit «Bonne chance, Monsieur Gorsky» à n’importe quel moment durant la mission. En effet, le 28 novembre 1995, Neil a écrit au Journal de la Surface Lunaire d’Apollo (ALSJ), «Je comprends que ceci est une vielle blague d’au moins un an. La première fois que je l’aie entendu, c’est en Californie raconté par (un comédien) Buddy Hackett.»]
Extrait audio MP3 (56 min 38 sec; 52 Mo) à partir du réseau des Affaires Publiques commençant à environ 109:15:45.
109:15:45 Aldrin: O.K. prêt à descendre et a ramassé des roches de Lune?
109:15:47 Armstrong: Mon antenne (PLSS est sortie (Pause)
109:15:55 Armstrong: Maintenant nous sommes prêts à brancher le LEC ici. (Pause)
[Pendant la conférence de presse postmission, Neil fait allusion au (LEC) Convoyeur d’Équipement Lunaire à une «corde à linge de Brooklyn. » Dans un courriel de 2004, il fait allusion à une «Blanchisseuse irlandaise » et écrit, «L’idée du LEC provient d’une corde à linge sur poulies au dehors d’une fenêtre d’un appartement à New York. » Le LEC est une longue courroie en nylon avec un crochet à chaque bout de sorte qu’elle pourrait former une boucle continue. La courroie passe autour de la poulie qui est attachée à une garniture au plafond de la cabine et sort par l’écoutille et rejoint le Commandant à la surface. C’est un équipement qui pourrait être fixé à une garniture pour le transfert entre la cabine et la surface.]109:16:12 Aldrin: Très bien. Ça devrait descendre sans effort maintenant. Mets le sac de (rangement LEC) en haut dans ce sens. C’est égal. O.K, es-tu accroché à cela?[D’une collection au Musée de la ville de New York en 1939 le photographe Sid Grossman - montre des cordes à linge dans Harlem, NYC. Bien que pareilles cordes à linge n’étaient pas unique à Brooklyn ni à New York, elles étaient associées généralement à des quartiers d’immigrants pauvres et, parce que New York avait une grande population d’immigrants à partir de la grande migration irlandaise de 1840 et après, les cordes à linge qui suspendaient entre les bâtiments, faisait souvent pensé au caractère typique de la ville.]
[Une discussion détaillée du LEC avec photos est liée ici.]
[Ici, ils attachent un mousqueton à la bague d’attache sur la sangle de Neil au LEC. Une discussion complète est liée here.]
[D’après le volume final des procédures à la surface lunaire d’Apollo 11 à la page 40 Neil va «Passer dans l’écoutille (attaché au LEC) » tandis que Buzz va «Manipuler le LEC et l’utiliser comme sangle de sûreté. » Plus tard (page 41), lorsque Neil commence la période de Familiarisation Environnementale, il va «Détacher le LEC et temporairement le ranger sur la jambe du train (d’atterrissage) ou sur l’échelle.»]109:16:26 Armstrong: Hmm? (Pause) O.K. Maintenant nous avons besoin d’accrocher ceci…
109:16:30 Aldrin: Ouais. Déplace cela en haut là.
[Cela doit être encore en référence au LEC.]109:16:34 Armstrong: O.K. (Pause) Très bien. Ta visière...
109:16:49 Aldrin: Okay. O.K. ton dos est contre la bourse. (Pause) Très bien. Maintenant il est sur le dessus du DSKY. En avant et en haut; maintenant tu es dégagé. Un petit peu vers moi. (Pause) Directement vers le bas. À ta gauche un petit peu. Amplement d’espace. (Pause) très bien, tu es bien aligné. Vers moi un petit peu, vers le bas. O.K. Maintenant tu es dégagé. Tu attrapes la première charnière. (Brouillage).
109:17:26 Armstrong: Laquelle charnière?
[La bourse est un sac de rangement temporaire qui pend en avant de la cabine en dessous du panneau 5 à la gauche de l’écoutille. Afin de sortir, Neil s’est tourné pour faire face vers l’arrière gauche de la cabine et, principalement avec ses mains, s’est abaissé pour avoir ses pieds assez loin à travers l’écoutille pour qu’il puisse s’agenouiller sur le plancher de la cabine. Après s’être agenouillé et centré avec l’écoutille, il est sorti délicatement vers l’arrière, utilisant les instructions de Buzz pour passer son unité dorsale sous le panneau du DSKY (display and keyboard) au-dessus de l’écoutille. Devant lui, il y a une différence de dix-huit pouces - appelé le marchepied - du plancher de la cabine à la plateforme qui entoure le Couvercle du Moteur de Montée. Le besoin d’éviter de heurter sa tête et d’érafler sa visière est d’autres contraintes à ses mouvements.]109:17:29 Aldrin: Très bien. Déplace...Vers ton...bouge vers la gauche. O.K. Maintenant tu es dégagé. Tu es aligné avec le palier. Place ton pied gauche vers la droite un petit peu. O.K. C’est bien. Bouge vers la gauche. Bien. (Pause)[Les seules charnières qui me viennent en mémoire sont les deux charnières sur le côté de Buzz. Comme nous pouvons le voir à partir des vues de l’inestimable “LM Virtuel” de Scott Sullivan, les charnières sont entièrement à l’intérieure de la cabine. Ce qui a pu arriver est que le pied gauche de Neil a pu se prendre entre l’espace du rebord de la charnière et l’écoutille et la surface de l’ouverture ou l’écoutille s’assoie lorsqu’elle est fermée. Voir le laquelle AS11-40-5862, laquelle est la première photo de Neil de la sortie de Buzz.
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Je suppose que la chose la plus importante ici en rapport avec la sortie par l’écoutille et le travail sur l’échelle et le palier de sortie est que le travail de nos simulations dans le réservoir et dans l’avion (un sixième de g) a été des simulations raisonnablement précises. Elles étaient précises pour apprendre notre travail et nous n’avons pas eu de grandes surprises dans ce domaine. Les choses que nous avons apprises à propos du positionnement du corps sont, courber le dos, l’espace requis, et une personne aidant l’autre et ainsi de suite et travailler comme en temps réel. Ils n’y avaient pas de difficultés pour bouger dans l’écoutille ou avec la stabilité sur le palier.»]109:17:54 Armstrong: O.K. maintenant je vais vérifier ici la rentrée. (Pause)[La photo d’entraînement S69-39269 montre Buzz dans un avion KC-135 avec un modèle de l’écoutille et le palier de sortie à l’arrière plan..]
[Armstrong - «Je suis à la bonne position (sur le palier de sortie) et maintenant je vais devoir retourner, pour une vérification, peut-être, juste pour le dégagement avec l’écoutille. C’est ce que je pense que c’est.»]109:18:05 Aldrin: O.K. tu n’es pas très droit. Bouge vers la...bouge à la droite un peu. Maintenant tu es centré.[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Après m’être rendu sur le palier de sortie, je suis revenu en dedans du LM et suis allé vers la bordure Z-27, faite en sorte que c’était comme prévu, et ce l’était.»]
[La déclaration de Neil qu’il est «allé vers la bordure Z-27» est en référence avec sa tête assez haute pour éviter la cloison plus Z-27 qui sépare le devant de la cabine avec l’arrière, juste à l’avant du couvercle du moteur de remontée. Une fois qu’il fait cela, il peut se mettre sur ses genoux et se relever. La - cloison plus Z-27- est aussi la paroi frontale de ce qu’on appelle le marchepied.]
109:18:14 Armstrong: O.K. c’est très bien.
109:18:15 Aldrin: C’est bien. Tu as amplement d’espace à ta gauche. C’est un peu près sur la (brouillage).
109:18:28 Armstrong: Comment je m’en tire?
109:18:29 Aldrin: Tu t’en tires très bien. (Longue pause)
109:18:51 Aldrin: O.K. (Veux) tu ce sac?
109:18:53 Armstrong: Ouais. (Pause) je l’ai. (Longue pause)
[Neil prend le sac de délestage qui contient les sacs de nourritures vides et autres choses qu’ils n’ont plus de besoin et ne veulent pas utiliser du carburant pour le ramener sur orbite. Après avoir pris de Buzz le sac de délestage, il le jette à la surface et plus tard, il va le repousser sous l’étage de descente pour l’enlever du chemin.]109:19:16 Armstrong: O.K. Houston, je suis sur le palier de sortie.
109:19:20 McCandless: Roger, Neil. (Longue pause)
109:19:36 Aldrin: O.K. attend un peu, Neil.
109:19:37 McCandless: Columbia. Columbia. Ici Houston. Une minute et 30 secondes au LOS. Tous les systèmes sont Go. Terminé.
109:19:46 Collins: Columbia. Merci.
109:19:47 Aldrin: Reste là ou tu es un instant, Neil.
109:19:48 Armstrong: O.K. besoin un peu de mou? (Pas de réponse; Longue pause) Tu as besoin un peu plus de mou, Buzz?
109:20:40 Aldrin: Non. Tiens-la juste un instant.
109:20:41 Armstrong: O.K. (Longue pause)
[Pour se préparer à sa propre sortie, Buzz a probablement fermé l’écoutille partiellement de sorte qu’il peut bouger de l’autre côté du vaisseau et puis ouvrir l’écoutille complètement pour l’enlever de son chemin. À 109:19:48 Neil demande probablement à Buzz s’il est embarrassé par le LEC.]Extrait vidéo restaurer 3 min 25 sec ( 5.3 Mo FLV or 4.7 Mo AVI). May require VLC for playback.
109:20:56 Aldrin: O.K. tout est beau et droit ici.
109:20:58 Armstrong: O.K. peux-tu ouvrir la porte un peu plus?
109:21:00 Aldrin: Très bien.
109:21:03 Armstrong: O.K. (Pause)
109:21:07 Aldrin: As-tu pu ouvrir le MESA?
109:21:09 Armstrong: Je vais l’ouvrir maintenant. (Pause)
[Neil tire l’anneau D lequel relâche le MESA, attaché sur le côté du LM sous le poste de Buzz, et le laisse pivoter vers le bas dans une position accessible. Une fois à la surface, il peut ajuster si nécessaire la hauteur du MESA. Une photo d’entraînement S69-31080 (numérisée par Paolo Dangelo) montre Neil travaillant au MESA. Un dessin du MESA montre la position de la caméra TV qui montrera Neil descendre l’échelle.]109:21:18 Armstrong: Houston, le MESA s’est très bien abaissé.
109:21:22 McCandless: (Ici) Houston. Roger. Nous notons. On attend pour votre TV.
[Il y a de nombreux exemples que Bruce amorce sa transmission avec « Ici Houston.» Il faut qu’il déclenche son microphone pour transmettre et, dans ce cas, il ne doit pas l’avoir déclenché qu’après qu’il ait dit «Ici ».]109:21:39 Armstrong: Houston, ici Neil. Vérification radio.
109:21:42 McCandless: Neil, ici Houston. Fort et clair. “Break. Break”. Buzz, ici Houston. Vérification radio, et vérifier que le disjoncteur de la TV est enclenché.
109:21:54 Aldrin: Roger, Disjoncteur de la TV enclenché. Et on vous entend fort et clair.
109:22:00 McCandless: Roger. (Pause)
Extrait de film 16 mm ( 3 min 02 sec )
[Collaborateur au Journal Gary Neff écrit; «La scène en dehors de la fenêtre de Buzz a été filmée initialement à 12pi./sec., et augmenté à 24 pi./sec. avec un logiciel morphème que j’ai testé. Elle a été stabilisée (mouvement de la caméra, et vibration du projecteur), corrigée de sa couleur, agrandie, et synchronisée de près avec l’audio.»]109:22:06 McCandless: Et nous obtenons une image sur la TV.[Gary a aussi combiné 16 mm et les scènes TV. Il écrit: «C’est une petite étude pour vérifier que mon morphème était effectivement précis. Quoi qu’il en soit, magiquement, ce l’était! Celle-ci a le film DAC au-dessus, et le vidéo TV en dessous. Ce film est de 30 pi. /sec. et je l’ai réduit en dimensions à 160x240, lequel réduit de 4 fois la taille du fichier. Aussi, noter le bourdonnement toujours présent dans les vidéos d’Apollo de 60 hertz. Je suis devenu très habile pour réduire ce bourdonnement, et ses harmoniques - quelquefois les éliminant complètement – des fichiers audio. Espérons que vous allez trouver agréable de ne pas les entendres dans la plupart des films que je fais. Le son est important, aussi!»]
109:22:09 Aldrin: Vous avez une bonne image, hein?
109:22:11 McCandless: Il y a beaucoup de contraste dedans; et présentement elle est à l’envers sur notre moniteur, mais nous pouvons en sortir une bonne quantité de détails.
[Comme discuté plus bas, seulement l’alimentation depuis Goldstone, qui est vu à Houston et par les téléspectateurs en dehors de l’Australie, est à “l’envers” pendant ce premier segment. L’enregistrement de l’alimentation HSK à Goddard lié ci-haut est proprement orienté.]109:22:28 Aldrin: O.K. voudriez-vous vérifier la position – l’ouverture – je dois l’avoir sur la caméra (de 16 mm)?[Armstrong - «Nous voulions être certains que l’image était acceptable de sorte que nous n’avions pas à prendre le temps pour déballer cette antenne (bande-S) et la déployer. Elle était d’assez bonne taille. Je dirais peut-être huit pieds de diamètre.»]
[C’était l’antenne à Bande-S qui a été déployée sur 12 et 14. Pour Apollo 11, elle était rangée dans le Quad I du LM à la droite de l’échelle. Le collaborateur au Journal écrit, «Le plan était de seulement ériger l’antenne Bande-S dépliable si le signale par le biais du LM n’était pas assez bon. La décision d’amener l’antenne a été prise plusieurs mois avant la mission lorsque l’ont craignait une possibilité d’être incapable de pouvoir suivre l’EVA par le biais de l’antenne DSS-14 à Goldstone attribuable à un conflit avec les missions éloignées DSN (Deep Space Network / Réseau de Communication avec l’Espace Lointain) en court. Cependant, cela n’a pas démontré une limitation. Bien sûr, si l’EVA était survenue vis à vis l’Espagne ou soit la DSS-14 ni Parkes était accessible, l’antenne dépliable aurait été utilisée. Neil Armstrong était conscient de cela et il a fait le point pour vérifier la qualité de la réception TV, ainsi il saurait si oui ou non il aurait besoin de déballer l’antenne.»]
[Bill Wood attire l’attention sur le contenu qui suit du livre Chariots for Apollo par Courtney G Brooks, James M. Grimwood, et Lloyd S. Swenson: «Un élément de l’impact de la - télévision - sur le publiques à travers le monde ne soulève aucun problème quelqu’il soit pour ce vol. Slayton a même poussé le besoin d’avoir une sorte d’antenne déployable. L’équipage ne pouvait pas après tout d’être tenu d’attendre patiemment dans le vaisseau jusqu’à ce que la Terre bouge Goldstone en Californie, et sa coupole radar de 64 mètres en ligne avec l’engin spatial – avant qu’ils ne descendent à la surface. Il y avait aussi une préoccupation à savoir si l’installation de Goldstone serait disponible, depuis qu’elle était une nécessitée pour un survol de Mars par un vaisseau Mariner en juillet. Lors d’une réunion du conseil de gestion en mars, la perspective de gérer sans la grande coupole de la Californie, et même celle de Parkes en Australie, a forcé l’accord d’un plan de contingence pour une antenne dépliable. Finalement, Goldstone et Parkes étaient libres pour couvrir Apollo 11, mais l’alignement approprié avec Goldstone restait un problème. (James)Low a décidé de retarder la descente du module lunaire d’une révolution pour être certain “d’avoir la couverture de Goldstone.” Si le lancement était retardé et si Parkes était en meilleur position pour recevoir les transmissions, le parcours du relais serait du module lunaire à Parkes, à Sydney par hyperfréquence, par-dessus l’océan Pacifique via le satellite synchrone Intelsat III, au centre de contrôle à Houston, au réseau de télévision, et de là, à l’appareille téléviseur partout dans la plupart du monde. Goldstone raccourcirait cette voie.»]
[«Certains directeurs d’Apollo étaient inquiets à propos de la qualité de l’image; ils ne savaient pas à quoi s’attendre. Regardant une photo d’une simulation, Phillips a indiqué à Low que les premiers pas sur la surface lunaire pourraient être dans l’ombre. Et que la lumière pourrait être trop éblouissante dans la zone de rangement, lorsque les astronautes déchargeraient le contenu d’expérience. Phillips a demandé à Low de voir à cela, puisque “partageant nos premiers pas historique sur la Lune avec le monde justifiait nos efforts pour maximiser ce retour.”Low ne croyait pas que le résultat serait aussi mauvais que Phillips craignait, mais Houston a mis en place des maquettes sous des conditions d’éclairage différent pour s’assurer de la bonne couverture du membre d’équipage durant sa descente sur la surface lunaire. Avant qu’il ne quitte Houston, Paul Haney a suggéré que la caméra sur la surface soit installée de manière à ce qu’elle couvre le lancement de la Lune. L’idée était excitante, mais il était trop tard pour d’organiser tout cela pour Apollo 11. Il faudra attendre pour les missions futures.»]
[De retour à la revue de mission en 1991, j’ai alors demandé à Neil la priorité relative à la TV.]
[Armstrong - «J’étais tout à fait préparé à déployer l’antenne, et je me suis pratiqué maintes fois, alors je n’appellerais pas cela une faible priorité. Mais nous étions contents que nous n’ayons pas eu à prendre le temps pour faire cela.»]
[La raison pour laquelle l’image était renversée est que la caméra a été montée à l’envers sur la MESA (comme elle peut-être vu sur la photo d’entraînement). Chaque station de suivi avait la possibilité d’inverser l’image de sorte qu’elle apparaisse normale. Cela était accompli par le déplacement d’un commutateur de la “position normale ”- utilisé lorsque la caméra était sur son tripode loin du LM et était, en position normale- à la “position inversée ” – utilisé lorsque la caméra était à l’envers sur la MESA. Comme John Sarkissian raconte ci-dessous, le commutateur à Goldstone n’a pas été mis en “position inversée ”. L’alimentation de HSK liée ci-dessus est correctement orientée parce que le commutateur à HSK était dans la bonne position.]
109:22:34 Restez à l’écoute. (Longue pause)
[L’histoire sur le signal TV d’Apollo 11 est bien racontée dans l’excellent livre de Hamish Lindsay, Tracking Apollo to the Moon. Voir aussi, l’explication de l’apport des stations de réception au sol Honeysuckle Creek fait par la NASA et par l’observatoire radio astronomique Parkes Australie, compilée par Colin Mackellar et John Sarkissian, respectivement.]109:22:48 McCandless: O.K. Neil, nous pouvons vous voir (à la TV) descendre de l’échelle maintenant. (Pause)[Brièvement, lorsque Buzz a fermé le disjoncteur de la TV à 109:22 (02:54 UTC), la Lune était à son azimut d’élévation soit de 76/28 à Honeysuckle et de 226/36 à Goldstone, ainsi de bons signaux étaient bien reçus par chacune des stations. Comme prévu, le signal de Goldstone a été utilisé initialement. Cependant, parce que la qualité du signal prouvé supérieure à Honeysuckle, un transfert a été fait et le signale de Honeysuckle a été utilisé jusqu’à ce que la Lune lève assez haut au-dessus de Parkes et que sa grande coupole (64 mètres de diamètre versus 26 mètres seulement à Honeysuckle) pourrait obtenir un bon signal. Le signal audio de Goldstone a été utilisé pour toute l’EVA.]
[Le temps du transfert d’un signal à un autre peut-être remarqué par diverses taches blanches régulièrement présentes dans l’image TV. Voir la discussion qui suit.]
[Des photos de comparaisons de la télévision lunaire d’Apollo 11 tel que vu à Goldstone, Honeysuckle Creek, et Houston ( 4.4 Mo ) ont été fournies par Colin Mackellar.]
[Immédiatement après avoir répondu à Buzz à 109:22:34, l’image TV change à la bonne orientation.]
[En 2003 John Sarkissian écrit: «Le commutateur à bascule sur le convertisseur scanneur à Honeysuckle et à Goldstone était initialement placé en position “normale”. Le convertisseur scanneur de Parkes – lequel était manœuvré par Dick Holl, un ingénieur de la “Bendix Field Engineering Corp.” qui a aidé à concevoir le convertisseur scanneur – avait le commutateur à bascule proprement placé en position “inversée” lorsque la diffusion commença. Après quelques secondes, Ed von Renouard à HSK (Honeysuckle Creek) a réalisé que l’image à HSK était à l’envers et sans tarder, déplaça le commutateur du convertisseur scanneur correctement à la position “inversée” pour remettre immédiatement l’image à l’endroit. Parce que leur image était diffusée en direct, vraisemblablement Goldstone n’a pas corrigé le positionnement du commutateur jusqu’à ce que la TV de Houston leur donne la directive de le faire.»]
[«Ed von Renouard un technicien vidéo à Honeysuckle Creek était opérateur du convertisseur scanneur HSK. Lui, et le convertisseur scanneur HSK étaient situés profondément dans une chambre du complexe HSK. Dick Holl et le convertisseur scanneur de Parkes étaient au OTC (Australia's Overseas Telecommunications Commission) un terminal situé sur la rue Oxford, Paddington (Sydney).»]
[En 2005, Ed von Renouard a retrouvé quelques films Super-8 qu’il a pris sur le moniteur TV à HSK avec sa caméra personnelle. Avec l’aide de Colin Mackellar et d’autres, nous avons maintenant des films d’Ed, transféré numériquement. Colin nous présente une comparaison côte à côte d’une image du convertisseur scanneur enregistré à Houston en format Quicktime et MP4 chacun.]
[Le collaborateur au Journal Bill Wood note que l’horizon lunaire est incliné vers la droite d’environ 11 degrés parce que la caméra TV est inclinée de même vers l’intérieure de l’engin spatial, comme on peut le voir dans un détail préparé par Thomas Schwagmeier d’une photo d’avant vol S69-31585. Colin Mackellar a produit un extrait vidéo avec une image tournée de 11 degrés vers la gauche pour compenser l’inclinaison de la caméra ( 2.9 Mo mp4.]109:22:59 Armstrong: O.K. je veux seulement vérifier pour remonter sur cette première marche, Buzz. C’est...l’amortisseur n’est pas trop écrasé, mais il est acceptable pour remonter.[Pour ceux qui écoutent la piste audio, ils peuvent remarquer un bip aigu au début et à la fin de chaque transmission vocale de Bruce. Markus Mehring a fourni une discussion de ces Tonalités Quindar.]
109:23:10 McCandless: Roger. Nous notons.
109:23:11 Armstrong: Ça prend un bon petit saut (pour revenir au premier échelon). (Pause)
[Neil saute encore au bas du pied d’atterrissage, en faisant cela il garde ses deux mains agrippées à l’échelle. Il n’y a pas de mouvement apparent sur le film de 16 mm lorsqu’il atterrit sur le pied d’atterrissage.]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 1 min 20 sec; 4.0 Mo )[L’intérieur de chaque jambe principale d’atterrissage contient un piston et une structure alvéolaire compressible, tel que montré dans ce schéma. Comme montrée dans le schéma et le dessin du train d’atterrissage, une pleine compression de la structure alvéolaire par un dur atterrissage aurait raccourci la jambe principale de 32 pouces (81 cm). Collaborateur au Journal Harald Kucharek note que comme il peut-être vu aux pages 81, 119, et ailleurs dans le “Virtual LM” de Scott Sullivan, le bas de l’échelle était attaché à la jambe principale juste au-dessus de l’endroit où la jambe peut glisser dans la partie supérieure. En conséquence, une pleine compression aurait amené le plus bas des échelons de l’échelle juste au-dessus du pied d’atterrissage. Cependant, il n’y a jamais eu de compression considérable (“course du piston ”) de l’une des jambes de tous les atterrissages, ainsi les astronautes ont dû avoir à faire un saut d’au moins 32 pouces. Heureusement, le un sixième de la gravité a rendu la tâche facile. Tout ce que vous aviez besoin de faire était de donner une petite poussée avec les jambes, et avec vos mains sur l’extérieur des montants pour vous guider vers le haut.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Le travail et l’effort de monter et descendre l’échelle et de passer dans l’écoutille n’est pas assez désagréable pour devoir en être inquiet. Remonter l’échelle et passer dans l’écoutille ne sont pas des éléments de mouvements intenses. Ils nécessitent de la prudence et de l’entraînement...il n’y avait aucun effet de température notée dans la sortie ou sur l’échelle. Rien n’était chaud ou froid ou a eu quelconque effet de température dont j’ai eu connaissance.»]
109:23:25 McCandless: Buzz, ici Houston. F/2 (et)...
109:23:28 Armstrong: O.K. je suis à...(écoute)
109:23:29 McCandless: ...1/160ième de seconde pour photographie à l’ombre sur la caméra séquentielle.
109:23:35 Aldrin: O.K.
[L’échelle est montée sur la jambe ouest et est, par conséquent dans l’ombre du LM. L’image enregistrée est assez foncée. Le collaborateur au Journal Markus Mehring note que, à la suite de l’information de Bruce, Buzz change le réglage sur la DAC et enregistre la scène très pâle, «juste à temps pour prendre Neil et son historique pas hors du pied d’atterrissage.»]
[À cet instant nous entendons Neil dire «seulement appuyé» et par la suite, la NASA transfert au signal TV de Honeysuckle Creek.]109:23:38 Armstrong: Je suis au pied de l’échelle. Les pieds d’atterrissage du LM sont enfoncés de seulement 1 ou 2 pouces de la surface, bien que la surface apparaît d’être de très, de grain très fin, comme vous y en approché. C’est presque comme de la poudre. (La) masse du sol est très fine. (Pause)
[Juste avant la prochaine transmission de Neil, en raison du changement de Buzz pour les réglages de la caméra 16 mm et l’endroit de Neil sur le pied d’atterrissage, l’enregistrement du film montre le LEC attaché au-devant de la combinaison de Neil. Nous pouvons voir des reflets dans la fenêtre du côté LMP de ce qui semble être une partie de la combinaison de Buzz comme il change le réglage de la caméra et surveille les activités de Neil. Ken Glover a saisi une image du film 16 mm.]109:24:12 Armstrong: O.K. Je vais quitter le LM maintenant. (Longue pause)
[Neil a sa main droite sur l’échelle et il va descendre avec son pied gauche, laissant son pied droit sur le pied d’atterrissage. Comme il descend avec son pied, le film de 16 mm indique qu’il n’a pas tellement de mous dans le LEC. (Voir la discussion complète liée ici. ) Sur l’enregistrement TV, le LEC est à peine visible contre le ciel noir.]Extrait vidéo restaurer 3 min 54 sec ( 4.8 Mo FLV or 5.4 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.[L’extrait audio fourni par John Stoll pour la partie précédente termine malheureusement par « pour (un) l’homme » et l’extrait suivant débute avec « un bond de géant ». Ken Glover a fusionné les deux extraits. Les auditeurs vont entendre un petit changement dans l’audio à travers l’espace créé. Il y a plusieurs autres enregistrements audio de ce moment historique qui n’est pas entre coupés pendant ce segment, par exemple l’audio de l’extrait vidéo.]
109:24:23 Armstrong: C’est un petit pas pour (un) l’homme; un bond de géant pour l’humanité. (Longue pause)
[Au moment de la mission, le monde a entendu Neil dire «C’est un petit pas pour l’homme; un bond de géant pour l’humanité ». Comme Andrew Chaikin explique dans ‘A Man on the Moon’, après la mission, Neil a dit qu’il avait l’intention de dire «un petit pas pour un homme» et croyait qu’il l’avait fait. Cependant, il est aussi d’accord que le “un” n’a pas semblé être audible sur l’enregistrement. Le point important est que le monde n’a eu aucun problème à comprendre son intention. Cependant, après des décennies, les personnes intéressées au petit détail de la mission – incluant votre éditeur – ont écouté répétitivement les enregistrements, sans entendre avec certitude l’évidence du “un”. En 2006, avec beaucoup d’attention des médias accompagnateur, journaliste/entrepreneur Peter Shann Ford pense avoir localisé le “un” avec un oscillogramme dans la transmission de Neil. Par la suite, d’autres analyses plus approfondies de la transmission ont été menées par des personnes d’expérience professionnelle avec un oscillogramme et, plus important, un spectrogramme audio. Aucune de ces analyses n’appuie la conclusion de Ford. La transcription utilisée ci-dessus honore l’intention de Neil.]109:24:48 Armstrong: Oui, la surface est fine et poudreuse. Je peux la déplacer librement avec le bout du pied. Elle adhère en fine couche, comme de la poudre de charbon, à la semelle de mes bottes. Je m’enfonce de quelques fractions de pouces, peut-être un huitième de pouce, mais je peux voir les empreintes de mes bottes et les veinures dans de fines particules de sable.[La transcription brute de la NASA donne le début de cette transmission à 109:24:48, laquelle est nettement inconsistante avec celle qui a précédé. Le rapport de la mission d’Apollo 11 nous donne le «contact initial » à 109:24:15 ou 02:56:15 GMT/UTC le 21 juillet 1969. Plus tard dans la mission, la NASA dit à la presse que le premier pas est arrivé à 109:24:20. Une vérification du vidéo restaurer indique, dans la mesure que les pistes audio et vidéo sont correctement synchronisées, Neil met son pied gauche fermement sur la surface cinq secondes après cette transmission «Je vais me déplacer hors du LM maintenant» et six secondes avant qu’il dit « C’est un petit pas» En juin 2011, le collaborateur au Journal Heiko Küffen a utilisé la piste audio qui accompagne la vidéo restaurée pour revoir le temps entre 109:20:56 et 109:27:29. Excepté pour la période entre « C’est un petit pas» et la transmission qui suit - «Oui, la surface est poudreuse »- il n’y a plus que 2 secondes entre l’analyse de Heiko et le temps donné dans ALSJ. J’ai réécouté l’analyse de Heiko et confirmé ses résultats qui sont en dedans de 2 secondes. Notamment, Heiko obtient 109:24:14 pour «Je vais me déplacer hors du LM maintenant » et j’obtiens 109:24:12. La différence est sans importance lorsque comparée avec d’autres incertitudes. Mon analyse est basée sur le temps d’ouverture de l’écoutille (déterminé à 109:07:33 dans le rapport de mission), laquelle semble relativement certaine.]
[Basé sur le temps de la transmission antérieure à 109:24:12, Neil a commencé à dire « Je vais laisser » à 109:24:12, met un pas fermement sur la surface à 109:24:17, et commence à dire « C’est un petit pas » à 109:24:23. Les lecteurs intéressés sur l’heure exacte de l’événement dans ces transcriptions noteront qu’il y a des incohérences notables sur le temps indiqué dans la transcription originale donnée par la NASA. Somme toute, sur de plus longs intervalles, le temps dans les transcriptions originales est seulement suggestif. Des sautillements discontinus dans les transcriptions originales apparaissent à des moments importants de la mission et ailleurs, probablement à la fin des bandes sonores, ou des segments de bande utilisée par des transcripteurs individuels. Après plusieurs minutes d’intervalles, le meilleur extrait audio peut être utilisé pour obtenir une précision relative de 2 à 3 secondes.]
[Après avoir examiné le changement du sol autour de son pied gauche, Neil déplace sa main droite plus bas sur l’échelle et descend avec son pied droit.]
[Dans une discussion à propos de ce paragraphe ci-dessus, Andrew Chaikin a suggéré cette transcription de la première phrase. Ceci remplace la transcription, laquelle était « (brouillage) la surface est fine et poudreuse.»]109:25:30 McCandless: Neil, ici Houston. Nous prenons note. (Longue pause)[À la fin de cette transmission, Neil lâche l’échelle pour la première fois.]
[Neil se tourne vers sa droite et fait face à l’engin spatial, nous avons une bonne vue du LEC contre la surface lunaire très claire à l’arrière, tel que montrée dans les images TV captées par Andrew Chaikin.]109:25:46 Armstrong: Ah ... il semble n’y avoir aucune difficulté à se déplacer – comme nous soupçonnions. C’est peut-être même plus facile que les simulations d’un sixième de g que nous avons effectuées dans les différentes simulations sur terre. Il n’y a absolument pas de problème à se déplacer. (Pause)[Neil met ses deux mains sur une des parties de l’engin spatial et semble faire quelques faibles flexions des jambes. Par la suite, il relâche le LM et recule; mais reste proche.]
[Pendant cette brève pause, Neil semble enlever le LEC du mousqueton.]109:26:16 Armstrong: Okay. O.K. Le moteur de descente n’a pas laissé un cratère de quelconque grandeur. Il y a environ 1 pied de dégagement avec le sol. Nous sommes essentiellement dans un endroit très plat ici. Je peux voir quelques signes de rayon émanant du moteur de descente, mais une quantité négligeable. (Pause)
[John Saxon, directeur des opérations à Honeysuckle Creek (HSK) durant la période d’Apollo, a fourni une image prise de l’extérieur du moniteur à Honeysuckle Creek à environ 109:26:35. En mai 2003 Saxon écrit, « J’ai numérisé l’image à 300 ppp, redimensionné l’échantillon d’un petit peu et je l’ai sauvegardé avec un minimum de compression en JPG (pour garder la qualité à 100 pour cent)- en dehors de cela, je n’ai pas essayé de la nettoyer ou de la rendre plus lumineuse, etc.»]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 50 sec; 2.3 Mo )[Saxon et le collaborateur au Journal Colin Mackellar ont fourni un ensemble de 17 images prises de l’extérieur du moniteur à HSK. Ces images sont de bien meilleure qualité que celles vues par les téléspectateurs à travers le monde.]
[Juste avant la prochaine transmission de Neil, la NASA change pour le signal de Goldstone. L’image devient négative sur l’enregistrement original.]
109:26:54 Armstrong: O.K. Buzz, nous sommes prêts à descendre la (70mm Hasselblad) caméra?
[La caméra est dans l’ETB (sac de transfert d’équipement) lequel, en retour est accroché au LEC. Neil et Buzz ont une liste de vérification cousue au haut de leur gant gauche qui couvre la partie du poignet. Neil apparaît dans une photo de la NASA S69-38898 et Buzz apparaît dans S69-38937. Le transfert de la caméra est le premier article sur la liste de vérification de Neil..]109:26:59 Aldrin: Je suis tout à fait prêt. Je pense que tout est bien assemblé et en bon état.[Armstrong - «Je me rappelle que nous avons conçu, pendant la période d’entraînement, le LEC et la fixation pour la caméra. Il peut y en avoir eu d’autres, mais ceux-là sont ceux que je me rappelle. La fixation pour la caméra c’est quelque chose que j’ai suggérée. Je me souviens de cela. C’était un étrier qui était sur le devant du RCU pour tenir la Hasselblad. Il avait toujours été prévu que nous devions, vous savez, transporter une caméra comme vous transportez une caméra peut-être avec une sangle.»]
[Aldrin - «Avec un étrier, il serait concevable de descendre la caméra de cette façon, au lieu dans le sac de transfert.»]
[J’ai remarqué qu’il serait probablement impossible de passer dans l’écoutille portant la caméra. Tous les autres équipages ont choisi de faire sortir leurs caméras dans le Sac de Transfert d’Équipement (ETB).]
[Armstrong - «Cela aurait été serré. Je ne sais pas.»]
[Le collaborateur au Journal Frank O’Brien mentionne que l’écoutille est d’une surface de 32 pouces carrés et que le PLSS est environ “24 pouces de haut, environ 20 pouces de large, et quelque chose comme 8 pouces de profondeur.”Une photo prise par Neil de Buzz saluant le drapeau, AS11-40-5874, nous permet d’évaluer la distance à partir de l’arrière du PLSS à l’avant du RCU qui est environ 20 pouces. Lorsqu’elle est installée sur l’étrier du RCU, la caméra ajoute un autre 8 pouces, donnant un total de 28 pouces, ce qui aurait laissé très peu d’espace.]
[De retour à la revue de mission, j’ai alors demandé à Neil et Buzz à propos d’une décision d’avant vol d’emporter une seule caméra Hasselblad à l’extérieur pour l’EVA.]
[Aldrin - «Touristes assez radins.»]
[Armstrong - «Nous en avions deux (dans la cabine), mais nous en avons utilisé seulement une (à l’extérieur).»]
[Aldrin - «Nous en avons laissé une sur la surface, parce que je me souviens des grincements de dents que cela faisait de laisser une Hasselblad de grande valeur sur la surface. Et c’était pour sauver du poids.»]
[Armstrong - «Mon souvenir est que nous avions quelque chose – et je pensais qu’il s’agissait d’une caméra, mais peut-être c’était un film-pack – que nous pouvions remonter et aller chercher si nous en avions besoin. Nous n’avions pas l’intention, mais si nous avions eu une urgence, nous aurions pu remonter l’échelle et aller chercher l’autre.»]
[See the discussion following 109:39:43.]
[Voir la discussion qui suit après Hasselblad n’était pas une caméra pour la surface lunaire. Elle avait un extérieur noir, conçu pour supprimer les réflexions déviées, et non avec le couvercle protecteur argenté ajouté à la caméra de l’EVA. Cette caméra du LM d’Apollo 11 était pour usage intra véhiculaire seulement et, s’il avait été nécessaire de l’utiliser pendant l’EVA, le record photographique d’Apollo 11 aurait été sérieusement compromis.»]
[«Parce que la caméra IVA était sensible à la chaleur, elle pouvait être utilisée seulement à l’ombre. Si un astronaute voulait l’utiliser autre que dans l’ombre du LM, il avait à être certain de garder sa propre ombre sur la caméra – une situation délicate – et ne pouvait pas prendre des photos face au Soleil ou dos au Soleil. Le fait que la caméra IVA n’avait pas une plaque de réseau cela aurait signifié que la photogrammétrie n’aurait pas du tout été possible et qu’il n’y aurait eu aucun moyen de vérifier les aspects négatifs de la distorsion physique pendant le traitement ou le stockage.»]
[«Les Hasselblad d’Apollo étaient très durables – un processus d’évaluation de vol – mais je ne crois pas que l’aspect extérieur noir de la caméra IVA aurait résisté longtemps à l’exposition au Soleil et au vide. La caméra IVA aurait été d’une utilité marginale comme remplacement dans un EVA. Considérant cela, je crois que c’était une décision extrêmement risquée d’amener seulement une caméra Hasselblad pour l’EVA. Nous savons que l’une des caméras d’EVA d’Apollo 12 est devenue inutilisable pendant la deuxième EVA et, dans une moindre mesure, les problèmes de camera ont été rencontrés sur Apollo 15 et 17. Donc, avec le recul la décision suggérée de voler seulement une caméra EVA signifiait qu’il y avait une chance réelle non négligeable d’avoir seulement une documentation partielle de la première EVA lunaire.»]
[Le collaborateur au Journal Ulli Lotzmann mentionne que la Hasselblad de la surface lunaire était munie d’une lentille Zeiss Biogon de 60-mm tandis que la Hasselblad IVA avait une lentille Zeiss Planar de 80-mm.]
[Mehring - « Si vous regardez les photos que Neil et Buzz ont prises à travers la fenêtre du LM pendant la mission et, aussi, les photos prises à l’intérieur du LM (tel que 5528), vous allez vous apercevoir que bon nombre d’entre elles n’ont pas les croix de réseau. Elles ont été prises avec la caméra IVA noire. Seulement les caméras conçues pour les EVA – celles qui étaient argentées – avaient des plaques réseau, simplement parce que le besoin de faire des mesures photogrammétrique était nécessaire seulement pour les photos de la surface. Vous pouvez utiliser cela pour vous aider à identifier les photos de 70mm tout au long du reste de la mission : si la photo a des croix de réseau c’est une photo de la caméra d’EVA-Hasselblad; si elle n’en a pas, c’est une photo de la caméra IVA noire. Notez qu’il n’y a aucun lien avec les magasins de film, les magasins s’adaptent à chacun des boîtiers. Un magasin en particulier pourrait contenir chacune des photos avec et sans croix de réseau si le magasin était utilisé sur chacune des deux caméras.»]
[« Finalement, sur une note culturelle, la couleur noire sur les caméras Hasselblad fabriquées pour la NASA était la raison première pourquoi le “noir” est devenu le favori “look professionnel”, depuis, pendant des décennies presque toutes les caméras disponibles commercialement ont été mises en vente en noir. Seulement récemment, les compagnies ont commencé à être plus créatives, produisant des boîtiers de caméra en métal de différente sorte, et de plastique coloré. C’est probablement l’un des résultats les moins connus du début du programme spatial habité américain!»]
109:27:03 Armstrong: O.K.
109:27:05 Aldrin: O.K. Tu auras à dérouler tout le LEC. On dirait qu’il sort bien et uniformément.
109:27:13 Armstrong: O.K. C’est plutôt sombre ici à l’ombre et c’est un peu difficile pour moi de garder l’équilibre. Je vais m’en aller vers la lumière du soleil sans regarder directement le Soleil.
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «C’est très facile de voir dans l’ombre après de vous être adapté un petit peu. Lorsque vous descendez de l’échelle pour la première fois, vous êtes dans l’ombre. Vous pouvez voir tout parfaitement; le LM et toutes les choses aux alentours. Lorsque vous vous déplacez dans la lumière et vous revenez dans l’ombre, il faut un certain temps pour s’adapter.»]109:27:28 Aldrin: O.K. C’est tendu maintenant. (Longue pause)[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Dans la première partie de l’ombre, lorsque vous bougez pour la première fois de la lumière à l’ombre, et quand le Soleil reluit sur le casque (visière) en marchant face au Soleil, vous avez cette réflexion sur votre figure. À ce point, c’est presque impossible de voir quelque chose dans l’ombre. Dès que vous mettez votre casque dans l’ombre, vous pouvez commencer à percevoir des choses et vous passer par un processus d’adaptation. Bougeant continuellement en allant et revenant de la lumière à l’ombre devrait être évitée, parce que ça va prendre votre temps en capacité de perception.»]
[Neil est debout près d’un cratère d’environ six pieds de diamètre.]109:27:51 Aldrin: O.K. Je pense que tu tires sur la mauvaise…[À environ 109:27:45, la NASA transfert au signal de Honeysuckle pour la dernière fois.]
109:27:55 Armstrong: Je suis seulement...O.K. Je suis prêt à le faire descendre. Il était encore un peu vers la gauche dans le (sac LEC)...
109:28:01 Aldrin: O.K. Ne le tiens pas trop serré. O.K? (Brouillage) (pause)
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «L’opération initiale de descendre la caméra avec le LEC semble fonctionner assez bien. Il semble que tu aurais pu tirer sur la mauvaise sangle en premier; mais nous avons corrigé cela sans aucune difficulté particulière,»]Extrait vidéo restaurer 3 min 12 sec ( 4.2 Mo FLV or 4.6 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Au tout début, j’ai eu de la difficulté. Je ne cherchais pas à obtenir la caméra vers le haut ou vers le bas à ce moment; J’ai essayé d’enlever le mou de la ligne et avoir les deux sangles tendues. Pour une raison quelconque, ça s’est accroché, et j’ai eu de la difficulté d’avoir du mou sur la ligne. Une fois que j’ai accompli cela, c’est descendu assez facilement.»]
[Neil sort la caméra en tenant librement le LEC avec sa main gauche et en tirant la sangle avec sa main droite dans la direction appropriée pour amener la caméra a l’extérieur.]
[Le film 16mm se termine environ à mi-chemin de la prochaine transmission de Neil. Juste avant que Buzz éteigne la caméra 16mm pour changer le magasin et la vitesse du film, dans l’enregistrement du 16mm nous pouvons voir le décalque orange sur le dessus du boîtier et du magasin du film sur la Hasselblad de Neil.]
109:28:17 Armstrong: Regardant vers le LM...je suis debout directement dans l’ombre maintenant, regardant Buzz à la fenêtre. Et je vois tout assez clairement. La lumière est assez brillante, la lumière de contre-jour sur le devant du LM, tout est clairement visible. (Longue pause)
[Autrement dit, il y a assez de réflexion de lumière de la surface lunaire sur le LM que Neil peut voir les surfaces du LM dans l’ombre. Elles vont être un peu plus difficiles à voir lorsqu’il va bouger directement sous le Soleil. Ce sont les commentaires «d’éclairage » appelés sur la liste de vérification au poignet de Neil..]
[Pendant la transmission suivante de Buzz, la NASA transfère le signal TV de nouveau à Goldstone. Cette fois-ci, l’image est normale et “la tache de Goldstone” est blanche.]109:28:55 Aldrin: O.K. Je vais devoir changer (brouillage, probablement le magasin du film de la caméra séquentielle).
109:28:58 Armstrong: O.K.
[Rupture de communication.]109:30:23 Armstrong: La caméra (Hasselblad) est installée sur le support RCU. (Pause) Et je dépose le LEC sur un bras secondaire.
109:30:53 Armstrong: Je vais maintenant me déplacer et prendre mes premières photos.
[Le collaborateur au Journal Colin Mackellar a fourni un court extrait ( 2 min 31 sec; 14Mo ) TV d’Apollo 11 restauré en 2009. Qui débute 4 secondes avant la transmission de Neil à 109:30:53 le montrant prendre le premier panorama.]109:31:05 McCandless: Roger. Neil, nous vous entendons fort et clair. Nous vous voyons prendre des photos et l’échantillon de contingence.[Neil commence par ajuster l’arrêt/f et/ou le foyer sur la Hasselblad, puis, prend une photo AS11-40-5850 à contre-jour. Il vire sur sa droite pour la première fois 49 secondes après le début de l’extrait et puis, cinq seconds plus tard, se déplaçe de côté un peu plus loin du MESA d’où est montée la caméra TV. Les tours suivants de Neil sont à 1:08, 1:22, 1:32, 1:36, 1:50, 1:55, 1:59. Parce que c’est le premier panorama de Neil, il peut prendre son temps tandis qu’il prend ces premières quelques photos. L’intervalle entre le premier virage et le second virage est 14 secondes. Les deux prochains intervalles sont de 14 et 10 secondes. Avec une exception, les intervalles suivants entre les virages sont de 4-5 secondes, indiquant peut-être que Neil a gagné de la confiance et il peut tourner entre les prises photo sans problème. À l’exception de l’intervalle de 14-secondes pendant lequel Neil a pris 5855. Comme indiqué sur le décalque du dessus du Magasin S, Neil a prévu de changer l’ajustement de l’arrêt-f de 5.6 à 8 ou à 11 lorsque prenant des photos à contre-jour. Sur le vidéo, il apparaît qu’en se préparant pour prendre 5855, il augmente l’ajustement à environ 1:39, prend 5855 à environ 1:44, et puis retourne à 5.6 après 5855 à 1:45. Photos non numérisées sont disponibles sur le site web LPI.]
[À environ 109:30:59, la NASA transfère le signal TV à Parkes. John Sarkissian a examiné les enregistrements disponibles ( 0.5Mo PDF ) et a déterminé qu’après l’utilisation du signal de Parkes pour environ 5 secondes, la NASA est retournée pour 2 secondes au signal de Goldstone pour une confirmation de qualité relative, puis utiliser le signal de Parkes pour le reste de l’EVA.]]
[Notez que l’échantillonnage de contingence n’est pas mentionné sur la liste de vérification. C’est peut-être pour cette raison l’insistance de Bruce.]Extrait vidéo restaurer 3 min 32 sec ( 4.2 Mo FLV ou 5.1 Mo AVI). Peu nécessiter VLC for pour lecture.[Rupture de communication.]
[L’échantillonneur de contingence a une poignée pliable et, au bout, un sac amovible lequel, après avoir recueillit un échantillon au sol, Neil va le mettre dans sa poche attachée à sa jambe. Cet échantillon fournira aux géologues de retour à la Terre un petit morceau de Lune au cas ou Neil et Buzz devraient terminer soudainement l’EVA. Le rappel de Houston, suivi momentanément par un autre, indique que l’échantillon de contingence est un article de très haute priorité.]
109:32:19 McCandless: Neil, ici Houston. Avez-vous pris note de l’échantillon de contingence? Terminé.
109:32:26 Armstrong: Roger. Je vais le faire dès que je termine avec c’est …(cette) série de photos. (Longue pause)
Première prise panoramique de Neil (5.3 M0; images 5850 à 5858)
[Neil prend une séquence de photos panoramiques en tournant de quelques degrés entre chaque image. Il prend cette première série panoramique d’Apollo 11 à partir d’un endroit près du pied de l’échelle d’après l’article sur sa liste de vérification. Photo d’entraînement S69-32240 montre Neil s’exerçant probablement à cette partie de l’EVA.]Extrait de film 16 mm QuickTime (44 sec; 2.8 Mo)[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Ici, nous avons changé quelque peu l’ordre du plan de vol et nous avons sorti la caméra avant de prendre l’échantillon de contingence. J’ai voulu descendre la caméra et l’accrocher (sur le RCU) pendant que j’étais dans l’ombre (du LM), parce que pour prendre l’échantillon de contingence, j’allais avoir à ranger le LEC et aller dans un endroit hors de l’ombre. Comme j’ai voulu le faire du côté droit (c’est sur ce côté que Buzz est dans le LM) où la caméra (16 mm) a été installée (dans la fenêtre de Buzz), J’allais avoir à me déplacer d’environ 10 à 15 pieds avant que je commence l’échantillonnage de contingence. C’est pour cette raison que nous avons changé l’ordre.»]
[Cette déclaration est représentative de la prudence et le conservatisme qui a été la marque distinctive de l’EVA d’Apollo 11. Les autres équipages pourraient être moins conservateurs, en s’appuyant sur les expériences des autres. Toutefois, Neil a été à l’extérieur pour plus de huit minutes à ce stade et n’est pas prêt à envisager de se déplacer seulement de 10 à 15 pieds.]
[Notez que, lorsque Neil a dit pendant le compte rendu «comme j’ai voulu le faire du côté droit», il utilisait «droit» et «gauche» dans le sens que ces mots étaient utilisés dans la cabine, avec l’équipage faisant face vers l’avant.]
[Après que Neil termine son panorama, à la TV nous le voyons utiliser sa main gauche pour ouvrir le dessus de sa poche sur le haut de sa jambe gauche. Comme il fait cela, il se déplace vers notre droite en dehors du champ de vue de la caméra et nous ne le voyons pas retirer l’échantillonneur de contingence. Pour avoir une vue de la poche, voir l’image d’entraînement KSC-69PC-324 (175k).]
109:33:25 Aldrin: (Commentant au bénéfice de Houston) O.K. vas-tu prendre des échantillons de contingence là bas, Neil?
109:33:27 Armstrong: Oh oui!
[Buzz a installé un nouveau magasin dans la caméra de 16 mm et la redémarrer. Quand le film redémarre à environ 109:33:32, Neil est en train de configurer l’échantillonneur. Comme il peut être vu dans le film de 16 mm, Neil porte une poche avec sangle sur le haut de sa cuisse gauche, qui est également montrée dans une photo d’avant vol sur sa combinaison configurée pour la surface lunaire. En descendant de l’échelle, Neil transporte l’échantillonneur de contingence dans cette poche.]Extraits de film 16 mm MPEG ( 3 min 45 sec; 33 Mo cet extrait débute à environ 109:33:35)
109:33:30 Aldrin: O.K. c’est bien. (Longue pause) (fournissant quelques commentaires comme il regarde Neil par la fenêtre.) O.K. L’échantillon de contingence est sorti (c’est, Neil qui a assemblé l’échantillonneur) et c’est (brouillage).
Une photo de la NASA S68-54939 montre l’échantillonneur avant d’être assemblé; et S68-54937 le montrant après l’assemblage. Une photo d’entraînement S69-31048 (numérisée par Paolo Dangelo, version annotée par Thomas Schwagmeier) montre Neil manipulant l’échantillonneur pendant une séance dans le bâtiment d’entraînement le 18 avril.]
[Neil et Buzz ont tous deux des visières de flanc intégrées dans le LEVA et Andy Chaikin mentionne que, pendant la collecte d’échantillonnage de contingence, Neil peut être vu sur le film de 16 mm avec sa visière de flanc gauche partiellement abaissée.]109:34:09 Aldrin: On dirait que c’est un peu difficile de creuser à travers la première croûte...
109:34:12 Armstrong: Ceci est très intéressant. C’est une surface très meuble, mais ici et là où je m’acharne avec le collecteur d’échantillon de contingence, je me heurte à une surface très dure. Mais elle semble être d’un matériau très cohérent de la même sorte. Je vais essayer d’obtenir une roche ici. Juste quelques unes. (Pause)
[Parce que la Lune n’a pas d’atmosphère, la surface est continuellement bombarder par de larges et petites météorites - la plupart petites. Chaque impact creuse un cratère et pulvérise des éjectats tout autour de la zone immédiate. L’effet direct est que la toute première couche est très meuble. Cependant, chacun des impacts secoue les couches du sous-sol dans la zone autour du cratère, et ce secouement tend à tasser les couches du sous-sol et les rend plus denses. En effet, comme Buzz va le découvrir lorsqu’il essaie d’enfoncer quelques tubes d’échantillonnage dans la surface à la fin de l’EVA, en dessous de 4 pouces, le sol est très densément compressé, au lieu d’être comme un sable de plage lorsque la vague se retire.]Extrait vidéo restaurer 2 min 55 sec ( 3.5 Mo FLV ou 4.3 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.[Neil a recueilli pour un total de 1015,29 grammes d’échantillon de contingence, y compris quatre roches chacune pesant plus de 50 grammes (sur Terre). La discussion pour les échantillons de contingence est sur une autre page.]
Extrait de film 16 mm QuickTime ( 41 sec; 2.9Mo )
109:34:54 Aldrin: Cela me semble de toute beauté d’ici, Neil.
109:34:56 Armstrong: Il y a une beauté austère qui lui est propre. Ça ressemble beaucoup au haut désert des États-Unis. C’est différent, mais c’est très joli ici.
[En réponse à la question de Mick Winfield du Royaume-Uni, le collaborateur au Journal Larry Turoski écrit, «Vivre à l’extrême ouest du désert de Mojave, je parierais qu’il fait référence à la région en deçà, disons 50 miles ou plus de la base aérienne d’Edwards, où il a passé beaucoup de temps. L’élévation du sol à cet endroit est d’environ plus ou moins 2,500 pieds. Si vous allez plus au nord le long de la Sierra orientale vous obtiendrez une élévation d’environ 4,000 pieds, puis avec un petit bond, environ 6,000 pieds. Au nord-est d’Edwards, vous rencontrez le parc National de “Death Valley”, avec des élévations allant de 11,049 pieds au-dessus du niveau de la mer à 282 pieds en dessous du niveau de la mer. Au sud et à l’est d’Edwards, vous entrez dans le «bas désert», près et en bas du niveau de la mer en certains endroits. Le terrain au-dessus duquel il a piloté le X-15 (un tracé nord-est/sud-ouest du sud de l’Utah à Edwards (la portion comprenant ce que nous appelons la province du Bassin et Étendue (géologique), et la partie plus au sud du désert de l’Utah, laquelle est très élevée et un des plus beaux canyons altérés par les intempéries sur un terrain de grès. Le Bassin et Étendue contiennent de nombreuses crêtes et vallées alternant du nord au sud, une après l’autre tout au long d’une ligne est-ouest comme en dent de scie. Je peux dire que le désert près d’Edwards est comparable à la Base Tranquility, ce qu’il a probablement voulu dire. Allez voir sur le site Web CalDrive. Ce site est à propos de rouler en Californie et a été écrit spécialement pour les touristes du Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. L’auteur se concentre principalement sur le désert et offre de nombreuses photographies du terrain. Je le recommande fortement. Pour d’autres photos de caractéristiques différentes qui se trouvent en Californie, y compris la base aérienne d’Edwards, je vous recommande de jeter un œil à Mojave Roads, réalisé par nul autre que votre serviteur. Eh oui, une grande partie du «haut désert» est facilement accessible en voiture ordinaire.»]109:35:08 Armstrong: Soyez avisé qu’il y a beaucoup d’échantillons de roches ici – les échantillons de roche dure – ont ce qui m’apparaît avoir des vésicules à la surface. Aussi, j’en regarde un maintenant qui semble avoir une certaine sorte de phénocristal.[Une série de photos d’entraînement d’Apollo 15, commençant avec S71-23771, documente un voyage au bord de la gorge Rio Grande (élévation 2100 mètres où la route principale 64 traverse la rivière.) près de Taos, au Nouveau-Mexique. La région près de Shiprock, au Nouveau-Mexique (élévation 1500 mètres dans la réserve Navajo, et aux alentours de Cameron, en Arizona (élévation 1250 mètres approchant le côté est du Grand Canyon) sont également facilement accessibles.]
109:35:30 McCandless: Houston. Roger. Terminé. (Pause)
[Kipp Teague a fourni une photo numérisée de haute résolution à partir du film de 16 mm montrant Neil approchant du LM comme il tire sur la poignée de l’échantillonneur. Noté qu’il a sa visière relevée.]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 50 sec; 3.4 Mo )[Les vésicules sont des empreintes de bulles de gaz sphériques qui sont formées à l’intérieur de la lave comme elle refroidit et durcit. Les phénocristaux sont encastrés dans les cristaux. Dans son excellent livre To a Rocky Moon, à propos des missions Apollo, Don Wilhelms met Neil et Buzz dans un petit groupe d’astronautes dont il se souvient comme ayant été “soit particulièrement intéressé à la géologie ou compétents en science en général” et qui par conséquent, a reçu une attention particulière auprès des instructeurs-géologue. Certes, la facilité avec laquelle Neil a utilisé les termes “vésicules” et “phénocristal” n’était pas la norme. Plus tard dans l’EVA, à 111:00:01, il va changer d’avis à propos des vésicules et il décide, correctement, que ce qu’il voit dans les roches sont des petits cratères faits par des petits impacts. Un peu plus tard, à 111:22:34, il va reconnaître et recueillir de véritables basaltes vésiculaires.]
109:35:43 Aldrin: O.K. La poignée est hors de (brouillage) il enfonce environ, oh, de 6 ou 8 pouces dans la surface. On dirait que c’est assez facile de (brouillage)...
109:35:56 Armstrong: Oui, ce l’est. (Lançant quelque chose vers sa droite) Je suis sûr que je pourrais l’enfoncer un peu plus, mais c’est difficile pour moi de me plier encore plus que cela. (Pause)
[Neil procède à une petite expérience de mécanique du sol en enfonçant la poignée du collecteur dans la surface. La troisième image à haute résolution du film 16 mm montre la poignée du collecteur dressée vers le haut à côté de la jambe droite de Neil. Les sections foncées et pâles alternantes tout au long de la longueur semblent être liées à des sections séparées d’anneaux blancs visibles dans S68-54937.]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 4 sec; 0.9 Mo )
109:36:07 Aldrin: Je ne savais pas que l’ont pourrait lancer si loin.
109:36:08 Armstrong: (En riant) Vous pouvez vraiment lancer les choses très loin par ici! (Longue pause)
[Neil vient tout juste de jeter l’anneau du sac de collecte pour l’échantillonnage de contingence. La Figure 5 du livre d’outils de Judy Allton montre Neil utilisant l’échantillonneur pendant un entraînement. Figures 6a, 6b, and 7 montrent des détails additionnels. Après la collecte d’échantillons, Neil presse sur le déclencheur sur la poignée juste au dessus de l’anneau, extrait l’anneau, détache le sac de l’anneau, jette l’anneau et ferme le sac.]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 46 sec; 3.2 Mo )[Immédiatement après que Neil a dit «c’est difficile pour moi de me plier encore plus que cela», nous le voyons lever son bras droit, avec l’anneau clairement dans sa main. On dirait qu’il examine l’anneau – en ayant probablement gardé haut dans le soleil – et le tournant de sorte qu’il arrive à se retrouver sur le bord de la caméra.]
[En juin 2002, Andy Chaikin a noté que, deux ou trois images plus tard, une seule image montre quelque chose derrière Neil qui pourrait être soit l’anneau en vol ou un morceau de charpie, ou quelque chose similaire sur le film. Bien que le centre de l’objet est ouvert, n’est pas de forme régulière et semble susceptible d’être une charpie. En plus, après que nous ayons vu l’anneau dans sa main, le mouvement de sa main ne semble pas compatible avec un lancer par-dessus son épaule.]
En 2007, Jim Scotti a noté qu’ après que Neil baisse son bras et met son bras droit devant lui à la hauteur de sa taille, nous le voyons jetant l’anneau vers le vaisseau. Ulli Lotzmann et Ken Glover ont créé une animation GIF montrant Neil lançant l’anneau vers le vaisseau et en le prenant en mouvement. Le mouvement est compatible avec le détail à partir de AS11-40-5864 montrant qu’il est presque certain que l’anneau repose sous l’étage de descente.]
[Deux explications viennent à l’idée à propos de l’amusement de Neil et Buzz de «lancer les choses très loin». Les équipages ultérieurs ont eu beaucoup de plaisir à lancer des choses sous la faible gravité lunaire. C’est une possibilité que Neil et Buzz aient été amusés que leurs premiers lancers soient un tir sous le vaisseau. Alternativement, les choses tombent beaucoup plus lentement sur la Lune qu’elles ne le font sur Terre et même un tir comme celui-ci va projeter l’objet beaucoup plus loin que cela n’aurait été le cas sur Terre. Bien que Neil et Buzz pourraient bien avoir eu certaines expériences dans l’habitacle en se tirant des choses entre eux – disons une liste de vérification – aussi court que ce lancer ait été, en dehors du confinement de l’habitacle le résultat aurait pu être impressionnant. Chacune des interprétations- ou les deux- semble possible.]
109:36:33 Armstrong: (Est-ce que) ma poche (de jambe) est ouverte, Buzz?
109:36:35 Aldrin: Oui, elle l’est. C’est (le haut du rabat) qui n’est pas sur ta combinaison cependant. Frappe là une fois de plus. Plus vers l’intérieur. O.K. C’est bien. (Pause)
[Neil tente d’ouvrir sa poche (166k) - et d’atteindre la boucle de Velcro à l’extérieur du rabat supérieur pour qu’elle s’agrippe à une sangle en Velcro attachée au-devant de sa combinaison à peu près à la hauteur de la hanche, sans être capable de voir soit parce que son RCU et la caméra bloquent sa vue. Il met ensuite l’échantillon dans la poche, toujours à tâtons.]109:36:47 Armstrong: C’est dans la poche?[Armstrong - «C’était une poche spéciale. Elle était à la hanche droite (voulant dire “gauche”)»]
[Plusieurs membres d’équipages suivants ont portés et utilisés une ou deux poches à sangles soit sur la cuisse ou bien dans le cas d’Apollo 16 et 17, sur le bas de la jambe. La poche à sangles de Neil comme on peut le voir sur sa cuisse gauche dans une prise du film 16 mm à travers la fenêtre de Buzz.]
[Neil a eu sa visière en place pendant un certain temps et de temps en temps nous apercevons un bout de sa figure et la forme distinctive de son casque Snoopy noir et blanc. Alors qu’il range l’échantillon de contingence dans sa poche sur la cuisse, nous distinguons plus longtemps sa figure, comme on peut le voir dans un accompagnement d’extrait de film 16 mm (0.8Mb), produit par Gerald Megason.]
109:36:52 Aldrin: Ouais. Pousse vers le bas. Tu l’as eu? Non. Il n’est pas complètement dedans. Pousse-le. (Pause) Là, tu l’as. (Pause)
109:37:xx Armstrong: L’échantillon de contingence est dans la poche. Mon oxygène est à 81 pour cent. Je n’ai pas d’avertissements, et je suis dans le minimum (approvisionnement d’eau) de circulation.
109:37:22 McCandless: Ici Houston. Roger, Neil. (Longue pause)
Extrait vidéo restaurer 3 min 23 sec ( 4.3 Mo FLV or 4.8 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
Extrait de film 16 mm QuickTime ( 1 heure 10 minutes; 11.6 Mo )
[Cet extrait de 16 mm est joué à une image seconde. Faisant une correction de 10 secondes pour le titre, l’heure du début du film est 109:37:30. L’heure relative du temps de mise en marche est probablement plus précise que le temps de la transcription relatif à la transmission de Buzz qui suit.]109:37:40 Aldrin: O.K. J’ai mis la caméra (16mm) en marche à une image seconde.
109:37:44 Armstrong: O.K. (Pause)
109:37:52 Aldrin: J’ai 80 pour cent (oxygène), pas d’avertissements. (Pause)
109:38:00 Armstrong: Obtenez-vous une image TV maintenant, Houston?
109:38:05 McCandless: Neil, oui nous obtenons une image de télévision. (Longue Pause) Neil, ici Houston. Nous obtenons une image. Tu n’es pas dedans en ce moment. Nous pouvons voir le sac LEC se faire déplacer par Buzz (comme il se positionne pour sortir), cependant. Ici tu (voulant dire Neil) apparais dans notre champ de vision.
[Une image de la caméra de 16 mm montre Neil regardant vers l’échelle. Une version à haute résolution is also available. est aussi disponible. L’image suivante montre Neil avec sa main gauche levée. Parce qu’il n’abaisse aucune de ses visières, il bloque le soleil de ses yeux peut-être comme il regarde le palier de sortie vers le haut. Numérisé par Kipp Teague.]109:38:36 Armstrong: (Pour Buzz) tiens là une sec (onde). En premier, laisse-moi déplacer cette (corde du LEC) vers le bord du (palier) pour toi.
109:38:41 Aldrin: O.K. est-ce que tu es prêt pour ma sortie?
109:38:42 Armstrong: Ouais. Attends quelque peu. Je vais déplacer ce (LEC) par-dessus la rampe. (Longue pause) O.K.
109:39:07 Aldrin: Très bien. C’est fait. Es-tu prêt?
109:39:11 Armstrong: Tout est en place. O.K. Tu as vu la difficulté que j’ai éprouvée. Je vais essayer de regarder ton PLSS par en dessous ici.
[Il y a deux sortes d’entraînement pour les opérations en un sixième de g. La première (1), est de s’entraîner dans un réservoir d’eau avec du poids porté en surplus pour vous donner un poids effectif d’un sixième de g; ou deuxièmement (2) de voler dans un avion KC135 (la version de transport est le Boeing 707) en accomplissant des vols paraboliques successifs. Dans chaque parabole, vous pouvez obtenir 1/6 de g pendant une demi-minute environ. J’ai demandé s’ils ont eu beaucoup d’entraînement de sorties soit dans le réservoir ou dans le 135.]109:39:43 Aldrin: Très bien; la caméra de réserve positionnée. (Pause)[Armstrong - «Je ne pense pas. La procédure de sortie de l’écoutille prend plus de temps que la durée de la parabole (de l’avion).»]
[Aldrin - «Nous avons probablement eu une sorte d’appareil dorsal, pressurisée. Nous avons fait cela en habit d’entraînement rudimentaire, non en habit de vol, et en un g, et nous avons déterminé que ça ne serait probablement pas difficile.»]
[Armstrong - «Nous n’avons pas fait beaucoup d’ entraînement en avion. Beaucoup moins que nous en ont fait pour Gemini. J’en ai fait beaucoup pour Gemini et je suppose que tu en as fait aussi.»]
[Aldrin - «J’ai quelques inscriptions avec des paraboles successives. Je pense que nous en avons fait quelquee unes pour Apollo 11. Je pense peut-être que c’était au moment nous... Ouais, nous avons eu un peu le mal de l’espace dans certains vols, comme (Frank) Borman (sur Apollo 8) et Rusty (Schweickart sur Apollo 9, chacun d’eux ont souffert de désorientation et de nausée en zéro-g), et je ne sais pas si nous avons eu une grande inquiétude ou d’indication de l’équipage de 10 mais ça commençait à être une préoccupation grandissante de ce qui se passerait dans l’environnement du Module de Commande.»]
[Aucun des vols Mercury ou Gemini n’ont produit des rapports d’inconfort ou de nausée en zéro g, mais quelques astronautes sur les premiers vols d’Apollo ont souffert énormément. Une des théories était que, dans les premiers vaisseaux spatiaux, les astronautes étaient assis dans un habitacle exigu pour toute la durée de la mission et, en conséquence, ils n’avaient pas la chance de bouger leurs têtes fréquemment. Dans le Module de Commande d’Apollo, vous pouviez vous déplacer librement, et ainsi perturber l’oreille interne.]
[Aldrin - «Et j’ai senti que secouer ma tête au cours d’une période de zéro g avec ma combinaison sur moi vérifierait ma condition pour voir si je n’avais aucune inquiétude. Ce n’était probablement pas très bon. Comme j’ai mentionné l’autre soir, je ne pense pas que de bouger la tête à quelque chose à voir avec tout cela. Quoi qu’il en soit, j’ai monté cela pour le (Syndrome de l’Adaptation de l’Espace / Space Adaptation Syndrome). Et je ne me rappelle pas la collecte d’échantillonnage, ou quelque chose comme cela (sur les vols d’avion).»]
[La croyance actuelle est que, plutôt que d’être relié au mouvement, le Syndrome de l’Adaptation de l’Espace apparaît chez certaines personnes parce qu’elles ont de la difficulté à coordonner l’information provenant de leurs oreilles internes et de leurs yeux. Après une journée ou plus, presque toutes les personnes s’adaptent et les nausées disparaissent.]
[Armstrong - «Nous avons fait quelque peu de 1/6 de g, mais pas beaucoup. Mais nous en avons fait un petit peu, je pense, plus pour tester la marche et ces choses-là. Je ne me rappelle pas que nous en avons fait en combinaison.»]
[Ils ont eu aussi un dispositif d’entrainement appelé POGO, lequel était une construction de câbles et de tirants qui donnait aux astronautes la sensation de 1/6 de g. J’ai demandé s’ils avaient fait de la formation avec cela.]
[Aldrin - «Ouais. Mais nous ne croyions pas tellement en cela.»]
[Armstrong - «Il y avait un POGO qui partiellement soutenait par le haut votre poids avec des câbles, et puis ils y en avaient d’autres où vous étiez suspendu à un certain angle de sorte que vous obteniez 1/6 de votre poids contre une planche. Ce n’était pas vraiment bon.»]
[Dans un dessin schématique, nous voyons Buzz marcher vers nous le long d’une planche inclinée de 9,6 degrés à un mur de l’installation du simulateur. Un sixième de son poids est sur la planche, le reste étant supporté par des câbles de suspension accrochés à un chariot sur un rail au-dessus.]
[J’ai remarqué qu’ils semblaient ne pas avoir de mal à s’adapter à un sixième de g.]
[Aldrin - «Je pense qu’après le vol nos commentaires étaient que vous n’avez pas besoin de faire tellement des simulations de 1/6 à des fins de mobilité. Je penserais encore moins pour Mars.»]
[Ceci est la Hasselblad de réserve avec un chargeur couleur, d’après la page Sur-26 sur liste de vérification..]109:39:57 Armstrong: O.K. Ton PLSS semble bien être dégagé. Tes orteils sont sur le point d’arriver au seuil. O.K. (Pause), maintenant abaisse ton PLSS. C’est bien cela; tu es dégagé. Et latéralement tu es bon. Tu as un pouce de dégagement au dessus de ton PLSS.[Armstrong - «Je suppose que ce serait sur le plancher du LM sur le côté du Commandant – le côté gauche- afin que nous puissions l’atteindre par la porte et la prendre si nous en avions besoin.»]
[Neil est exact. Voir la discussion après 111:27:26.]
[Je me demande encore la question pourquoi ils n’ont pas emporté et utilisés deux cameras pour l’EVA, comme les autres équipages plus tard.]
[D’après sa liste de vérification, Neil est debout sud-ouest à l’échelle, à prendre des photos de Buzz sortant du vaisseau. Cette série de photos est AS11-40-AS11-40-5862 to 5869.]
[Les images 5864 et 5865 sont diverses photos que Neil a prises dans un endroit sous l’étage de descente. Comme mentionné après 109:36:07, un détail de 5864 peut montrer l’anneau du collecteur de contingence. Un détail de 5865 montre le cratère Little West, lequel Neil va visiter brièvement à la fin de l’EVA.]
[L’image 5863 montre Buzz sortant de l’écoutille, l’image 5867 le montre sur le dernier échelon, l’image 5868 le montre prêt à sauter du bas du dernier échelon, et l’image 5869 le montre sur le pied d’atterrissage.]
[Dave Byrne a créé une vue de Buzz sur la plate forme composée d’images 5863 à 5865.]
[Jon Hancock a créé une vue de Buzz sur le pied d’atterrissage ( 1.8 Mo ou 198k ) composée d’images 5864, 65, et 69.]
109:40:18 Aldrin: O.K. Vous avez besoin de vous courber un peu le dos pour descendre. (Brouillage) comment loin sont mes pieds du bord?
109:40:27 Armstrong: O.K. Tu es juste sur le bord du palier.
109:40:30 Aldrin: O.K. De retour dans (brouillage) (pause) maintenant un peu de mouvement de pied (brouillage) palier. Courber un peu le dos. Le casque sort et libère la cloison sans trop de difficulté.
109:40:48 Armstrong: Ça regarde bien. (Longue pause)
Extrait vidéo restaurer 3 min 31 sec ( 4.5 Mo FLV ou 5.0 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
109:41:08 McCandless: Neil, ici Houston. Basé sur le transfert de la caméra avec le LEC, est-ce que vous prévoyez de la difficulté pour le transfert du SRC? Terminé.
109:41:18 Armstrong: Négatif. (Pause)
[Le SRC est le (Conteneur de Retour d’Échantillon / Sample Return Container), la boîte de roche pressurisée sous vide. Deux SRC sont rangés dans le MESA et ils vont être montés dans la cabine avec le LEC à la fin de l’EVA.]109:41:28 Aldrin: O.K. maintenant je veux reculer et fermer partiellement l’écoutille. (Longue Pause) Faire en sorte de ne pas la verrouiller à ma sortie.
109:41:53 Armstrong: (Rire) une pensée particulièrement bonne.
[L’écoutille peut-être ouverte de l’extérieur si nécessaire. La raison de fermer presque complètement l’écoutille est, je crois, de prévenir le refroidissement radiatif de la cabine. Ni Neil ou Buzz se rappelle quelconques raisons spécifiques.]109:41:56 Aldrin: C’est notre maison pour les prochaines heures et nous voulons prendre bien soin d’elle. (Pause) O.K. je suis sur la première marche et je ne peux plus regarder vers le bas par dessus le RCU et (brouillage) pieds du train d’atterrissage. C’est une question très simple de descendre d’une marche à l’autre.[Armstrong (un air sérieux) - «Pour éviter, quelqu’un dit, “êtes-vous nés dans une grange quoi ?”»]
[Aldrin - «Maintenant que tu me le rappelles, que serait-il passé si la soupape s’était déréglée ou quelque chose comme cela et elle aurait commencé à re-pressurisé?»]
[Armstrong - «Tu n’aurais jamais pu renter.»]
[Aldrin - «Avons-nous examiné vraiment ce problème? (Rire étouffé) Ç’aurait été probablement une bonne idée d’utiliser une brique, ou une caméra pour l’empêcher de se refermer. Quelqu’un a dû penser à cela. »]
[Je me suis rappelé que la soupape d’évacuation peut être ouverte de l’extérieur.]
[Aldrin - «Nous avions une poignée (à l’extérieur) pour la déverrouiller.Mais en considérant la difficulté que nous avons eue, si vous aviez quelque lb/in² (dans la cabine), vous ne pourriez jamais l’ouvrir. (À moitié sérieux) Eh, bien, vous pourriez l’ouvrir, mais vous ne seriez jamais plus capable de refermer l’écoutille tordue.»]
[Actuellement, la poignée est un point faible.]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Une fois que j’ai eu mes pieds et mon postérieur en dehors de l’écoutille, Neil était en bonne position pour m’aider à sortir, simplement en observant le profile du PLSS qui correspond bien à l’ouverture de l’écoutille.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «L’opération à deux hommes est bonne, parce que l’aide que chaque homme peut donner à l’autre c’est de l’argent en banque.»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Je pense que le premier homme à sortir (qui est, Neil) a un peu plus de difficulté parce que le deuxième homme doit être en arrière de l’écoutille et il doit essayer de laisser la voie libre. Donc, vous avez tendance à être plus vers votre côté (celui de Neil) dans l’écoutille et tout ce que vous touchez étaient normalement sur votre côté- votre bord de la partie basse de la table du DSKY.»]
[Les autres équipages ont démontré que le LMP a eu la vie plus facile parce que la pression de sa combinaison était moins élevée. Pendant la dépressurisation de la cabine, la pression relative de la combinaison augmente et cela prend un moment d’expirer – l’oxygène converti en dioxyde de carbone lequel est filtré par une cartouche d’hydroxyde de lithium dans le PLSS – qui rabaisse la pression de la combinaison à un niveau opérationnel de 3,7 à 3,8 lb/in². Par conséquent, les Commandants ont eu une combinaison plus dure et moins flexible lorsqu’ils sortaient, que les LMP sortants par après.]
109:42:18 Armstrong: Oui. J’ai trouvé que je pourrais être très confortable, et marcher est aussi très agréable. (Pause)
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Le palier lui-même offrait une position plus qu’adéquate de transition pour sortir de l’écoutille à rejoindre l’échelle. Le premier échelon est un peu difficile à voir. Quand j’ai eu le premier, j’étais heureux de te dire à propos d’où mes pieds étaient relatifs au premier échelon si bien que je n’ai pas eu à faire un effort de regarder aux alentours, sur le côté, ou en dessous. Ce que je veux en venir est que les opérations sur le palier peuvent-être réalisées sans crainte de perdre votre équilibre et tomber. Il y a beaucoup d’espace là pour se tenir sur le marche pied (palier) pour faire des manoeuvres qui peuvent être nécessaires.»]109:42:28 Armstrong: Tu as plus de trois autres marches et puis une longue.
109:42:42 Aldrin: O.K. Je vais laisser ce pied en haut et chaque main en bas à environ le quatrième échelon.
[Une photo prise par Neil, AS11-40-5868 montre Buzz avec un pied sur l’échelon du bas et, comme il dit, ses mains au quatrième échelong.]]109:42:50 Armstrong: Là tu es arrivé![Buzz saute sur le pied du train d’atterrissage.]
109:42:53 Aldrin: O.K. maintenant je pense que je vais faire de même (brouillage) (pause)
[Buzz essaie de sauter sur l’échelon du bas et il ne réussit pas tout à fait à la première tentative.]109:43:01 Armstrong: Un peu plus. Environ un autre pouce. (Pause)
[Buzz saute sur l’échelon du bas.]109:43:06 Armstrong: Là, tu l’as eu.
109:43:08 Aldrin: C’est une bonne (dernière) marche.
109:43:10 Armstrong: Ouais. À peu près un trois pieds. (Pause)
[Buzz ressaute sur le pied d’atterrissage.]109:43:16 Aldrin: Une vue splendide!
109:43:18 Armstrong: N’est-ce pas quelque chose? Un spectacle magnifique ici.
109:43:24 Aldrin: Une désolation magnifique. (Longue pause)
[Toujours se tenant à l’échelle avec les deux mains, Buzz saute vers l’arrière sur la surface. Après un bref moment, il se tourne vers le MESA.]109:43:47 Aldrin: (Sa main droite est toujours sur l’échelle) on dirait que la jambe de force secondaire a eu un peu d’effets thermiques sur elle ici, Neil.
109:43:54 Armstrong: Oui. J’ai remarqué cela. Ça semble être le pire, mais des effets semblables sont tout autour.
109:44:07 Aldrin: (Brouillage) poudre très fine, n’est-ce pas?
109:44:09 Armstrong: N’est-elle pas fine?
[Le collaborateur au Journal Harald Kucharek attire l’attention sur un commentaire en page 241 dans le livre de Buzz “ Men from Earth”: «Nous étions tous les deux dans le soleil à nouveau, nos casques près de l’un et l’autre. Neil s’est penché vers moi et a frappé sa main gantée sur mon épaule. “N’est-ce pas amusant?” dit-il.» Bien que l’audio est certainement sujette à l’interprétation, le contexte semble favorable à “N’est-elle pas fine?”. Il ne semble pas à partir de la TV que Neil ou Buzz soit dans la lumière à ce moment.]109:44:11 Aldrin: Précisément à cet endroit, je ne pense pas qu’il y a une grande partie de quelconque (brouillage) poudre fine certains (brouillage) agglomérats ensemble, et c’est difficile de dire si c’est un agglomérat ou une roche..
Extrait vidéo restaurer 3 min 20 sec ( 4.1 Mo FLV or 4.8 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
109:44:23 Armstrong: Tu as remarqué comment tu peux la déplacer.
109:44:28 Aldrin: Ouais. Et ça rebondit et puis (brouillage)
[Buzz recule de l’échelle et tente quelques courts sauts. À l’arrière, Neil fait trois sauts assez hauts. Lors du dernier de ceux-ci, il ne touche pas au sol pour approximativement 1,6 secondes ce qui, en pesanteur lunaire, signifie qu’il s’est propulsé avec une vitesse ascensionnelle d’environ 1,3 m/s et il a atteint environ 0,5 mètre de haut. Ceci est similaire à une paire de sauts mieux documentés du salut que John Young a fait pendant Apollo 16 à 120:25:42.]109:44:55 Aldrin: S’abaisser est assez facile. (Brouillage) salis ma combinaison déjà. (Pause)[Armstrong, compte rendu technique 1969 - «Je dirais que l’équilibre (en marchant) n’a pas été difficile; cependant, j’ai fait quelques sauts assez élevés et j’ai remarqué qu’il y avait une tendance à basculer vers l’arrière sur un saut élevé. Une fois, je suis venu près de tomber et j’ai décidé que c’en était assez avec cela.»]
[Buzz se tient après l’échelle avec sa main droite et atteint le bas avec celle de gauche. Des photos plus tard de Buzz par exemple AS11-40-5873, montre de la poussière sur ses genoux, possiblement ramassée à ce moment.]109:45:11 Aldrin: La masse de l’appareil dorsal à un effet d’inertie quelconque. (Pause) Il y a une légère tendance, je peux le voir maintenant, à (brouillage) vers l’arrière en raison de la légère, très légère texture.[Aldrin - «Je fléchissais probablement mes genoux, mais pas de beaucoup.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «En général, le fonctionnement de la combinaison a été très agréable. Il y avait très peu d’entraves à la mobilité, avec l’exception pour se pencher et ramasser quelque chose avec vos mains, lequel était très difficile à faire. Autant pour marcher et de se déplacer d’un endroit à l’autre, la combinaison à offert très peu de résistance à ce genre de déroulement. C’était en général, une opération agréable.»]
[D’après sa liste de vérification, Buzz va maintenant prendre quelques minutes pour se familiariser avec l’environnement lunaire (“Envir Fam”). Pendant que Buzz fait cela, Neil va changer l’objectif sur la caméra TV et la déployer loin du LM de telle sorte que Houston puisse regarder l’EVA.]
[Buzz laisse l’échelle et commence a tourné son torse à sa gauche et puis à sa droite; sautille une fois ou deux, et déplace son poids d’un pied à l’autre.]
109:45:45 Armstrong: Tu te tiens sur une roche, une grosse roche là maintenant. (Longue pause)
109:46:01 Aldrin: C’est certain que ce pied d’atterrissage n’a pas (brouillage).
109:46:05 Armstrong: Non. Il n’a pas.
109:46:08 Aldrin: Il n’y a absolument aucun cratère sous le moteur.
109:46:10 Armstrong: Non.
109:46:12 Aldrin: Je me demande si (brouillage) juste en dessous du moteur est l’endroit où la sonde a pu frapper. (Brouillage) comme cela.
109:46:25 Armstrong: Ouais, je pense que c’est une bonne représentation de notre vitesse de coté à l’atterrissage ici: ce trou c’est la sonde...
109:46:30 Aldrin: Je vois la sonde au-dessus de la jambe de force secondaire (sud) moins-Y (brouillage) casser et plier vers le haut.
109:46:40 Armstrong: Ça plié, n’est-ce pas? Les deux autres ont plié. (Longue pause)
[À un certain moment – probablement avant 109:49:06 lorsque Neil enlève les couvertures du MESA en préparation pour bouger l’appareil TV – il prend AS11-40-5870 du pied d’atterrissage nord et de la sonde et 5871 de la région en arrière de la jambe de l’échelle. Comme Neil commence à dire à 109:46:25, sur 5870 nous voyons l’étendue du trou de la sonde nord qui se distingue bien du bout de la sonde, indiquant que le vaisseau a dérivé vers le sud entre le contact et l’atterrissage.]109:47:04 Aldrin: (Encore proche de l’échelle) je ne peux pas me prononcer pour la visibilité ici (dans l’ombre du LM) sans ma visière relevée. (Brouillage) assez sombre. Il semble qu’il y a une surface plate, arrondie (peut-être un monticule) de roches. (Pause) Au fait, ce sont des roches (brouillage) très poudreuses. (Brouillage).
Extrait vidéo restaurer 3 min 21 sec ( 4.2 Mo FLV ou 4.7 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
109:47:40 McCandless: Répétez, s’il vous plait, Buzz; vous coupez.
[Buzz a réglé le contrôle actif de la voix pour la liaison du LM à 8 plutôt que 9. Cela représente une perte d’environ 7dB de sensibilité. Pendant la majeure partie de l’EVA, les transmissions de Buzz sont fréquemment près du seuil des séquences brouillées. Pour certaines raisons, les pertes de transmissions de Neil sont beaucoup moins fréquentes.]109:47:45 Aldrin: Je dis que ces roches sont plutôt glissantes.
109:47:50 McCandless: Roger.
[Aldrin - «Je ne sais pas à quoi je pourrais me référer. C’était probablement que vous pouvez penser que vous êtes en sécurité, mais vous pourriez glisser. Je pense que c’était probablement un commentaire de stabilité plutôt qu’un commentaire géologique.»]109:47:52 Aldrin: (Brouillage) surface poudreuse quand le (brouillage; pourrait être “soleil”) frappe (brouillage) remplir toutes les petites “porouses” fines (voulant dire “pores”) (brouillage) aura tendance à glisser par-dessus assez facilement. (Longue pause)[Armstrong - «Il se pourrait que la surface soit un peu comme du charbon et ces petites particules pourraient agir comme lubrifiant.»]
[Aldrin - «Je pense que j’ai essayé de transmettre cela, plutôt que (laissant entendre qu’il y avait) du liquide. Quelqu’un pourrait glisser. Si vous étiez sur quelque chose. C’est la meilleure interprétation que je puisse mettre sur cela.»]
[Buzz veut peut-être dire que la poussière poussée sur une surface de roche remplit tous les petits trous et rend la surface glissante.]109:48:25 Aldrin: L’adhérence semble très bonne. (Brouillage) (pause) (brouillage) Comme à perdre mon équilibre dans une direction, la récupération est assez naturelle et facile (brouillage). Et, déplaçant vos bras autour, Jack, ça ne vous soulève pas de la surface. Ce n’est pas tout à fait les pieds légers.[Neil va au MESA où il enlèvera les couvertures thermiques couvrant le MESA, en préparation de déplacer la caméra TV loin du LM.]
[C’est probablement en référence à l’astronaute Jack Schmitt qui plus tard, va voler comme LMP sur Apollo 17.]109:49:06 Armstrong: Et, j’ai l’isolant enlevé du MESA maintenant et le MESA semble en bon état.[Aldrin - «Si vous êtes d’un poids assez léger et que vous êtes en mouvement (abaissant vos bras assez brusquement), peut-être que vous allez lever un peu. Si vous étiez réellement assez léger. Ça doit être ce que j’essaie de dire.»]
[Armstrong - «Une des responsabilités de Buzz en particulier était d’évaluer la mobilité et la stabilité, se déplacer aux alentours sur la surface et ce genre de chose. Et je suis certain qu’il commentait ce genre de chose quand il avait l’opportunité.»]
109:49:13 Aldrin: Il faut être prudent que vous penchiez dans la direction que vous voulez allez, autrement vous (brouillage) légèrement ivres. (Brouillage) En d’autres mots, vous devez enjamber par dessus pour rester en dessous où votre centre de masse est. (Pause)
[Buzz se déplace au sud de l’échelle, mais non en dehors de l’ombre du LM.]109:49:40 Aldrin: Hé, Neil, n’ai-je pas dit que nous pourrions voir quelques roches violettes?
109:49:42 Armstrong: Tu as trouvé une roche violette?
109:49:44 Aldrin: Ouais. (Pause) très petite, brillante (brouillage) de fragments (brouillage) les endroits (brouillage) feraient une première estimation d’une sorte de biotite. (Brouillage) Nous allons laisser cela à davantage analyse. (Brouillage) (pause) (brouillage) sol compact en dessous (brouillage) complètement non (brouillage) vous ne vous enfoncez pas plus que (brouillage) d’un quart de pouce. (Pause)
[Pendant la revue d’Apollo 17, Jack Schmitt se rappelle que quelques géologues avaient été critiques de l’utilisation de Buzz du terme «biotite» lequel, formellement, est une forme de mica noir à vert foncé. Ce que Buzz regardait n’était pas de la biotite; cependant, comme Schmitt le souligne, la description a donné une excellente première impression sur l’apparence du minerai que Buzz pouvait voir sur la roche. Schmitt croit que les critiques étaient totalement injustifiées et, plus de vingt ans après les faits, il est encore fâché lorsqu’il pense à cela.]Extrait vidéo restaurer 3 min 57 sec ( 5.1 Mo FLV or 5.5 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.[Aldrin - «Ça ne m’a pas dérangé du tout.»]
[Armstrong - « (Riant) tous les géologues ont des intérêts acquis; ils font des déclarations (qu’) ils travaillent dure pour défendre.»]
[Aldrin - «La déclaration à propos de la roche «violette» était une étendue de manière facétieuse (il plaisantait). Mais ça n’a jamais décroché. Puisque ça n’a pas bien décroché, je laisse aller cela. Ce que je pensais en quelque sorte était “quelle couleur absurde vous pouvez penser pour une roche?”“Violette.” Mais ça n’est pas bien sorti.»]
109:50:59 Armstrong: O.K, Houston. Je vais changer l’objectif (TV) à vous.
109:51:05 McCandless: Roger, Neil. (Longue pause)
[Armstrong - «J’ai dû physiquement changer l’objectif de la caméra TV et en mettre un différent. Je crois qu’il était rangé avec la caméra sur le MESA. Mon souvenir est que toutes les images TV après celle initiale ont été prises d’une distance éloignée. Mais les premières depuis le MESA étaient très près de l’échelle, elles avaient besoin d’un grand angle. Nous n’avons jamais utilisé cet (objectif) par après.»]109:51:30 Armstrong: O.K., Houston. Dites-moi que vous recevez une nouvelle image.[Tel qu’indiqué dans le diagramme du MESA, l’objectif à grand angle est rangé du côté droit près du bas.]
109:51:35 McCandless: Neil, ici Houston. C’est affirmatif. Nous recevons une nouvelle image. Vous pouvez dire que c’est un objectif à focale plus longue. Et à titre informatif, tous les systèmes du LM sont Go. Terminé.
[Neil va déplacer la caméra TV à un point d’environ 20 mètres nord-ouest du LM, la longueur du câble reliant le vaisseau. Pour la couverture des premiers pas, la caméra était équipée d’un objectif à focale courte.]109:51:46 Aldrin: Nous apprécions cela. Merci. (Longue pause)
109:52:24 Aldrin: Neil dévoile maintenant la plaque qui est (brouillage) atterrissage.
[Mauro Freschi a fourni une image TV noir et blanc originalement publiée par Dick Lattimer et une version couleur.]109:52:27 McCandless: Roger. Nous vous avons dans la mire, mais en arrière et d’un côté. (Pause)
[Aldrin - «Je viens (tout juste) de demander à Neil si la plaque était sur la liste de vérification, parce que je doute qu’elle y fût. Parce que je n’en avais pas une.»]109:52:40 Armstrong: Pour ceux qui n’ont pas lu la plaque, nous allons lire la plaque qui est sur le train d’atterrissage avant de ce LM. D'abord, il y a deux hémisphères, l’un montrant chacun des deux hémisphères de la Terre. En dessous cela dit « Ici les hommes de la planète Terre ont mis le pied sur la Lune, juillet 1969 A.D. Nous sommes venus en paix pour toute l’humanité.» Il y a les signatures des membres d’équipages et la signature du Président des États-Unis. (Pause)[J’ai appris longtemps après la revue de la mission que Buzz est incorrect en se rappelant que seulement Neil avait une liste de vérification. Chacun avait une liste cousue sur le dessus de leur gant gauche au niveau du poignet. La liste de Buzz est liée ici et celle de Neil est liée ici. Comme il peut être vu dans les transcriptions sur les listes; il n’y a aucune mention que la plaque soit sur celle de Neil ou bien de Buzz.]
[Aldrin - «Et elle (voulant dire la plaque) était une activité assez tard dans la formation. Ainsi a été le drapeau. Je ne me souviens pas que je savais comment enlever la porte sur la plaque ou bien où était réellement le drapeau.»]
[La “porte” que Buzz mentionne est un couvercle métallique à charnière courbée. Une photo d’avant volS69-39193 montre un technicien tenant le couvercle ouvert avant l’installation. Une numérisée par Kipp Teague / Frederic Artner. Une autre vue du couvercle et du verrou est montrée par une photo d’Eagle arrimé dans le S-IVB avant le décollage. Numérisé par Paul Fjeld..]
[Aldrin - «Donc, si c’était un homme pour l’EVA et j’étais en dehors, je ne sais pas comment j’aurais su le faire. Le point que je veux amener est que, lorsque quelqu’un dit “comment était votre formation?” Eh bien, il y avait quelques petites choses que nous n’avons pas bien apprises dans toute cette formation. Mais nous nous gardions fichtrement occupés dans toutes ces formations que nous faisions, mais nous n’avons pas toujours tout couvert, parce que certaines choses arrivaient un peu tard dans la partie.»]
[Selon un rapport en 1993 d’un entrepreneur de la NASA dans "Where No Flag Has Gone Before" (Où jamais un drapeau n’est allé auparavant/ traduction libre par l’auteur) par Annie Platoff, la décision finale de déployer la plaque et le drapeau n’a été prise que peu de temps avant le lancement. Cependant, la conception de l’assemblage du drapeau a débuté environ trois mois avant le lancement et la version de l’entraînement a été livrée au Cap le 25 juin 1969, assez tard pour qu’il y ait eu peu d’opportunité pour pratiquer le déploiement dans un calendrier dominé par les préparatifs pour les opérations de vol.]
[Armstrong - «Il y avait des changements. C’était en évolution.»]
[J’ai demandé si les PLSS étaient identiques.]
[Armstrong - «Je pense qu’ils étaient identiques. La question se pose de savoir si notre nom – nos noms épelés – était au dos du PLSS. Je ne pense pas qu’ils y étaient. Certains gars ont dit qu’ils pensaient qu’ils y étaient.»]
[John Burton, Chris Gainor, et Ulrich Lotzmann tous ont noté que Neil s’était trompé à propos de cela. Le nom “E. Aldrin” peut être clairement lu sur une photo bien imprimée AS11-40-5942. Une excellente reproduction peut- être trouvée dans le livre superbe de Michael Light “Full Moon”. Thomas Schwagmeier a fourni un détail amélioré à partir d’un numérisé récent de haute résolution du film original. Burton mentionne que l’étiquette du nom de Neil peut-être vu, mais pas lu, dans AS11-40-5886.]
[Sans compter cette différence cosmétique, la seule fonctionnalité différente entre les PLSS était le système de communication. Avant 1967, la NASA avait prévu avoir un seul des membres d’équipage du LM pour aller à l’extérieur pour un EVA. Lorsque cette décision a été changée, on a découvert que ce ne serait pas facile de redessiner le système de communication afin que les deux astronautes puissent transmettre simultanément au LM. Il a été décidé cependant que l’un des PLSS pourrait servir de station de relais, captant la voix et les données de l’astronaute qui ne relie pas et puis envoyer la voix et données combinée de chaque astronaute au LM. Le PLSS du Commandant a été modifié pour servir cette fonction. Voir Figure 2 in "Apollo Experience Report: Lunar Module Communications System", dans “Apollo Experience Report: Lunar Module Communications System”, document de la NASA MSC-04031 par R.H. Dietz, D.E. Rhoades, et L.J. Davidson, 1972.]
[Syd Buxton a fourni une version nettoyée d’une reproduction de la plaque en noir et blanc qu’il a trouvée sur un site web au MSFC.]109:53:40 Armstrong: (Pour Buzz) Prêt pour la caméra? Non, Je vais la prendre.
109:53:43 Aldrin: Non, tu enlèves cette TV.
[Ils se déplacent pour faire face au MESA.]109:53:45 Armstrong: Fais attention au LEC, là. (Pause)
109:53:53 Aldrin: Maintenant, j’ai peur que ces (brouillage) matériaux aillent aller à (brouillage) poussiéreux. (Pause) (pour Houston) le matériau de la surface (brouillage) poussiéreux. (Tenant son gant devant l’objectif de la TV) (brouillage) comment est la qualité de votre lentille, mais si vous pouvez (brouillage) des taches sur mes gants (brouillage) ressemblent beaucoup à de la fine poudre de carbone, mais a l’air sale.
109:54:40 Armstrong: Voudrais-tu sortir un peu de câbles (TV) pour moi, Buzz? (Longue pause)
[Le câble TV est aussi rangé sur le côté droit du MESA. Même dans la vidéo restaurée, Neil commence à bouger la TV avant que nous ayons une bonne vue de Buzz sortant le cable.]Extrait vidéo restaurer 3 min 19 sec ( 4.4 Mo FLV or 4.6 Mo AVI). Peu nécessiter VLC for pour lecture.
109:54:58 Aldrin: Houston. À quelle distance êtes-vous capable d’avoir la mise au point des choses?
109:55:02 McCandless: Ici Houston. Nous pouvons voir la main droite de Buzz. Il est un peu hors foyer. Je dirais que nous avions une mise au point au plus près probablement, oh, environ huit pouces à un pied en arrière de la position de sa main quand il sortait le câble.
[Neil commence a enlevé la caméra TV du MESA.]109:55:21 Aldrin: (Pour Neil) O.K. comment est la température sur cela?
109:55:25 Armstrong: La température montre froide.
[La caméra TV à une plaque – appelé “tempa-label” – avec une série d’endroits sur laquelle la couleur change progressivement du blanc au noir à des températures plus élevées. Un détail à partir d’une photo d’entraînement 70-H-103 montre un “tempa-label”sur la coupole d’une poignée de suppression. À cet instant, l’étendue de la plaque montre la couleur “froide ”, une indication que l’intérieur du MESA n’était pas chaud.]109:55:32 Aldrin: J’ai un peu froid. Je pense que je vais changer (brouillage). (Pause) je suis sur (refroidissement) intermédiaire maintenant, Houston, et je montre 3,78 (lb/in²). Pas de drapeau (d’avertissement), 74 (brouillage, probablement le pourcentage d’oxygène).
[Armstrong - «Tu as probablement été de Max. à intermédiaire.»]Extrait de film 16 mm MPEG ( 2 min 57 sec; 26 Mo )[Comme le montre le détail sur AS11-40-5963, il y a un levier de commande en bas à droite, sur la partie avant du PLSS de Buzz qui lui permet de sélectionner le taux à laquelle la chaleur est transférée un circuit fermé d’alimentation d’eau LCG et l’alimentation d’eau du sublimateur. Il y a trois crans qui lui permettent de sélectionner le refroidissement, Minimum, Intermédiare, ou Maximum, même les ajustements entre les crans fonctionneront aussi.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «La charge thermique dans la combinaison n’était pas mal du tout; je fonctionnais sur le débit minimal presque tout le temps. Buzz a trouvé un plus haut débit plus approprié. Cela était consistant à nos expériences de vol individuel. Je n’ai pas remarqué de différences de température thermiques, dans ou hors de l’ombre (du LM). Ils y avaient des petites différences de luminosités et de visibilité, mais pas de différences thermiques. Le seul problème de température que j’ai eu – et Buzz n’a pas eu ce problème – a été avec les gants. Je n’ai pas revêtis les gants intérieurs. J’ai choisi d’aller sans la doublure intérieure dans les gants (laquelle aurait apporté un certain soulagement contre la rugosité, en échange d’une dextérité réduite), et mes mains étaient un peu chaudes et très humides tout le temps. Ils sont devenus très humides et moites à l’intérieur des gants. J’ai trouvé que ce problème a diminué mon habileté à manipuler des objets et d’obtenir une main mise ferme sur les choses.»]
[L’humidité avec la rugosité de l’intérieur de la surface des gants et l’anneau du poignet a été un problème récurrent pour les équipages d’Apollo. Le LCG ne s’étendait pas jusqu’au poignet, donc, il ne fournissait pas le refroidissement aux mains. En plus, l’ajustement nécessairement serré aux gants empêchait toute circulation d’air sur les mains et, par conséquent, signifiait qu’il n’y avait aucun moyen de les garder au sec.]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «J’ai eu un niveau d’ajustement plus frais sur la (alimentation d’eau) soupape de dérivation, parce que ça semblait être plus agréablement confortable de cette façon. En rétrospective, il semble que cela mène vers une consommation plus élevée d’eau. Je n’étais pas complètement au courant que lorsque vous êtes sur un débit plus élevé, vous allez pomper plus d’eau vers l’extérieur. Ce n’était pas clair pour moi dans le pré vol qu’il y eut cet effet sur votre consommation d’eau. J’aurais pu certainement fonctionner à un niveau plus bas beaucoup plus tôt sans surchauffe.»]
[Les planificateurs de la NASA s’attendaient que Neil utilise 5,4 livres d’eau refroidissante pendant l’EVA et 5,1 livres pour Buzz. En réalité, Neil a utilisé un petit 2,9 livres, tandis que Buzz a utilisé 4,4. C’est que, chacun d’eux a utilisé beaucoup moins d’eau que prévu, la préférence d’un refroidissement intermédiaire par Buzz a montré un effet plus notable.]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «En confirmation des résultats de Neil, je n’ai ressenti aucun endroit chaud ou très chaud dans la combinaison. Je n’ai porté aucun gant intérieur, que ce soit, pour mon désir d’avoir une meilleure sensation à travers les gants. Pendant l’habillement, je ne portais pas les attaches poignet. (Les attaches poignet ont été conçues pour apporter une protection contre la rugosité de l’anneau du poignet qui relie les gants à la combinaison.) J’ai pensé que le LCG s’allongeait assez loin sur le poignet et qu’il serait adéquat. S’il fallait répéter cet effort, je mettrais l’attache poignet, parce qu’une fois les gants mis, j’ai commencé à les bouger, et je me suis aperçu qu’ils frottaient un peu sur le poignet. J’ai pensé que cela pourrait être plus ennuyeux que cela s’est avéré vraiment être; mais, en rétrospective, j’aurais préféré avoir porté ces attaches poignet.»]
[Une des jambes d’atterrissage du LM apparait sur l’image TV. Le film de 16 mm indique que c’est probablement la jambe plus-Y (nord).]
109:55:50 McCandless: Houston. Roger. Terminé.
109:55:57 Aldrin: Et, nous allons probablement avoir besoin un peu (brouillage) distance (brouillage) position éloignée (brouillage) caméra de télévision. (Pause) Neil, regarde la jambe moins-Y (sud). La direction du déplacement là (brouillage) voyageant de droite à gauche.
109:56:24 Armstrong: C’est ça (voulant dire “correct”).
[Armstrong - «Il me semble que je suis sur le point de commencer le processus du déplacement de la caméra de télévision. Buzz se tient à proximité pour aider à sortir le câble et ainsi de suite; et, pendant qu’il fait cela, il est probablement à noter d’autres observations dans la région immédiate du LM.»]109:56:25 Aldrin: Celui-ci là-bas dessous le moteur de montée (voulant dire “descente”) où la sonde a frappé en premier. La sonde moins-Y (sud) a frappé en premier.
109:56:35 Armstrong: J’ai beaucoup de câbles?
109:56:38 Aldrin: Tu en as beaucoup. Plus encore. (Pause) O.K. Je pense que je suis arrivé à la fin de celui-ci.
[Comme on peut le voir dans l’extrait du film de 16 mm, Neil s’arrête et examine un petit cratère récent. Il a probablement du verre dans le fond, une indication relativement récente d’un impact à grande vélocité. Les cratères creusés par des objets arrivant à grande vélocité de l’espace sont appelés cratères primaires. Ailleurs sur la Lune les cratères creusés par l’impact d’un éjecta se produit généralement à une vélocité inférieure à la vitesse de libération de la Lune soit de 2.4 km/s et n’a pas assez d’énergie pour faire fondre le sol touché.]109:56:51 Armstrong: Quelque chose d’intéressant au fond de ce petit cratère ici…cela peut-être...
[Une image à partir du film de 16 mm montre Neil juste comme il commence à se déplacer au-delà du petit cratère. Numérisé par Kipp Teague.]109:57:01 Aldrin: Maintenant continue. Nous en avons beaucoup plus (de câble).
109:57:03 Armstrong: O.K.
109:57:04 Aldrin: Ça devient un peu difficile à sortir, ici. (Longue pause)
Extrait de film 16 mm ( 1 min 38 sec; 8 Mo )
109:57:30 Armstrong: Comment loin dirais-tu que je suis, Buzz?
109:57:33 Aldrin: Quarante, cinquante pieds. Pourquoi ne te retournes-tu pas et leur donner une vue de là et vois ce à quoi le champ de vision ressemble?
109:57:42 Armstrong: O.K.
109:57:45 Aldrin: Tu recules sur le câble.
109:57:46 Armstrong: O.K.
109:57:50 Aldrin: Tourne vers ta droite, ça va être mieux.
109:57:53 Armstrong: Je ne veux pas aller dans le Soleil, si je peux l’éviter.
109:57:55 Aldrin: C’est bien, ouais.
[C’est que Neil veut éviter de diriger la caméra TV vers le Soleil. Contrairement aux caméras utilisées sur Apollo 15, 16,17, cette caméra est très sensible à la lumière et manque la capacité d’un diaphragme à iris automatique. L’équipage d’Apollo 12 va accidentellement brûler leur caméra TV en là dirigeant vers le Soleil.]109:57:59 Armstrong: Je vais juste le laisser...[Des photos de la NASA S69-33922 et S69-33923 montre Neil positionner la caméra TV à l’intérieur du bâtiment d’entraînement au cap en avril 1969.]
[Une photo prise en 2004 au “National Air and Space Museum” par Ulrich Lotzmann (99 k) montre des traces sur le dessus de la caméra TV noir et blanc Westinghouse indiquant le champ de vision lorsque la caméra est équipée soit de “l’objectif à grand angle de 80-degrés”ou comme est maintenant la caméra d’Apollo 11, de “l’objectif lunaire de jour 35-degrés”. Voir aussi, le champ de vision de 35-degrés indiqué par les lignes bleues dans un rendu de la Figure 3-16 (196k) par Thomas Schwagmeier à partir du rapport scientifique préliminaire d’Apollo 11.]
Extrait vidéo restaurer 3 min 20 sec ( 4.2 Mo FLV or 4.6 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
109:58:01 Aldrin: Très bien, laisse le (brouillage)
109:58:02 Armstrong: ...assis comme cela et en faire le tour.
109:58:06 Aldrin: Houston. Comment le champ de vision va être pour prendre le MESA? (Brouillage) de loin?
109:58:15 McCandless: Bon. (Pause) Neil, ici Houston. Le champ de vision est correct. Nous aimerions que vous visiez un petit peu plus à droite. Terminé.
109:58:28 Armstrong: O.K.
109:58:32 Aldrin: O.K. C’est tout ce que nous avons comme câble. (Brouillage) tout est sorti. Je vais commencer à travailler sur le vent solaire (d’après la liste de vérification).
[La TV a fini par être à environ 18 mètres (60 pieds) du MESA et, comme Buzz l’indique ici, le câble n’était pas beaucoup plus long que cela.]109:58:40 McCandless: (Pour Neil) un petit peu trop à la droite. Peux-tu la ramener à gauche d’environ 4 à 5 degrés? (Pause) O.K., ça regarde très bien Neil.[Le collecteur du vent solaire (Solar Wind Collector/SWC) est composé d’une mince feuille d’aluminium de 30 cm de large par 140 cm de long, lequel va être exposé au soleil – dans ce cas pendant 77 minutes – afin qu’il puisse saisir des ions d’hélium, du néon, et de l’argon dans le vent solaire. Buzz va assembler un mât, dérouler la feuille, et planter le mât dans le sol avec la surface de la feuille positionnée à angle droit en direction du Soleil.]
109:58:55 Armstrong: O.K, maintenant...pensez-vous que je devrais être plus loin, ou plus près?
109:59:01 Aldrin: Tu ne peux pas aller beaucoup plus loin.
Extrait de film 16 mm MPEG ( 2 min 15 sec; 11 Mo )
109:59:05 Armstrong: Essayons comme cela pendant un moment. Je vais prendre quelques panoramas avec elle ici.
[Neil va déplacer par étape la TV autour de l’horizon pour donner à Houston une vue générale de la zone autour du LM.]109:59:13 McCandless: Roger. Tu me sembles O.k en tant que la distance va, Neil. Et nous allons t’enligner encore lorsque tu finis le panorama. Maintenant tu vas trop vite pour le balayage du panorama. Il va falloir que tu arrêtes pour...
109:59:28 Armstrong: Je n’ai pas arrêté...Je n’ai pas fait le point encore. C’est la première image du panorama; juste là.
109:59:35 McCandless: Roger.
[Sur les missions avec les “Rover”, la caméra TV pourra dérouler à un taux assez élevé sans créer d’images sérieusement floues. Rien de tel avec cette caméra..]109:59:40 Armstrong: C’est une prise à peu près du nord-nord-est. Dites-moi si vous obtenez une image, Houston.
109:59:54 McCandless: Nous avons une belle image, Neil.
109:59:58 Armstrong: O.K. je vais la déplacer. (Pause)
110:00:10 McCandless O.K. Il y a une autre bonne. (Pause) O.k nous avons eu celle-là.
Bruce rapporte que les scientifiques dans la salle arrière “Backroom” ont regardé cette vue assez longtemps et, bien sûr, ont pris des clichés polaroid de l’image sur le moniteur. Le temps de Neil est trop précieux pour qu’il passe trop de temps sur n'importe quelle vue. Pour les missions avec “Rover”, la caméra TV était opérée depuis Houston et il y avait plus de liberté dans la “Backroom” pour regarder attentivement un objet en particulier avec la TV – sous réserve des besoins des autres au Contrôle de la Mission pour voir ce que les astronautes faisaient. Généralement, la TV était plus adaptée pour regarder les astronautes que pour regarder des caractéristiques géologiques. Les photographies ont donné une bien meilleure résolution que ce qui était possible avec la TV et, donc, de plus grandes valeurs à long terme pour les géologues. Bien que les géologues ont utilisé la TV en temps réel pour la planification d’EVA généralement, c’était plus utile pour Houston comme moyen d’obtenir la sensation des conditions dans lesquelles les astronautes travaillaient et, occasionnellement, a donné à Houston la chance de laisser savoir à l’équipage qu’ils avaient laissé tomber quelque chose, ou bien une pièce d’équipement était utilisée incorrectement.]110:00:29 Armstrong: O.K. maintenant, celle-ci est complètement soleil arrière, droit vers l’ouest. Et je veux savoir si vous pouvez voir une roche angulaire à l’arrière-plan...[Les lecteurs devraient noter que, bien qu’ils y avaient de nombreux groupes d’effectifs de personnel de soutien différent dans la “backroom”, dans ce Journal, entre guillemets et avec une lettre majuscule, “Backroom” réfère spécialement à la salle arrière scientifique, laquelle a joué un grand rôle dans tous les EVA.]
110:00:41 McCandless: Roger. Nous avons une...
110:00:42 Armstrong: ...se dressant hors du sol.
110:00:43 McCandless: ...une grande roche angulaire à l’arriére plan, et elle semble beaucoup plus petite de quelques pouces que celle à sa gauche. Terminé.
110:00:52 Armstrong: Très bien. Et puis au-delà d’environ 10 pieds une roche encore plus grande qui est très arrondie. (Pause) cette roche est à peu près...La plus proche de vous ressort du sable d’environ un pied. Et est un pied et demi de long, et elle est à peu près six pouces d’épaisseur, mais elle se tient sur le côté.
Extrait de film 16 mm MPEG ( 1 min 38 sec; 9 Mo )
110:01:16 McCandless: Roger. (Pause)
Extrait vidéo restaurer 3 min 49 sec ( 4.9 Mo FLV or 5.5 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
110:01:26 Aldrin: O.K, Neil. J’ai la table de sorti (et) un sac de déployé.
[Buzz a soulevé le MESA et la “table”sur laquelle ils peuvent sécuriser les boîtes de roches. Le sac est appelé, sac de pesé, un sac en pellicule de Téflon qu’ils peuvent utilisés pour remplir d’échantillons de roche et de sol. Buzz a attaché le sac sur le bord du MESA. Ces activités ne sont pas dans sa liste de vérification. Voir le diagramme du MESA (numérisé par Karl Dodenhoff). La figure 101 dans le “Judy Allton's Tool Catalog” montre Neil versant de la terre dans un sac de pesée pendant l’entraînement. Une photo d’entraînement S69-32242 montre Neil tenant un sac de pesé. Le sac avait des supports en métaux rectangulaires en haut et en bas pour l’aider à garder sa forme.]110:01:33 McCandless: Nous avons eu cette vue, Neil. (Pause)[Le film de 16 mm montre l’ombre de Buzz se déplaçant à la droite et transportant le SWC (Solar Wind Collector/collecteur de vent solaire), ouvrant l’emballage tout en marchant.]
110:01:42 Armstrong: Elle est directement sud.
110:01:45 McCandless: Roger. Et nous voyons l’ombre du LM.
110:01:48 Armstrong: Roger. La petite colline juste au-delà de l’ombre du LM il y a une paire de cratères allongés à peu près... Probablement, la paire ensemble est à peu près 40 pieds de long (est-ouest) et 20 pieds de travers (nord-sud), et ils sont probablement 6 pieds de profond. Nous allons probablement accomplir plus de travail là-bas plus tard. (Pause)
[Cette paire de cratères est mieux représentée sur les photographies prises par Neil à travers de la fenêtre. AS11-37-5452 et 5453 sont de bons exemples.]110:02:20 McCandless: Roger. Nous voyons Buzz aller à son travail. (Avec le SWC).
[Buzz travaille sur le déploiement du SWC à une courte distance au nord du MESA. Sur le film de 16 mm, il est juste caché en arrière des propulseurs RCS à l’extérieur de la fenêtre du LMP.]110:02:22 Armstrong: Comment c’est pour un final...(Écoute)
110:02:26 McCandless: Pour une orientation finale, nous aimerions que tu la ramènes d’environ 5 degrés. Terminé. (Pause) maintenant retourne vers la droite à environ la moitié au plus.
110:02:42 Armstrong: O.K. (Pause)
[Le collaborateur au Journal Marv Hein attire l’attention sur le trait vertical brillant lequel est juste à la droite du centre et incliné légèrement vers la droite. Ceci est un artefact causé par une réflexion à l’intérieur de la caméra TV, comme il peut être vu lorsque Neil fait les ajustements finaux de visés.]Extrait vidéo QuickTime ( 1 min 04 sec; 3.3Mo )[Neil s’éloigne de la TV vers le LM.]
Extrait de film 16 mm MPEG ( 3 min 35 sec; 18 Mo )
110:02:53 110:02:53 McCandless: O.K. ça regarde bien là, Neil.
110:03:00 Armstrong: O.K. (Longue pause comme Neil s’arrête pour prendre en photos Buzz, d’après sa liste de vérification.)
110:03:20 Aldrin: O.K. Vous pouvez faire le point, Houston. (Brouillage)
110:03:24 McCandless: Roger. Vent solaire. (Pause)
[D’après sa liste de vérification, les deux photos de Neil sont AS11-40-5872 et 5873.]110:03:36 Aldrin: Et, incidemment, vous pouvez utiliser l’ombre que le mât fait pour vous aider à vous mettre perpendiculaire (au Soleil) (brouillage)
110:03:50 McCandless: Roger. (Longue pause)
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «En mettant (le mât du SWC) dans le sol, il s’enfonça d’environ 4 ou 5 pouces. Il n’était pas, aussi stable que j’aurais aimé qu’il soit, mais c’était suffisant pour le maintenir en position verticale...Une fois passé la profondeur de 4 ou 5 pouces, le sol devient assez dur. Cependant, je n’ai pas eu beaucoup d’indication sur cela à ce moment pendant l’installation de l’expérimentation du vent solaire.»]110:04:05 Aldrin: Certaines de ces petites dépressions (brouillage) douces et vous avez tendance à enfoncer, oh, peut-être de 2 ou 3 pouces. (Brouillage) suggère exactement ce que les images de Surveyor ont montré lorsqu’ils ont bougé un peu de côté. Vous obtenez une force transmise à travers la couche supérieure du sol et une couronne d’environ 5 ou 6 pouces (voulant dire une plaque en forme de croissant) qui se défait et se déplace comme si elle était cuite sur la surface, alors qu’en fait elle ne l’est vraiment pas.
[Aldrin - «De la façon que le sol se déplace vers l’avant, il se déplace avec la chaussure. Cinq ou six pouces me paraissent terriblement une longue distance pour moi maintenant.»]110:04:43 Armstrong: (Approchant le MESA) j’ai remarqué dans des endroits ramollis ou nous avons des empreintes de pieds de près d’un pouce de profondeur que le sol est très cohérent, et il conserve une pente probablement de 70 degrés le long du côté des empreintes.[Armstrong - «Que penses-tu de ce que tu as dit, qui a été transcrit comme “couronne”? La façon que l’ont entend résonne “couronne” mais je suis certain que ce n’est pas ce que c’est.»]
[Aldrin - «Ce à quoi je pense que j’essaie d’expliquer (au début de la déclaration) est, dans ces petites dépressions que vous vous enfoncez, deux ou trois pouces sur le bord de celle-ci; bien qu’avant vous les atteignez – ou dans le centre – on revient à un quart de pouce, peut-être. En d’autres termes, une consistance molle est l’endroit où il y a un changement de pente.»]
[L’autre observation de Buzz, confirmant ce que les expérimentateurs ont vu lorsqu’ils ont commandé les différentes sondes Surveyor de pousser leur pelle mécanique vers l’avant dans le sol, ce qui tend a une section de sol a se déplacer comme tel au-devant de la pelle ou du pied (du train d’atterrissage). Et, à l’avant de cette section de mouvement il y a une ligne de démarcation nette.]
[Dans le film de 16 mm, nous voyons Neil arrêter et examiner l’endroit autour d’un petit cratère d’où il s’est arrêté en s’éloignant avec la caméra TV.]
[Andy Chaikin note que dans une série d’images à partir du film de 16mm pris comme Buzz à approché le MESA, nous le voyons botter la poignée du collecteur de contingence dans sa foulé. La poignée disparaît en dehors de l’écran à gauche entre les images 4 et 5.]
[Plus loin une image montre Neil approchant le LM. Chaikin dit que c’est son image favorite de Neil sur la surface lunaire.]
Extrait vidéo restaurer 3 min 10 sec ( 4.2 Mo FLV ou 4.7 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
[Rupture de communication.]Extrait de film 16 mm MPEG ( 3 min 24 sec; 17 Mo )[Ensuite, Neil et Buzz vont déployer le drapeau des États-Unis. Le déploiement du drapeau n’est pas mentionné dans chacune des deux listes de vérification. Une discussion détaillée de l’assemblage du drapeau ainsi que la décision de le déployer peut être lu dans “Where No Flag Has Gone Before". d’Annie Platoff. Le drapeau est rangé dans une coiffe thermique à l’arrière de la rampe gauche de l’échelle, tel que montré sur la photo de la NASA S69-38755. Voir aussi, une photo prise par Neil de Buzz sur le dernier échelon de l’échelle, AS11-40-5868.]
[À environ 110:05:20, à peu près 2 min.27 sec. dans un extrait du film de 16mm, de ce qui est peut-être la coiffe du drapeau, peu être vu en vol au centre de la bordure gauche de l’image. La coiffe est plus proche du centre de la bordure supérieure dans l’image suivante; et a quitté le champ de vision au moment où l’image suivante a été prise. La coiffe donnait une protection thermique au drapeau alors qu’il était monté sur le côté gauche de l’échelle, particulièrement pendant la descente. La coiffe est environ un mètre de long et est l’article du haut à la Figure 5 dans le document d’Anne Platoff.]
110:06:29 Armstrong: O.K?
110:06:30 Aldrin: Ouais. Je pense que c’est là-bas. (Pause) ce bout s’enlève? (Pause) tu veux que je fasse cela? Je vais prendre le marteau. (Longue pause)
110:07:01 Armstrong: (Se tenant entre le MESA et la caméra TV) Tu prends cette partie? Sors ici avec cela. (Pause) à droite de la roche, ici. (Longue pause)
[Dans le film de 16 mm, Neil et Buzz se dirigent en direction de la caméra TV, Buzz transportant la partie inférieure du mât et Neil transportant l’assemblage du drapeau, la partie supérieure du mât, et la barre transversale.]110:07:38 Aldrin: Attends, tu vas rallonger celle-là. (Longue pause)
[L’assemblage du drapeau consiste d’un mât et d’une barre transversale. Ces deux pièces étaient reliées par une charnière de verrouillage au sommet du mât. Le drapeau de nylon mesure 3 pieds par 5 pieds et a un ourlet monté au bout, dans lequel la barre transversale a été insérée. Le drapeau a aussi été attaché à deux endroits au mât.]110:07:58 McCandless: Columbia, Columbia, ici Houston. AOS; terminé. (Longue pause)[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Nous allons commencer ici avec l’installation du drapeau. Cela s’est déroulé comme prévu, sauf que la tige télescopique du haut ne pouvait pas s’allonger. Buzz et moi agissant ensemble, avons été incapables d’appliquer suffisamment de force pour rallonger la tige. Elle semblait juste être coincée et nous avons renoncé. Ainsi, le drapeau était partiellement replié quand nous l’avons installé sur le mât. Je soupçonne que ça n’apparaissait pas tellement à la télévision, mais nos photographies devraient montrer le résultat de cela.»]
[Dans le film de 16 mm à environ 110:07:30, Neil pivote la tige transversale afin qu’elle soit perpendiculaire au mât.]
[In the 16-mm film at about 110:08:00, Neil is now farthest from the LM with his back to the TV and they both seem to be pulling on the top rod, trying to extend it.]Extrait vidéo restaurer 3 min 24 sec ( 4.5 Mo FLV or 5.0 Mo AVI). Peu nécessiter VLC pour lecture.
110:08:26 Aldrin: (Brouillage) (longue pause)
[Dans le film 16 mm à environ 110:08:30, le mât été assemblé et Buzz tient le drapeau par la tige du haut comme il essaie de la rallonger.]Extrait de film 16 mm QuickTime ( 2 min 21 sec; 3.6 Mo )[Aldrin - «Il y a une photo dans le (film) de 16 mm et une de nous (Neil) qui en sorte tiens le mât et moi qui tire sur le drapeau. Je ne pense pas en regardant cette photo que l’ont peut dire qui est qui. Je ne sais pas si quelqu’un a suivi ici (à la TV ou dans le film 16 mm). Et je ne sais pas si je me souviens.»]
[Aldrin - «Nous essayons de le tirer de toute sa longueur?»]
[Armstrong - «Il n’a pas atteint sa pleine longueur.»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «Aucun de nous n’a pu la rallonger. Nous pensions peut-être que nous pourrions rallonger la tige en tirant ensemble, mais aussi nous ne voulions pas exercer trop de force parce que si jamais elle cédait nous nous retrouverions probablement hors d’équilibre. Je ne sais pas si nous n’allons jamais trouver la cause. Je soupçonne que c’est seulement quelque chose qui a pu, dans un sens, être dû à une condition thermique, ou une soudure sous vide, ou quelque chose comme cela. Il est sorti de son support assez facilement. J’ai pensé que nous aurions un peu de difficulté avec une des goupilles du tube (une goupille de sûreté amovible) là pendant un instant.»]
[Une image du film de 16 mm montre Neil faisant face au LM et Buzz faisant face à la caméra TV. Numérisé par Kipp Teague.]110:08:53 Collins: Houston, Columbia sur le gain élevé. Terminé.
110:08:55 McCandless: Columbia, ici Houston. Nous vous entendons fort et clair. Terminé.
110:09:03 Collins: Ouais. Je vous entends fort et clair. Comment ça avance?
110:09:05 McCandless: Roger. L’EVA progresse merveilleusement. Je crois qu’ils installent le drapeau maintenant.
110:09:14 Collins: Super!
110:09:18 McCandless: Je devine que vous êtes la seule personne aux alentours qui n’a pas de couverture télévisée du spectacle.
110:09:25 Collins: C’est correct. Ça ne me fait rien. (Pause) comment est la qualité de la TV?
110:09:35 McCandless: Oh, de toute beauté, Mike. Elle l’est vraiment.
[Dans le film 16 mm à peu près à cet instant, la tige du haut est étirée aussi longue qu’elle peu aller et Buzz tiens le drapeau par la tige du haut comme il essaie de la rallonger. Et puis, Neil prend le mât pendant que Buzz se déplace à la droite pour le regarder d’essayer de mettre le poteau dans le sol.]110:09:39 Collins: Oh, c’est super! Est-ce que l’éclairage est à moitié acceptable?[Le collaborateur au Journal Brian Lawrence note que la photo de la NASA S69-39815 a été prise dans le MOCR à environ cet instant. Ken Glover précise le temps à 110:09:25.]
[Dans le film 16 mm, Buzz approche et retient le bas, le coin extérieur du drapeau et tire en saccades sur celui-ci. Il perd prise.]110:09:43 McCandless: Oui, en effet. Ils ont le drapeau monté maintenant et vous pouvez voir les étoiles et les rayures sur la surface.
Extrait de film 16 mm MPEG ( 2 min 20 sec; 12 Mo )
110:09:50 Collins: Magnifique. Tout simplement magnifique. (Longue pause)
[Dans le film 16 mm, Buzz recule encore et salue. Ensuite, il se déplace vers le drapeau et agrippe chacun des coins du haut et du bas et tire pendant que Neil tient le mât. Le collaborateur au Journal Bob Farwell à insérer une image du film 16 mm dans un panorama post EVA dans lequel unie la scène de l’extérieur sur chaque fenêtre. Un certain nombre de licences artistiques sont requises pour joindre les deux vues des fenêtres et, ainsi adapter l’image de 16 mm. La caméra 16 mm est installée sur le haut de la fenêtre du LMP et, par conséquent, la perspective près de la surface est différente que sur les images de la Hasselblad.]110:10:16 Armstrong: (Pour Buzz) C’est bon. Regarde si tu peux tirer ce bout un petit peu. Le redresser un petit peu. (Pause)
[Sur l’image TV, Neil est à la droite et Buzz est à la gauche.]110:10:33 Aldrin: Il ne remontera pas. (Pause) très bien.
[Rupture de communication, tandis que Neil enfonce le mât du drapeau dans le sol. Une image du film de 16 mm le montre comme il termine. À environ 110:11, il recule vers le Nord, en direction de la caméra TV. Dans le film de 16 mm, le drapeau s’étend vers la droite et sur l’image TV vers la gauche. Du point de vue de l’audience TV, Buzz se déplace sur l’image de gauche à droite du mât. Une image du film de 16 mm le montre en position tandis que Neil se tient prêt à prendre deux photos de Buzz: AS11-40-5874 et 5875.][Les collaborateurs au Journal Owen Merrick, Brian McInall, et Markus Mehring attirent l’attention au fait que, dans une version à haute résolution d’un détail de AS11-40-5875, par Thomas Schwagmeier, nous pouvons voir Buzz regarder vers Neil. Sur 5874 Buzz fait face au drapeau et salue; mais, mais au moment où Neil prend 5875, Buzz s’est légèrement tourné pour voir si Neil a pris la photo, possiblement ayant abaissé sa main droite dans l’intervalle. Normalement, le taux élevé de réflectivité sur la visière en or devrait nous empêcher de voir le visage de Buzz mais, comme le note Mehring dans ce cas “son visage est directement éclairé par la lumière du soleil par l’avant et à un angle droit du point de vue de l’observateur, ainsi il (son visage) brille littéralement à travers la visière, spécialement parce qu’il étire la tête vers l’avant. À différente vue et angles d’éclairage et sa tête plus profondément à l’intérieur du casque et, moins brillamment illuminée, la réflexion sur la visière aurait empêché de voir tout derrière celle-ci. Mais dans ce cas, nous sommes chanceux.” Le collaborateur au Journal Harald Kucharek a créé des images animées GIF (aussi disponible comme film à deux images) comprenant les images 5874 et 5875 lesquelles montrent de façon claire Buzz tournant son torse légèrement entre deux images, mais sans bouger ses pieds. Notez, en particulier, le changement de la position de ses genoux. Le record TV montre Buzz tournant en direction de Neil deux fois pendant cet intervalle.]
[Armstrong (conférence de presse post mission) - «Nous avons eu quelques difficultés, au premier abord, d’obtenir le mât du drapeau à rester dans le sol. En pénétrant la surface, nous avons constaté que la pluspart des objets s’enfonceraient d’environ 5, peut-être 6 pouces et ainsi rencontreraient une résistance progressive. Au même moment, il n’y avait pas beaucoup de force d’appui de chaque côté, nous avons donc penché le drapeau légèrement vers l’arrière de sorte qu’il puisse maintenir cette position.»]
[Plus tard, l’équipage a martelé le mât dans le sol.]
[Selon Anne Platoff, voir l’histoire du drapeau d’Apollo 11, «La base de la portion du bas a été conçue avec un bout en acier durcit pour faciliter la pénétration dans le sol.» Comme Buzz va le découvrir lorsqu’il essaie de marteler les deux tubes d’échantillonnage dans le sol à environ 111:15:13, le régolite est fermement compacté quelques pouces sous la surface et, apparemment, Neil est incapable de mettre suffisamment de force sur la pointe du mât pour lui permettre de pénétrer à une distance appréciable. Lors d’Apollo 12, le déploiement du drapeau à environ 116:14:12, Al Bean va marteler la section du bas (avec le bout convenablement durci) environ un pied dans le sol sans rencontrer quelconque résistance en profondeur.]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Le mât du drapeau a été enfoncé dans le sol à un angle faible, de manière que le c.g (centre de gravité) de l’unité au complet aurait tendance à être quelque part au-dessus du point auquel le mât a été enfoncé dans la surface lunaire. (C’est à dire, qu’ils ont incliné le drapeau de manière que cela s’équilibre.) Cela semblait bien tenir, mais j’ai remarqué plus tard, après être retourné dans le LM, que le poids du drapeau avait tourné l’unité au complet autour de l’axe du mât de telle sorte que le drapeau n’était plus orienté dans la même direction comme il l’était originalement. Je soupçonne que le poids du mât a probablement changé un petit peu de position dans le sable à partir de la position installée originalement.»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «De combien estimes-tu l’avoir enfoncé dans le sol?»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Six à huit pouces ont été le plus profond que j’ai été.»]
[Aldrin, Compte rendu technique 1969 - «C’était assez facile de l’enfoncer le premier 4 à 5 pouces.»]
[Armstrong, Compte rendu technique 1969 - «Ça devient dur rapidement.»]
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